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[Loup Garou saison 1] Longue vie au roi - Topic de jeu.


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La lumière blafarde du début du jour entrait paresseusement par la fenêtre lorsqu'il ouvrit les yeux. Avec une grimace qui trahissait la douleur à son côté, le roi tenta de se redresser avant de renoncer et de se laisser aller à nouveau contre les couvertures chaudes. Il soupira. Ce n'était pas aujourd'hui qu'il pourrait prendre place sur son trône. 

Mais c'est vrai qu'il avait une nouvelle fois frôlé la mort. L'assassin entré dans sa chambre cette nuit-là était particulièrement discret, et sans les réflexes aguerris de celui qui a passé sa vie à se battre, la lame aurait perforé son cœur au lieu d'entailler son ventre. Et ce n'était qu'au moment où la garde, alertée par le bruit du combat, entrait en trombe dans la chambre, que le roi, regardant son adversaire mortellement blessé se vider de son sang devant lui, s'était effondré à son tour.

Conan regarda autour de lui. Sa plaie avait été pansé, le corps sorti de la pièce et le sol nettoyé même si l'odeur âcre du sang revenait par moment lui titiller les narines.
"Sire ? "
Par la porte lentement entrebâillée, apparu le visage de son premier conseiller. Reconnaissant dans le grognement vaguement affirmatif du roi une autorisation à entrer, il s'avança, suivit d'une jeune servante qui portait un déjeuner qu'elle déposa près du lit avant de ressortir aussitôt.
"Elle a peur". Le conseiller haussa les épaules en suivant le regard du roi. "Tout le monde a peur aujourd'hui. L'homme qui t'a attaqué était l'un des nôtres, encore fidèle il y a peu, j'en suis sûr. Dans ses effets, on a retrouvé un papier couvert de symboles étranges que personne ne sait lire, et lui-même d'ailleurs, ne savait pas écrire. Et sur son épaule gauche, est apparu brièvement un dessin étrange, comme marqué au fer rouge dans sa chaire, mais qui a disparu aussitôt. Il y a là à l'oeuvre une sorcellerie dont on ne sait rien et qui effraie tout le château."

L'air grave, le conseiller s'approcha pour aider le roi à se redresser. Son regard fatigué en disait long sur son inquiétude et la nuit qu'il avait dû passer.
"Je me suis entretenu avec le conseil et nous sommes arrivés à la conclusion que son auteur se trouve ici, assez proche pour pouvoir agir et planifier contre toi. J'ai donc interdit à quiconque, vivant ou servant dans cette aile, de la quitter jusqu'à ce que nous l'ayons démasqué. Pour l'heure personne n'est non plus autorisé à entrer dans ta chambre si je ne l'accompagne. Reposes-toi, prends des forces, nous allons nous occuper de trouver cet être infâme et nous le livrerons à ta justice."
Il sourit en voyant passer une lueur dans le regard du roi. Il le savait, la perspective d'une vengeance serait un meilleur remède que le repos ou la nourriture. Il pris alors congés et sorti lentement.

Sans un regard sur les gardes qu'il avait dépêchés à la garde de la chambre royale, et qui pour l'heure faisaient les cents pas dans le couloir, il se hâta vers l'antichambre principale où le reste du conseil devait déjà l'attendre. Il fallait d'urgence rassembler tous les occupants de l'aile royale et établir un plan. C'était peu courant, mais comme on ne pouvait réellement faire confiance à personne, il avait décidé de prendre en compte l'avis de tous. Après tout, en ces temps troublés, mieux valait ne laisser passer aucune piste...

 

 


 

Topic rp réservé au jeu et à ses participants. 

Le détail des règles  c'est par ici. Sinon pour en discuter, c'est là

 

Liste des participants : 

 

@Sokoben : Gür Honzan. (maître des songes)

@Foussa Eurytheus. (fidèle au roi, adepte) vainqueur. 

@Leduendas : Tolan. (moine de Mitra)

@neophyte05 : isolé (fidèle au roi)

@Not Quite Dead : Zénobia. (fidèle au roi, adepte) vainqueur. 

@PE H : Vladutim. (Adorateur de Set) Vainqueur

@Wiedminette : Tengri. (émissaire étranger, adepte) vainqueur

@napophil : Rumio. (lâche)

@Pluie Désinvolte : Zelata. isolé (Espion du Roi)

@FranHoiss Dragon Noir. isolé (Assassin, adepte)

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Inspirant profondément, le Premier Conseiller poussa la porte et entra dans l'antichambre. Au moins la pièce avait été correctement éclairée, de sorte que le visage de tous ses occupants soit visible. Il y avait là une dizaine de personnes, assis ou debout, attendant après lui. Dans les regards qui se tournèrent vers lui, il lui sembla voir la même inquiétude qui lui serrait la poitrine. Et pourtant, il le savait, parmi eux se cachait un traître, un être redoutable à la magie puissante, et qu'ils allaient devoir démasquer au plus vite ... 

