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Bandes-dessinées / Comics / Manga


Foussa

Messages recommandés

Le 04/06/2018 à 10:16, Barbi a dit :

Black Science, j'en ai lu 4 sur 7, on ne sait pas a quoi s'attendre et on se fait trimballé autant que les persos, sympa sans etre un gros coup de coeur

 

Lu. J'ai été happé.

 

Typiquement ce qu'une histoire de science fiction avec un scénariste qui pense le truc de bout en bout peut donner.

Et pour ne rien gâcher, il y a des belles mises en scène d'une case à l'autre.

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Le 23/01/2024 à 15:29, Aerth a dit :

 

Lu. J'ai été happé.

 

Typiquement ce qu'une histoire de science fiction avec un scénariste qui pense le truc de bout en bout peut donner.

Et pour ne rien gâcher, il y a des belles mises en scène d'une case à l'autre.

Complètement d'accord, lu au fur et a mesure de la sortie a partir du 4, les bases de l'univers, les persos et la conclusion en font une super saga, a déguster avec une soupe a l'oignon  😉

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Burn the House Down de  Moyashi Fujisawa

 

Plutôt du genre thriller, une jeune femme enquête 13 ans après l'incendie qui a ravagé sa maison en s'infiltrant...dans "sa" maison. Elle suspecte l'ancienne amie de sa mère et se fait embaucher comme femme de ménage. Or après l'incendie, son père a divorcé de sa mère et s'est remarié avec cette amie en coupant les ponts avec ses deux filles. Enquête infiltrée avec la tension que ça implique et des personnages qui prennent de l'épaisseur à chaque page. De la bonne ouvrage.

 

Le manga est fini au Japon en 39 chapitres et le 4ème tome est sorti en France (il y en aura 5, peut-être 6).

 

Le 07/01/2023 à 15:28, Edrahil a dit :

Adabana - Tome 1   Adabana - Tome 2   Adabana - Tome 3   Adabana T1/2/3 de NON (série complète en 3 tomes).

 

Merci du conseil, très bonne lecture qui peu se rapprocher un peu de Burn The House Down (mais avec une thématique moins funzo).

Modifié par Aerth
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  • 1 mois après...

Pour vous les rôlistes, le denier épisode en VO de Docteur Strange est un bonheur :

Révélation

L'univers de D&D existe réellement !

Stephen Strange (classé Sorcier) assemble son équipe parmi les anciennes séries de Jed McKay : Black Cat est la Voleuse, Hunter's Moon est le Prêtre, Taskmaster est le Guerrier

Excellent idée !

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Ces derniers temps voici ce qui m'est passé devant les yeux.

 

CEUX QUI BRULENT   Ceux qui brûlent de Nicolas Deghdani.

 

Résumé éditeur : “Une ville rongée par le crime et l'acide... Les boss ont eu la brillante idée de refourguer à Alex ce boulet de Pouilloux, et c'est pas un cadeau. Faut dire que la police grouille de machos de la pire espèce, qui n'hésitent pas une seconde à reléguer Alex au rang de gamine faiblarde. Alors elle a beau être inspectrice, autant dire que les gros poissons, c'est pas pour elle. Mais elle sait ce qu'elle vaut et elle ne compte pas en rester là. Justement, le timbré qui s'amuse à terroriser les honnêtes gens, en brûlant ses victimes à l'acide, court toujours... Une occasion en or pour la jeune policière de prouver sa valeur ? Ou un guet-apens dont personne ne sortira indemne ?

 

Un roman graphique qui a un certain charme artisanal. Le dessin comme le montre la couverture n’est pas détaillé et a un aspect “affiche” qui va à l’essentiel. Dans son ensemble très sombre, les traits sont raccords avec l’histoire qui n’est pas des plus guillerettes. On habite un univers où la noirceur des âmes est mise à nu. L’histoire à proprement parlée, navigue justement entre traumas et complexes des personnages principaux ; c'est une enquête qui occupe logiquement la place de fil rouge, de trame majeure sur lequel tout l’ouvrage se déroule et se charpente. Normal (!) pour un bouquin policier.