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Le silence qui s'installait dans la pièce vola en éclat lorsque la Reine apostropha le Premier Conseiller:

 

« Et bien, Ambrosius? Vous avez vu le Roi? A-t-il repris des forces? Que commande-t-il? »

 

Ses yeux, dont le noir pénétrant contrastait avec sa peau d'albâtre, étincelaient de rage. D'une main nerveuse, elle tripotait les manches interminables de sa houppelande. Elle siffla entre ses dents serrées:

 

« Quand je pense que vous m'interdisez l'accès de sa chambre. Vous vous oubliez, mon vieux! »

 

Nul n'aurait reconnu dans cette jeune femme autoritaire l'anonyme concubine du roi de Némédie qu'elle était encore, moins de cinq ans auparavant. Une bonne partie de la noblesse aquilonienne ne s'était pas encore remise du choix de leur souverain concernant ses épousailles. Ce mariage n'apportait strictement rien à l'Aquilonie: ni alliance nouvelle, ni moyen de pression (choses subtilement identiques), ni récompense de services rendus: seul un fou l'aurait conclu.

 

Mais Conan étant ce qu'il était, c'est-à-dire un barbare pour qui la civilisation serait toujours étrange et irrémédiablement étrangère, n'avait qu'une parole.

 

Zenobia était devenue reine et se comportait désormais comme telle, avec une pointe de brusquerie qui n'était pas pour déplaire à son royal époux.

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" Cette histoire, ce n'est pas bon.... pas bon pour les affaires... " , grogna dans sa barbe Eurytheus, le représentant de la Guilde des Marchands. 

 

Richement vêtu de rare tissu bleu, portant bijoux extravagants, de forte corpulence et ayant barbe et cheveux longs bien entretenus, Eurytheus avait l'apparence d'un noble. D'un roi même pour certain. 

Il n'était ni l'un ni l'autre. 

Le Roi Conan fut particulièrement réticent à l'écouter lors de leur première rencontre. Mais Eurytheus a su le convaincre de l'intérêt pour le royaume d'être un point incontournable du commerce du pays. Le positionnant en tant que conseiller à ce sujet, Conan permis ainsi à son Royaume, de prospérer rapidement sans passer par l'épée.  

Eurytheus savait aussi que rares seraient les puissants ou bandits à oser attaquer une caravane ou un navire marchand oeuvrant pour le Roi Conan, et son poids auprès de la Guilde des Marchands s'accentua. Eurytheus était à présent très connu dans les affaires, et avait des contacts bien au delà des terres du Roi Conan.

 

" Ambrosius, répond à ta Reine ! Quel est l'état du Roi ? " demanda-t-il énervé. 

" Dis nous en plus ! Et si la Guilde des Marchands peut aider de quelques manières que ce soit, nous le feront. Peut être même gratuitement. Si il le faut " Affirma-t-il, avec moins d'assurance dans la fin de sa phrase. 

 

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Zelata refusa d’un geste poli le fauteuil qu’on lui présentait et s’assit à même la pierre de l’âtre royal. Le feu, suranimé par de petites mains anonymes pour conjurer l’obscurité montante, offrait à son hôte une enclave naturelle tranchant avec le luxe ambiant. La veille, répondant à l’appel du Roi, elle s’était présentée aux portes du palais dans ses guenilles coutumières que des yeux noirs et perçants, ainsi qu’un aplomb des plus mortels, avaient suffi à éclipser face à des gardes médusés qui, bien volontiers, lui avaient cédé le passage. Les raisons de cette convocation lui restaient inconnues, car on interdisait à quiconque d’approcher Conan. Cependant, l’insistance détraquée avec laquelle les flammes dansaient et creusaient un peu plus son visage froissé ne mentait pas sur le caractère funeste des événements à venir.

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Assis dans un coin sombre de la pièce se tient un homme pataud, rougeaud et bedonnant. Ses tempes et sa barbe grisonnantes marquent son age tandis que son visage, rondouillard, ne montre que les rides de la bonhomie. A l'ouverture des portes il est pris d'un sursaut et tombe du tabouret où il se tenait tant bien que mal jusque là. La soirée avait été bien arrosée, encore une fois. Conan était décidément plus qu'un homme. Comment pouvait t'il boire autant que lui et mal grès cela être encore capable d’échapper à un assassin? La réponse importait peu, l'essentiel était que le roi fusse encore en vie. L'essentiel était qu'ils puissent a nouveau boire ensemble jusqu'au matin en se remémorant les aventures passées.