Histoire complète en un seul tome, elle a pour elle un certain charme. Toutefois, malgré toutes ses qualités et le plaisir pris à la lecture, je dois confier que je n’aurais pas boudé sur un plus grand développement des traumatismes et de la psychologie du binôme policier. Mais je dois aussi reconnaître qu’il en est dit, montré et suggéré suffisamment pour que nous lecteurs, nous nous fassions une idée précise des enjeux psychologiques. Pour ce point ce sera alors qu’un semi grief. Pour moi le vrai défaut de Ceux qui brûlent est ce trop grand classicisme que je lui ai trouvé : une enquête qui se déroule jusqu’à résolution sans réelle surprise. J’aurais souhaité un petit quelque chose scénaristique qui le fasse sortir de l’ordinaire : un petit retournement, une surprise… quelque chose qui fasse que nous opinions du chef devant cette découverte. Sans ça, c’est très classique. Elle se cantonne à la catégorie des bonnes lectures faites avec plaisir mais qui va peu à peu glisser dans mon esprit dans les limbes de l’oubli.

 

Mobuko No Koi T05  Quand Takagi me taquine T13  Quand Takagi me taquine T14  Yawara - Tome 14  Love X Dilemma T22 - Édition spéciale  Sexy Cosplay Doll - Tome 11

 

Mobuko no Koi T5 et Sexy Cosplay Doll T11 : l'intrigue déroule son propos attendu entre classique et léger ronron. Toujours à deux doigts du niais et/ou du poussif dans les caractères. C'est un genre en soi. On apprécie ou pas, moi ce sont des lectures de fond que j'aime beaucoup. Edrahil éternel jeune fille en fleur au fond de lui-même  😁.

 

Quand Takagi me taquine T13 et T14 : je pourrais revenir ici vingt fois, vingt fois je vous dirais combien cette série sait mettre en musique cette grammaire des sentiments du non-dit sentimental sous ses atours enfantins et son exécution. Une éternelle bonne surprise à chaque lecture d'un nouveau tome.

 

Yawara T14 : avec le tome précédent l'auteur a atteint la synthèse de toutes les intrigues et thèmes déployés. Tout désormais avance de façon égale (me semble-t-il) à chacun des tomes : les histoires autour du judo et Yawara, du judo et des amis de Yawara, les histoires de cœurs, les histoires satellites...

 

Love X Dilemma T22 : bien heureux de pouvoir m'acheminer tranquillement vers la fin de cette série (28 tomes). On avait connu une "pause" de deux ans dans la publication des tomes en vf ; cela a repris un cours normal de parution depuis le T19. Tant mieux.

 

Hinamatsuri - Tome 1 (français)  Hinamatsuri - Tome 2  Hinamatsuri - Tome 3  Hinamatsuri - Tome 4  Hinamatsuri - Tome 5  Hinamatsuri - Tome 6

 

Hinamatsuri - Tome 7  Hinamatsuri - Tome 8   Hinamatsuri T1 à 8.

 

Résumé éditeur : “Un jeune yakuza voit tomber un étrange objet ovale dans son appartement. En sort une petite fille totalement inexpressive appelée Hina, dotée de puissants pouvoirs psychiques qu'elle utilise pour forcer Nitta (un dangereux yakuza) à l'héberger chez lui !

 

Hinamatsuri c’est d’abord pour moi la découverte de l’animé. Grosse surprise et plaisir à sa découverte, il m’a donné envie de me mettre au manga. C’est chose rare cette démarche. La surprise vient du ton global de l’animé/manga. Le personnage de Hina est à lui seul un gros prétexte à comédie : son inexpressivité, ses réactions, son comportement… Tout nous situe à la frontière permanente du nawak. Je me posais la question de savoir si en lisant et découvrant l'œuvre papier j’allais ressentir tout ceci par rapport à sa version animée. Dans un premier temps : difficile de juger, je voyais l’animé défiler dans ma tête ; mais arrivé dans mes lectures à de l’inédit par rapport à l’anim’, ça reste bien fun. En fait, pour tout dire, Hinamatsuri me rappelle ces animés d’antan sans réel enjeu, où seul le souci de la drôlerie primait. Et encore, je serais même bien sévère de considérer Himatsuri comme cela. En effet, il y a en filigrane par l’entremise d’un personnage tout un discours dressait sur la pauvreté et le monde des sdf au Japon qui détonne dans l’ambiance du manga. Je ne saurai trop conseiller l’animé pour vous faire une idée.

 

Testosterror   Testoterror de Luz.

 

Résumé éditeur : “Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète ! Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif.
Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre. Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ? Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ? Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ?


Du pur délire sur plus de 300 pages. Mais le délire nawak n’empêche pas le fond et le propos “intelligent”. Tout est dit dans le résumé ; je ne vais pas revenir sur l’histoire à proprement parlé. En revanche, il sera aisé de voir que Luz brasse dans ce roman graphique de très nombreux thèmes ayant marqué et/ou restant marquant encore dans le monde : pandémie du covid, guerre en Ukraine, revendication féministe, environnement, nutrition… Tout se télescope joyeusement dans cette œuvre généreuse où les thèmes peuvent se répondre les uns aux autres en termes d’inquiétudes et de questionnement qu’ils suscitent. Cela fourmille de détails d’arrière-plan qui soutiennent le propos d’ensemble.  Il y a de la référence et du glissement sémantique vraiment ingénieusement trouvé et développé. Exemple : certains hommes se sentant menacé par le mouvement féministe finissent par développer un discours de résistance, un sentiment de déclassement et une logique proche du KKK. On le voit se mettre en place au long cours dans l’ouvrage. [Pour en avoir déjà discuté avec des personnes l’ayant lu, cette réf. leur est passée complètement au-dessus. Dommage ! Elle dit beaucoup. Le mouvement de résistance s’appelle en plus le HHH. C'est plutôt clair.] En gros si vous voulez un gros bouquin généreux (en image et en verbe (= y a à lire !)) brassant une multitude de thèmes sociétaux et navigant dans une veine humoristique, Testoterror aura été pour moi une lecture inhabituelle mais très agréable.

 

The Nice House On The Lake tome 1  The Nice House On The Lake tome 2   The Nice House on the Lake T1 et T2 de J. Tynion IV.

 

Résumé éditeur : “Tous les conviés connaissent Walter - enfin, ils le connaissent un peu, en tout cas. Certains l'ont rencontré dans leur enfance, d'autres l'ont rencontré quelques mois auparavant. Et Walter a toujours été un peu... absent. Mais après une année difficile, personne n'allait refuser l'invitation de ce dernier dans une maison de campagne située à l'orée d'un bois et avec vue sur lac. C'est beau, c'est opulent, c'est privé ? de quoi supporter les petites combines et les surnoms bizarres donnés par Walter. Mais ces vacances de luxe revêtent très vite des airs de prison dorée.”

 

Il est amusant après avoir lu le diptyque de lire ce résumé. On se rend compte combien ce n’est pas que ça l’histoire de The nice house on the lake. 
Ce que j’ai trouvé génial et m'a beaucoup plu c’est l’aura de mystère qui englobe toute l'œuvre. L’histoire posée, carrée, claire, laisse entrevoir encore et systématiquement une multitude de questionnements qui font justement l’histoire elle-même. C’est ingénieux, et chaque personnage habite à sa façon une part de ce questionnement. Les personnages le vivent, s’interrogent et l’incarnent comme autant de facettes du mystère global : quel est véritablement ce lieu ? qui est Walter ?
Je redis que j’ai adoré. Mes craintes reposent sur la suite. Je crains (comme souvent dans ce type d’histoire) que l’auteur ne parviennent pas à produire une fin qui soit aussi grandiose que le mystère ressenti et déployé durant toute l’intrigue. J’ai peur d’un effet “content du voyage proposé mais pas de l’arrivée” (jurisprudence Gideon Falls). Ou qu’on tombe dans le prêchi-prêcha méta-physico-philosophique. J’espère me tromper royalement…. Pour l’heure, ce tome 1 et 2 sont excellents, je n’ai pas boudé mon plaisir mais si j’avais en tête ces craintes pour une fin future.
 