 

Un bruit de chute retentis dans la pièce alors qu'Ambrosius allait prendre la parole. Les participants contraints à cette malheureuse réunion se tournèrent vers l'homme qui essayait tant bien que mal de se relever se tenant moité sur le mur, moitié sur ton tabouret. Une expression de dégoût se lisait clairement sur leur visage.

 

Zenobia fulmina:

"Cessez de vous ridiculiser Tolan!" 

Tolan répondit avec une révérence parfaitement grotesque et un rot sonore lui échappa. karadoc.JPG.9081ae0c39b8b64549907b3dc0125819.JPG

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Le teint de peau blanchâtre accompagné d'yeux clairs et de cheveux blonds tirant sur le blanc ainsi que la très haute taille de l'individu ne laissait que peu de doutes sur les origines nordiques de Vladutim.

 

L'arrivée de la couronne sur la tête de Conan avait compliqué la manière traditionnelle des hyperboréens de ponctionner la main d’œuvre dans cette région. Vladutim avait été chargé par la noblesse de sa nation de négocier avec le souverain une entente permettant aux deux factions de se retrouver gagnante. Et maintenant comme les autres il était bloqué ici en attendant de pouvoir être reçu par le souverain.

 

Le regard sombre il toisa les autres convives en attendant d'en savoir plus sur ceux avec qui il passerait les prochaines heures.

Modifié par PE H
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Tout proche du feu, ses mains noueuses et son corps encore recroquevillé par le froid de la nuit qu’elle avait dû affronter pour arriver au palais, Tengri observait en silence les personnes qui l’entouraient. Elle les avait aperçues moult fois, sans jamais vraiment interagir avec elles. Son statut de nourrice de Conan lui offrait le privilège de la protéger de la cour à laquelle elle avait accès sans avoir à assister aux fêtes officielles. Elle qui avait toujours vécu simplement se sentait mal à l’aise lorsqu’elle était confrontée aux ambitions et aux caprices des puissants. Son seul souhait, son seul désir était que le petit Concon, devenu seigneur et qu’elle ne pourrait plus jamais appeler ainsi, guérisse complétement de sa blessure et lui confie son héritier pour qu’elle puisse le pouponner.

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Gür Honzan fit irruption dans la salle du trône, essoufflé, à la limite de s'effondrer sur les dalles lustrées qui avaient vu tant de courtisans.

"Dieu merci, sa Majesté est vivante ! Ahhh... Quand j'ai su, j'ai couru ! Mais ce n'est plus de mon âge... Rhâaah, mais le principal est que sa Majesté soit vivante ! Mitra soit loué..."

 

Alors qu'il tentait de s'approcher de Conan, étendu - plus qu'assis - sur son trône, les gardes levèrent leur hallebarde pour l'empêcher d'approcher.

"Ah mais laissez-moi passer, je dois savoir si mon roi va bien, s'il a pu se reposer, s'il a eu des visions ! Crom ou Mitra ont pu lui parler..."

 

Les gardes restèrent inflexibles... Ambrosius eut un froncement de sourcil sans équivoque.

 

Gür eut un haussement d'épaules écœuré et partit donc dans un coin de la salle, se recroqueviller contre un pilier et commença à se balancer d'un côté et de l'autre en marmonnant des paroles incompréhensibles.

Il aiderait son roi malgré tout. 

 

 

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L'entrée fracassante du vieillard détourna l'attention de la reine de l’écœurante outre à vin qui titubait devant elle. En entendant les propos de Honzan, elle adressa des regards éperdus vers le trône. Le roi aurait-il enfin quitté son lit? Le sourire soulagé qu'elle esquissait se figea et elle décocha un regard accusateur au nouvel arrivant tapi derrière sa colonnade de marbre.

 

Derrière les tentures entrouvertes, quoique flanqué de part et d'autres par deux membres de la garde personnelle du roi, le trône d'Aquilonie restait vide et Ambrosius muet. Le chiffonnage de manches reprit de plus belle, jusqu'au moment où le regard de Zenobia, qui balayait la salle s'arrêta sur les deux silhouettes installées près du feu ronflant. Toutes deux avaient une mise qui détonnait avec les tenues somptueuses des courtisans ou les armures impeccables des dragons noirs et pourtant, il était difficile d'imaginer vieilles femmes plus différentes l'une de l'autre.

 

Il était rare de voir Zelata à Tarantia. La sorcière vivait généralement dans on ne savait quel tanière de loups. Mais la reine l'avait rencontrée au hasard d'une chasse conduite son époux quand elle pouvait encore monter à cheval et Conan l'avait traitée avec des égards inaccoutumés. En distillant habilement ses questions et en choisissant bien son moment, elle avait fini par soutirer, bribe par bribe, le récit de sa rencontre avec elle au taciturne Cimmérien.

 

En s'efforçant d'ignorer les regards concupiscents que la vieille Tengri adressait à son ventre arrondi, Zenobia vint prendre place sur le fauteuil dédaigné par la sorcière.

 

« Je crois, lui dit-elle avec un coup d’œil assassin vers le Premier Conseiller, que Conan ne va pas mieux. Que faites-vous ici? Vous a-t-on fait appeler à son chevet? »

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Ambrosius laissa son regard errer un moment sur l'assemblée hétéroclite qui s'y trouvait. Il ignora l’apostrophe de la Reine, pour laquelle il n'avait jamais su cacher son aversion, et s’apprêtait à répondre au marchand lorsque Tolan l’interrompit en chutant. Il n'adressa même pas un regard dédaigneux à l'ivrogne mais fronça les sourcils à l'adresse du vieil homme visiblement désorienté qui avait fait irruption dans la pièce. L'atmosphère était plus que tendue, ce qui tout en étant compréhensible n'était peut-être pas un mal. Il était temps qu'il prenne la parole. Il inclina vaguement la tête vers la reine, se permettant d'offrir à son regard noir un léger sourire. 

 

"Altesse, vous tous !" Son regard balaya l'assemblée. "Si vous êtes là, vous devez le savoir, notre Roi bien aimé a été cette nuit la cible d'une attaque si vile qu'il n'en a échappé que de peu. Je vous rassure, ses jours ne sont plus en danger, mais son état lui demande de garder chambre et repos pour quelques temps."

Il fit une pause, laissant son auditoire apprécier la nouvelle.

"Cette attaque, je le disais, a été violente, perpétrée hélas par l'un de nos soldat qui était sous l'emprise d'un puissant maléfice. Nous ne savons pas grand chose de cette magie, si ce n'est qu'elle nécessite pour le jeteur de sort d'être dans l'entourage de sa victime. C'est la raison pour laquelle vous êtes ici. Vous tous étiez présents cette nuit dans l'aile royal du palais, résidents ou invités, à portée du sort. Je pense que vous comprenez désormais que l'auteur de cette magie ne peut se trouver qu'ici, dans cette pièce."

Il laissa planer sa phrase quelques instants, scrutant les visages des uns et des autres. 

"J'étais pour ma part cette nuit dans mes appartements, de l'autre coté du château, ce qui devrait suffire à vous rassurer sur ma loyauté. C'est pourquoi, jusqu'à ce que ce Traître ai été démasqué, je serai le seul à pouvoir voir le roi. Sa chambre est gardée par des soldats de confiance, revenus de mission tout juste ce matin, et qui ont ordre de repousser par la force quiconque à part moi tenterait d'y pénétrer." Sa voix un instant menaçante, se radoucie. 

"J'ai pu m'entretenir avec notre Roi et il est d'accord avec moi sur un point. Pour démasquer ce sorcier sans prendre le risque de le voir s'enfuir, il n'y a qu'un moyen. Vous devez rester dans ces appartements jusqu'à ce que nous ayons découvert son identité. C'est donc à vous que revient cette lourde tache. Je sais que vous n'êtes pas tous des soldats, et que peu d'entre vous sont au fait de la magie, mais je sais que vous êtes, pour la plupart, loyaux et fidèles à notre roi, ses proches, ses amis, et que parmi vous certains possèdent des capacités qui vous aideront à démasquer l'ignoble imposteur qui en veut à sa vie.

En attendant que le Roi se remette, je vais veiller au affaires du royaumes. Mais chaque soir je reviendrais vous voir pour entendre votre avis. Sachez que vous serez tous écoutés, sans exception, et sans tenir compte du rang. Chacun pourra alors me faire part de ses doutes, et désigner celui qu'il pense être coupable. Celui qui aura eu le plus de voix contre lui sera alors emmené à l'écart, interrogé et fouillé devant moi, et nous verront s'il est ou non du coté de Conan. Je vous demande donc, en premier lieu, de vous mettre d'accord sur l'un d'entre vous qui m'accompagnera pour l'interrogatoire, et sera ensuite chargé de surveiller ceux qui auront été ainsi isolés. Je reviens donc ce soir, entendre votre choix."

 

 


Hors rp: 

Vous avez jusqu'à demain soir (12/04) 20h pour désigner le geôlier.  Votre vote est à donner dans l'un de vos post. Pour que ce soit plus simple pour moi, je vous demande de le mettre clairement : "je vote pour : "(en gras ou souligné). Si vous changez d'avis avant la fin du vote, il suffit de mettre votre nouveau vote de la même façon, je ne comptabiliserais que le dernier vote de chacun, et je ferais demain soir un post annonçant le résultat du vote. Je contacterai ensuite l'Adorateur de Set qui recrutera son premier adepte, ainsi que les rôles agissant de nuit, et vous aurez jusqu'au lendemain (13/04) 20h pour voter contre quelqu'un pour qu'il soit isolé. Vous pouvez donc commencer votre enquête. 