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Voici la suite de mes retours de lectures ces temps-ci :

 

Conan le Cimmérien - Le Maraudeur noir   Conan : Le Maraudeur Noir.

 

J’ai lu tout Conan plusieurs fois mais je confesse avoir tendance à confondre les nouvelles. Je ne sais jamais quel personnage apparaît où, et dans quelle histoire…
Et là avec Le Maraudeur Noir, j’ai eu plus qu’avec toutes les autres, l’impression que je découvrais cette histoire : je n’en avais aucun souvenir.
Avec cette collection chez Glénat, pour ma part chaque tome se présente comme une découverte : entre les dessins que j’aime bien et ceux qui me laissent froid, voire même que je n’apprécie pas des masses, j’ai l’impression d’être mis à chaque parution dans un a priori d’humeur différent. L’avantage est qu’abstraction faite du dessin, n’est retenue que l’histoire. Si je trouve souvent trop courtes ces bd parce que je sens que les auteurs doivent comprimer l’intrigue et le développement, ou tout au moins faire des concessions pour que tout tienne dans la pagination, Le Maraudeur Noir m’a donné l’impression d’un temps d’intrigue “long”, grâce à plusieurs petits arcs narratifs ou unités de lieux différents. Ça donne un peu d’ampleur et décomprime l'ensemble, c’est ce que j’aime dans ces adaptations : celles qui parviennent à restituer l’ampleur des aventures de Conan telles que je me les figure.
 

Blacksad, tome 1 : Quelque part entre les ombres   Blacksad T1 - Quelques part entre les ombres de JD. Canales et J. Guarnido.

 

Blacksad c’est typiquement le genre de lecture qui fait partie de celles dont j’ai conscience qu’il faut les avoir faites. Passée l’appréhension d’être déçu devant l’unanimité que semble représenter une telle œuvre, c’est à mon tour que j’ai attendu d’être sous le charme de l’histoire. Après quelques pages, et bien je dois dire que le charme a opéré ; si j’étais septique quant à l'apport de l’anthropomorphisme dans l’histoire globale (je ne suis pas sûr, d’ailleurs, d’avoir été pleinement convaincu), c’est bel et bien l’histoire qui m’aura ravi. J’ai retrouvé le plaisir des lectures des polars d’antan à la Raymond Chandler que j’apprécie tant. Très classique dans sa trame et son déroulé, je me rallie à la masse pour en reconnaître toutes les qualités. Mon bémol demeure quand même qu’au terme de ce premier tome, je ne perçois pas ce que cet usage de l'anthropomorphisme apporte fondamentalement. Je me doute que cet aspect ressortira avec la lecture des tomes suivants, mais là, en l’état, pour moi c’était cosmétique. Je suppose que son succès provient aussi un peu de cette démarcation esthétique qui claque : c’est beau et bien troussé. Tout simplement.

 

Le Puits   Le Puits de W. Jacob et F. Choo.