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Ah bien, tres bien ! Tu n'es vraiment pas verni mon pauvre Rumio ! vraiment ! Toi le simple soldat !

 

Cette nuit, c'était mon tour de garder les appartements du Roi et d’après ce que viens de dire le vieux conseiller, me voilà coincé !

Les copains m'attendent à l'auberge du « Monolithe dressé », on devait fêter l'anniversaire de Balles, il est arrivé en même temps que moi de notre cher et beau Poitain.

Mais me voilà confiné, si je puis dire, à deux pas du roi que je ne peux même pas apercevoir.

Et avec des gens...enfin...tout de même étrange pour la plupart.

 

Ah je suis déjà pris de nostalgie... la vie est si douce en Poitain. Pres de Culerio, ma famille cultivait des champs fruitiers à perte de vue pour le noble local.

Pour ma part, j'avais...quelques lacunes en agriculture , c'est cela !

Il faut dire qu'avec la belle Uleria, la fille du voisin, nous nous étions trouvés pleins de points communs, mais pas de ceux qui font avancer la cueillette des fruits.

 

Bref, mon père a vite compris que les champs ce n'était pas pour moi. Lorsque le Roi Conan est réapparu en Poitain, pour lutter contre cet immonde sorcier qui l'avais plus ou moins détrôné, c'est volontairement et plein d'entrain que je me suis engagé dans l'armée du général Prospero. Mon père fut aussi très convaincant, je ne vais pas le cacher, à sa manière très rustique. Je me souviens encore de ce baluchon préparé avec amour qui m'attendait sur le pas de la porte et ce tendre « dégage maintenant bon à rien!».

Oui, des adieux emplis de retenu dans l'émotion !

 

En tout cas, cette reconquête fut grisante, il faut le dire, dans les pas d'un tel Roi, qu'il faut bien l'avouer , j'admire. En une campagne j'ai tellement appris !

 

Mais voilà, j'ai du laisser ma belle Uleria et mon beau pays.

Certes Tarantia ne manque pas de charme, je le concède, il a bien fallu que je noie mon chagrin dans la piquette du coin; impossible de mettre la main sur un bon vin Poitainien.

J'ai même pu trouver un peu dans réconfort dans les bras d'une Brythunienne, il y a deux nuits, c'était…

 

Bon, je m'égare dans mes pensées et pendant ce temps, tout le monde se regarde bizarrement. Je devrais éviter de paraître ailleurs. La reine n'a pas l'air commode. On se tient droit Rumio...mince ou ai je posé cette satanée lance !

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Modifié par napophil
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Zelata ne s’étonna pas outre mesure que, dans son état et au vu des circonstances, la reine vînt chercher appui auprès des rares femelles présentes et éligibles au rang de mère (voire de belle-mère dans le cas de Tengri). C’est une attitude qu’elle connaissait à bon nombre d’espèces animales et dont la compagnie des loups lui avait enseigné toutes les subtilités langagières. Aussi, à l’encontre de toute espèce d’étiquette, s’approcha-t-elle délicatement de Zenobia, la tête penchée sur le côté, pour poser une main aussi ferme que bienveillante sur celle que la reine, par instinct, tenait sur son sein.
Passé le temps de l’implicite, la vieille ajouta quelques mots : « C’est par un messager ailé que j’ai reçu l’appel du roi, il y a plus d’une demi-lune maintenant. Je ne pensais me retrouver à son chevet, mais il est probable que son état ne soit pas étranger aux raisons qui m’ont fait venir ici. »

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Le discours du Premier Conseiller avait, semble-t-il, pétrifié une bonne partie de l'assemblée, car nul ne se prononça sur les étranges consignes du Roi avant longtemps. Il s'agissait, après tout, pour la plupart de nobles, de marchands, de diplomates, de courtisans. De gens habitués à dissimuler leurs intérêts, à soupeser le pour et le contre et à user de la parole comme d'autres faisaient de l'épée... ou plutôt, du poignard. Il était de notoriété publique qu'une partie significative des grandes familles aquiloniennes regrettait le règne de Numénides, voire même la toute récente occupation némédienne. Le roi Conan avait des habitudes qui ne pouvaient que déplaire à de nombreuses personnes.

 

« Des serpents. Des serpents face à un lion », marmonna pour elle-même Zenobia.

 

Après une pression sur la main osseuse de la sorcière, la reine se releva avec précaution.

 

« Merci, Ambrosius, pour votre réponse. Je ne vous ferai pas attendre plus longtemps la mienne: le temps presse. J'aurais espéré que les derniers d'entre nous sortent de leur silence et s'approchent de la lumière pour que leurs visages nous apparaissent, mais je crains qu'il ne faille... et bien, faire avec ce que nous avons.

 

Je reconnais bien dans les paroles d'Ambrosius l'empreinte de mon époux: le rang ne comptera pas. Pour le temps de cette crise, dans cette pièce, il n'y a plus de titre, plus d'immunité diplomatique, plus d'argent. Nous voici réduits à ce que nous faisons et pas à ce que nous avons. Au cœur du champ de bataille, l'épée du général ne vaut pas davantage que celle du simple soldat. Seul le bras qui la brandit, seule la volonté de son porteur font la différence. »

 

La jeune femme porta les mains au cercle d'or qui enserrait son front et montra à l'assemblée silencieuse sa couronne, avant de la lancer d'un mouvement sec du poignet à Ambrosius qui manqua de peu de la laisser tomber. Elle éclata d'un rire cristallin devant son regard interdit et rajusta d'un simple mouvement de nuque sa chevelure cascadante.

 

« Ne la gardez pas pour vous, Ambrosius! Elle n'est pas à votre taille et j'entends bien la récupérer lorsque les cendres de celui ou celle qui complote contre le Roi auront été dispersés aux quatre vents. »

 

Elle marqua une pause pour laisser chacun s'imprégner de son geste et reprit:

 

« Voilà. Je ne suis plus que Zenobia. Celle qui aime Conan. Celle qui porte son enfant. Et vous? Qui êtes-vous? Vous l'êtes vous jamais demandé?

 

Je vous ai dit, Ambrosius, que le temps pressait, aussi vous donnerai-je sans plus de discours ma réponse aux ordres du Roi. La voici: je vote pour Zelata. Les choses de la magie ne lui sont pas étrangères et mon époux lui doit la vie, ce qui est plus que ce que l'on peut dire, à première vue, de quiconque dans cette pièce. »

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Eurytheus est estomaqué par ce que venait de faire la Reine. Se séparer de sa couronne.

Sa couronne... d'or ! Elle doit valoir une fortune, de quoi échanger avec les perfides Khitans leurs grains blancs en quantité suffisante pour nourrir le château pendant 6 mois ! 

Comment peut-on se séparer d'un tel objet avec autant de nonchalance. Se distancer de son titre de Reine avec autant de facilité ?!

Quoiqu'il en soit, Eurytheus trouve curieux le vote de la Reine pour le geôlier. Zelata. Une femme si frêle, si vieille, si ... pauvre.

Non, non... un geôlier, c'est qqun de solide. 

Eurytheus annonçant à mi-voix, fébrile : "je vote pour Rumio..."

Quelques visages de l'assemblée se tournent vers lui, interrogatif.

Eurytheus repris de l'assurance : "Je vote pour Rumio, il est ce que nous avons ici de + proche de l'image que je me fais d'un geôlier".

Se tournant vers la Reine et se courbant en regardant le sol : "Excusez moi ma Reine, mais n'ayant plus votre couronne, je me permets de donner un avis autre que le votre". 

Il se redresse, se met en retrait et observe avec précision et envie la couronne que tient dans ses mains Ambrosius. 

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A présent un peu réchauffée par le foyer, Tengri fit un pas en avant.

« Je… euh… bonsoir tout le monde… Je ne vous connais pour la plupart que de vue car je viens d’un milieu plus modeste que vous. Je suis celle qui a pris soin du roi quand il avait faim. Je l’ai nourri et réchauffé du mieux que j’ai pu et j’ai soigné ses premières petites blessures quand il revenant de ses jeux de guerre encore tout petit. Je n’ai pas les connaissances arcaniques que Mme Zelata semble avoir, je ne manie pas les armes et suis une bien piètre négociatrice, mais je sais reconnaitre un regard sincère quand j’en vois un ! Et je vous assure que je lis une sincère préoccupation dans les yeux de notre reine Zenobia où j’ai d’ailleurs déjà pu voir briller le feu de la passion dans des instants volés alors qu’elle regardait Conan…, mais je m’égare ! J’ai foi en son jugement et la lumière des yeux sombres de Zelata m’inspire confiance. »

Elle ajouta à mi-voix : « bien plus que la tenue de cet ivrogne ou l’étourderie de ce jeune soldat… »

« Je vote donc pour Zelata !

Modifié par Wiedminette
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Ah euhhh...voter, drole de concept, pour un soldat comme moi, mais bon, si j'ai bien compris le vieux conseiller, on va désigner une sorte de geolier en fait !