 

Résumé éditeur : “Li-Zhen mène une vie simple dans son archipel. Celle que tout le monde appelle Lizzy veille sur son grand-père et leurs chèvres, entretient des sentiments pour une jeune fille qui travaille sur le bac et évite le plus possible le brouillard et les monstres qui s'y cachent. Son existence bascule le jour où elle vole une poignée de pièces dans un puits sacré. Le puits exige alors d'être remboursé, non pas argent, mais en souhaits... S'en suit alors une quête qui amènera la jeune fille à affronter des puissances magiques autant que des souvenirs enfouis…

 

Lecture coup de cœur ou peut-être “grosse surprise”. La couverture pas forcément très jolie m’a attiré… et je me suis laissé tenter. J’ai pu découvrir un conte qui par son histoire m’aura permis de m’attacher au personnage principal d’une façon vraiment singulière. A la lecture de ses aventures et ses pérégrinations, j’ai vraiment tremblé pour qu’il ne lui arrive rien de mal tellement je ressentais son bon cœur et sa naïveté dans ses actions. J’ai pleinement vécu le conte et l’adversité qui nous est dépeint dans les pas de l’héroïne. C’est simple et efficace. Ça me raconte une histoire, chuis à fond dedans ; j’en demande pas plus. J’ai adoré.

 

Boy's Abyss - Tome 6   Boy's Abyss - Tome 7   Boy's Abyss T6 et T7.

 

Même si c’est une lecture dans la continuité d’une intrigue plus vaste, faut quand même dire qu’avec Boy’s Abyss c’est un concours Lépine de la lose, de la veulerie, de la mesquinerie… Y a pas une éclaircie d’espoir dans l’histoire. On dirait que tous les personnages sont pourris jusqu’à l’os et que toutes personnes tentant d'échapper à cette petite ville où l’entre-soi et les secrets règnent en maître, échouera par un concours de circonstances qui confère à la fatalité. Moi ça me fait presque penser à un dôme. Ils ne savent pas qu’ils sont dedans, cherchent à s’en échapper, et toujours, pour une raison ou une autre, ils en sont ramenés. Oeuvre fascinante par et pour cette noirceur ambiante. Ça reste une lecture “spéciale” quand même.
 

Reckless - Descente aux enfers   Reckless T5 - Descente aux Enfers de E. Brubaker et S. Phillips.

 

Usage du bot Brulips c’est très bien !
 

Rick & Morty, T1 : L'Intégrale T1   Rick & Morty T1 - Intégrale.

 

Que dire ? Du Rick & Morty quoi ! Cette série est annoncée en 7 tomes. Le septième tome qui doit clore cette collection sera un tome rassemblant les histoires Rick & Morty spécial D&D. Bref du bon. La tranche des bouquins fera une frise une fois la série achevée.
 

Friday - Tome 01   Friday - Tome 02   Friday T1 et T2 de E. Brubaker et M. Martin.

 

Résumé éditeur : “Quand Friday Fitzhugh revient à Kings Hill pour les vacances de Noël, la neige tombe à gros flocons… Elle qui a passé son enfance dans cette petite ville à élucider des mystères en tout genre aux côtés de son meilleur ami, Lancelot Jones, pensait bien avoir tourné la page en entrant à l’université. Mais il lui suffit de revoir Lancelot pour se laisser embarquer dans une nouvelle aventure ! Petit prodige local mal-aimé de tous, ce garçon a toujours su résoudre les affaires les plus occultes de la région avec la bienveillance du shérif local. Pour autant leurs retrouvailles n’ont rien d’idyllique et malgré le lien fort qui les unit, les non-dits subsistent… Ils ne sont plus des enfants désormais. Pour l’heure ce qui inquiète Friday c’est cette étrange apparition dans les bois environnants !

 

Du Ed Brubaker -avec Marcos Martin- dans une veine différente du polar classique habituel qui a fait sa renommée avec S. Philips.
Cette différence fait l’effet d’un courant d’air frais pour moi. Animé par une envie de faire un récit young adult comme l’auteur le confie dans une postface, c’est tout le décorum habituel qui est décliné version young adult pour coller à cette nouvelle atmosphère plus douce, fantaisiste et moins sombre. Je dis fantaisiste parce que le fantastique s’invite dans l’histoire et participe au mystère général. J’ai trouvé l’ensemble de la narration très bien construite. C’est hyper fluide. Le découpage est top : l'œil file tout seul d’une case à l’autre aidé par un dessin (que j’ai beaucoup aimé) et une narration qui se font parfaitement écho. Au terme de ma lecture du deuxième tome, j’attends avec impatience le troisième (et normalement dernier) pour voir comment ce dernier réussira à synthétiser ces deux premiers tiers très très bien conduits.

 

Ecuyère   Écuyère de S. Alfageeh et N. Shammas.

 

Résumé éditeur : voir plus haut retour madcollector.

Le 03/01/2024 à 20:43, madcollector a dit :

Si vous aimez Adrian Alphona (Runaways & Ms. Marvel), vous allez être conquis

 

Lecture/conseil issu du dernier Apero BD ; au prochain, je porterai d'ailleurs un chapeau en papier d'aluminium pour éviter à madcollector de lire dans mon esprit et influencer mes lectures. C'est vrai que l'on retrouve dans cette oeuvre du Ms Marvel du temps où c'était bien.

Sinon j'ai envie de commencer par dire que c’est d’abord un beau livre : moyen format, épais, très coloré, aux feuilles épaisses. Les dessins sont top et très vivants. Ensuite pour ce qui est de la lecture et découverte : oui, c’est une belle surprise. On se sent vraiment embarqué dans ces paysages des temps anciens, entre réel, mythe et légende. C'est une histoire d' émancipation où les vies et les destins se révèlent noyautés par le poids des traditions et des préjugés. Notre jeune héroïne rêve de devenir chevaleresse. Malheureusement issue d’une condition inférieure, elle se heurte en premier lieu au refus familial qui argue avoir besoin d’elle au foyer. Ce n’est que le premier obstacle. Par la suite du récit, nous découvrirons comment le fantasme des passés glorieux des empires peut se fracasser sur le fantasme d’une vie rêvée personnelle au sein de la grande histoire d’un pays, d’un empire.. Sont renvoyées dos à dos la petite histoire personnelle et l’Histoire avec un grand H. Désillusion et questionnement identitaire viennent charpenter et traverser tout le récit de cette émancipation avec humanité. La persévérance, la candeur et la drôlerie d’Aiza font de la lecture un moment très agréable où l’impression d’être à ses côtés est grande. Toute la galaxie des personnages secondaires n’est pas en reste et apporte beaucoup de vie.

 

Maux mêlés - tome 1 (01)   Maux mêlés - tome 2 (02)   Maux Mêlés T1 et T2 (série complète en 2 tomes).

 

Résumé éditeur : “Maux Mêlés met en scène le quotidien d'adolescents qui, à cause de leurs blessures, ont du mal à s'ouvrir aux autres. Avec douceur et poésie, la mangaka croque leur apprentissage, avec un style graphique particulièrement charmeur !
Tsukasa Ayase est en deuxième année de lycée. Plus jeune, elle a été traumatisée par un de ses camarades d'école... Depuis, elle fuit les interactions avec les garçons. Habitant avec son père et ses grands-parents, son quotidien va être chamboulé quand, à cause de la baisse du tourisme dans sa région, l'auberge dans laquelle elle vit va devenir une pension familiale pour lycéens. Du jour au lendemain, elle devra, bien malgré elle, cohabiter avec deux camarades d'école. Mais l'un d'entre eux semble aussi enfouir dans son cœur une douleur inavouée…


Moyen. Un 11/20 pour moi. Je n’ai pas réussi à me passionner pour ces relations et ces traumas. La faute peut-être à des personnages par trop caricaturaux et/ou, en ce qui concerne les deux personnages masculins principaux, des personnalités et des attitudes qui m’ont irrité. 


 

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  • 3 semaines après...

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Goodnight Paradise - disponible en France chez Panini

Un polar noir atypique: la narration se fait du point de vue d'un alcoolique SDF... Il tombe sur un cadavre en cherchant de la nourriture et résoue le meurtre d'obsession en obsession, le lecteur a conscience des biais du personnage et de ce qu'il loupe sans jamais avoir la photo complete.