On dirait bien qu'on me regarde, de la tenue Rumio, la lance bien droite.

C'est le moment de donner mon avis je crois. Pour une fois, finalement, je vais en profiter !

Hum, je n'en connais pas vraiment un mieux que l'autre...bon en fait si ...Tolan, evidemment, qui ne le connait pas dans toutes les tavernes de la ville ! Impossible de mieux tenir la bière que lui !

Mais par contre je "discuterai" bien vin Poitainien avec lui, j'ai de l'entrainement !

Vu ma position de garde, je risque de le croiser le plus souvent ce geolier, alors  :

"Hum...je vote Tolan !" 

ouhla, il est re-tombé de sa chaise je crois ! et les méchants regards du reste de l'assistance ? j'ai parlé trop fort ?

 

 

Modifié par napophil
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Vladutim écarquilla les yeux quand il entendit le mot "vote". Encore une tradition qui montrait le peu de respect qu'accordaient les sudistes à la poigne salvatrice d'un dirigeant ayant conquit le pouvoir par l'épée.

 

"Je ne comprends pas pourquoi votre reine souhaite se rabaisser à votre niveau mais si tel est son choix... Je vais tout de même suivre son avis en désignant Zelata pour aller jouer les nurses".

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C'est à la tombée du jour qu'Abrosius, les traits tirés de fatigue, entra lentement dans la pièce. Il pris pourtant le temps de s'entretenir avec ceux qui voulurent bien faire part de leur avis, avant de prendre la parole d'une voix forte, quoi qu'un peu tremblante. 

" Vous tous ! En accord avec la volonté de Conan, vous avez pu vous exprimer librement et me désigner celui - ou plutôt celle - qui vous paraissait suffisamment digne de confiance pour m'épauler dans les interrogatoires et veiller sur ceux qui seront isolés. Et selon votre vote, c'est donc à Zelata que revient cette tache. Au nom du Roi, il en sera donc ainsi !" 

Il se tourna vers la vieille femme, les yeux emplis de ce qui pouvait passer pour de la compassion. 

"Je vois néanmoins que plusieurs d'entre vous n'ont osé s'avancer pour faire entendre leur voix. Je le répète, ici tous ont le droit de parler, et nulle voix n'est supérieure à une autre, comme notre chère Reine nous en a fait ce matin la brillante démonstration. Ainsi, je vous en conjure, ne restez pas dans l'ombre, joignez-vous au débat, que nous puissions sous peu remettre ce traître à la justice du Roi."

Il marqua une pause, laissant son regard planer sur l'assemblée.

"Mes amis, il est tard à présent. Que chacun regagne la couche qui lui a été préparée et prenne un peu de repos s'il le peut. Mais gardez sommeil léger, car nul ne peut prédire quand la magie frappera à nouveau. Et demain, soyez en alerte, concertez-vous, car à mon retour, à la tombée du jour, l'un d'entre vous sera désigné pour être interrogé." 

 

L'air de plus en plus las, Ambrosius semblait pour une fois l'âge qu'il devait avoir, et c'est à pas lents qu'il quitta la pièce... 

 


 

Vous avez jusqu'à demain soir (13/04) 21h pour voter contre l'un d'entre vous qui sera isolé. De la même façon que pour le précédent vote, merci de me mettre en gras dans l'un de vos message "je vote contre : " afin que je puisse comptabiliser facilement votre voix. Comme la première fois, vous pouvez changer votre vote en court de journée si vous le souhaitez, je comptabiliserais le dernier. 

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"Hein ? Quoi ? Mffff... Mais où sont-ils donc tous passés ???"

 

Gür Honzan s'étira tout en cherchant si quelqu'un d'autre était encore dans cette foutue salle du trône. Et avec la fâcheuse impression d'avoir encore raté quelque chose...

Il s'était encore endormi ! Juste au moment où il allait se passer quelque chose.

Ah oui, ce fichu vote pour désigner un geôlier. Comme si cela allait suffire pour se protéger d'un sorcier maléfique. Mmmfff, pauvres fous.

Heureusement, lui saurait bientôt. Oui très bientôt...

 

Il se dirigea en titubant vers la pièce qui lui avait été assignée, ignorant ostensiblement le regard réprobateur des gardes en faction. Il était grand temps d'aller dormir. Oh oui, grand temps... Et demain tout serait plus clair, sûrement.

 

 

 

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L'aurore n'apporta à la capitale que de la lumière et aucune réponse.

 

Après quelques ablutions, lorsque Zenobia se fut habillée (seule!) et fut enfin parvenue à enfiler les pantoufles de vair mises à sa disposition, des machins élégants et étroits que quelque idiote de bonniche avait cru bon de rapatrier de sa garde-robe dans son appartement provisoire, elle entreprit, manquant de laisser échapper un cri de douleur à chaque pas, de regagner l'antichambre où les débats avaient eu lieu la veille. Au bout de quelques mètres, laissant échapper un juron emprunté à son époux, elle se laissa glisser le long du mur jusqu'au sol pour les arracher de ses pieds enflés et les balancer par une fenêtre ouverte.

 

Le Crom! rageur résonna dans les quartiers du palais réservés aux suspects comme il l'aurait fait dans un tombeau.

 

Nus-pieds, Zenobia, pénétra dans la salle, cherchant du regard un visage familier et de quoi manger.

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Les quelques heures de demi-sommeil que Zelata s’était offertes en ses appartements - à savoir la loge délicieusement spartiate dédiée à la garde des cachots - lui avaient, à défaut d’une révélation, inspiré la volonté d’en finir rapidement avec cette mascarade.

S’il paraissait évident qu’une forme de magie était à l’œuvre, tous pouvaient en être, si ce n’est la source, du moins le vecteur. Demeurait donc la question cruciale du motif, sur laquelle il serait difficile de trancher par instinct.

A ce stade de sa grossesse, Zenobia ne pouvait ignorer qu’elle portait une fille. Aussi, ni la mort du Roi, ni sa momentanée faiblesse, n’auraient pu lui apparaître comme un avantage sur la couronne, se voulant au contraire la promesse d’une éviction brutale pour elle et sa progéniture.

Si Tengri lui inspirait plutôt confiance, Zelata se demanda toutefois comment un Conan réputé sans attaches, de surcroît avec le parcours erratique qu’on lui devinait, pouvait se prévaloir subitement d’une nourrice, à moins que ce ne fût qu’un titre licencieux, hypothèse peu probable au regard du manque de souplesse de la vieillarde et des goûts, plutôt convenus, du Cimmérien.

La "gardienne" prit dès lors sur elle d'approcher Tengri pour lui demander, avec toute la bienveillance dont elle fût capable en de telles circonstances, quelle était exactement la nature de son lien avec Conan et comment elle avait pu se retrouver auprès de lui après tant d'années.

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J'ai regagné la paillasse du soldat de garde. Il se trouve que c'était de toute façon mon tour cette nuit.

Cependant, vu la situation...la confiance règne...on a "dispensé" le soldat Rumio de son rôle.

2 autre gardes ont pris place devant l'entrée des appartements.

 

Et la sorcière...heu pardon Zelata qui se retrouve geôlière !!?? mouais...permettez moi de douter du raisonnement de la reine.

On cherche un sorcier maléfique... je vais leur rappeler, au cas où.

Et vous choisissez de mettre une ...sorcière réputée... au plus pres du conseiller du roi, pour désigner d’éventuels coupables !

dites moi, on a un peu plus de sens commun chez les paysans Poitainiens où y a une subtilité qui m'échappe ?

 

Je n'ai pas trouvé le sommeil. A y réfléchir, c'est quand même un collègue qui a été la première victime de ce "sort ". A une nuit prés, c’était moi le traitre ! Vu le traitement réservé à mon condisciple ce matin...je l'ai échappé belle...

Bon je vais glisser 2 mots à Tolan, c'est le seul que je connais un peu. Non ! pas uniquement en beuverie. On a quand même partagé des combats lors de la reconquête du Roi. Enfin de loin, je n'étais pas dans la garde rapproché de Conan, mais au moins je sais de quel bois il est fait !

Et puis il y a ces 2 mystérieux personnages, que l'on a seulement entrevue. Ils ont l'air d’être un peu trop discret, Ils m'intriguent, Peut être devrions nous chercher de ce coté...

 

Modifié par napophil
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Eurytheus s'éclaircit la voix : " hum ... " 

Il fit un pas en avant, et regarda autour de lui.

Puis il dit, d'une voix sûre : " S'en prendre à notre Roi ne peut être que l'oeuvre d'un fou, d'un esprit faible."

Il reprit : " Je suis désolé, mais pour moi, un soldat me semble l'évidence première. Ils n'ont pas la vivacité d'esprit d'homme ou femme cultivés, ni la sagesse d'érudit. Leur cervelle est plutôt solide face à l'alcool, mais c'est bien le seul avantage qu'elle a...". 

"Mes mots sont durs, mais avouons qu'il s'agit là de vérité."

"Je l'aurai vu comme geôlier, vous n'en voulez pas. Je vous propose à présent Rumio comme auteur de ce méfait. La soldatesque a bien souvent trahi ses nobles et rois. L'Histoire ne fait que se répéter. Je vote Rumio."

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