Le bouquin m'a particulierement touché par certains dialogues que j'ai vécu, si vous avez un alcoolique dans votre entourage, ce récit est aussi un témoignage que ce que vous pouvez subir est directement lié a la dépendance a l'alcool (cela ne dit pas si ces comportements changent si on s'en sort...)

 

https://www.bodoi.info/goodnight-paradise/

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Il y a 11 heures, Barbi a dit :

Un polar noir atypique: la narration se fait du point de vue d'un alcoolique SDF... Il tombe sur un cadavre en cherchant de la nourriture et résoue le meurtre d'obsession en obsession, le lecteur a conscience des biais du personnage et de ce qu'il loupe sans jamais avoir la photo complete.

 

Lu en 2021 quand il était sorti. Sa noirceur m'avait marqué.

Sans me souvenir de l'histoire précisément je me souviens combien l'alcoolisme, la pauvreté ou encore toute forme de déchéance prononcée, apparaissaient comme un marqueur d'invisibilité. S'il n'y avait pas le lecteur pour prêter de l'attention à ce sdf, c'est un pnj insignifiant dans ce récit alors même que c'est lui qui le fait vivre et avancer. J'avais apprécié ce type de "héros particulier".

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Elric T5.

 

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Intitulé "le nécromancien", ce 5éme volume reprend plus ou moins le contenu du recueil éponyme écrit par Moorcock.  Ce tome lance d'ailleurs le second cycle d'Elric en BD. deuxième cycle comprenant 4 volumes (ce "Necromancien', T6 "La Sorcière dormante", T7 "L'épée Noire" et T8 "Le Cor du Destin") est intitulé "Tanelorn" et devra suivre la saga, pratiquement comme en littérature, jusqu'au dénouement funeste.

 

Alors, autant, j'étais super emballé au lancement du projet et à la lecture du T1, autant, je suis plus mitigé avec ce T5. Déjà, la dream team du début à connu plusieurs remaniements, suite à des "divergences artistiques". Bilan, le graphisme très chiadé des premiers épisodes est maintenant plus commun. Le visage d'Elric en particulier tire plus vers le sadique psychopathe que vers le garçon torturé un peu juvénile du début. Normale, il a vieilli... patati patata. Peut être, n'empêche que visuellement, je moins convaincu. 

Côté scénario, oui, on continu de relire. c'est à dire donner une version un peu alternative, plus moderne, plus 3éme millénaire, mais là, je sens le pas de course se profiler. En effet, autant le premier cycle à savamment et intelligemment "réécrit" l'histoire d'"Elric des Dragons", autant je voit ce 2éme cycle avec l'a seule ambition de clôturer l'affaire au mieux et au plus vite, et ./

J'attendais 3 cycles: dont un deuxième sur les érrance d'Elric dans les Jeunes Royaumes et un dernier sur l'apocalypse fatidique. En lieu et place, il y aura un second Cycle un peu mené à la hussarde.

 

Je comprend que les impératifs éditoriaux et les déboires de l'équipe artistiques obligent à moins "soin", je n'en reste que davantage perplexe, vu l'ambition affichée au lancement du projet.

 

Reste que sans être mauvais, ce T5 renvoi une série promise au panthèon de la fantasy au rang de banale. 

 

NB, le Hawkmonn édité en parallèle ne m'a pas convaincu du tout... Moorcock en vache à lait de l'édition BD, ça fout un peu les boules quand même...

 

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Je vais etre bref parceque ça mérite pas plus:

The Filth, de Morrison et Weston: évitez!

 

La frustration est digérée, je vais développer un peu: Morrisson essaye de faire du vulgaire/provoc avec une intro assez indigeste sur une super agence qui nettoie les trucs vraiment crades, s'ensuie 6 mini "aventures" de 2 chapitres chacunes dans lesquels les enjeux peuvent parfois faire sourir mais n'engage jamais le lecteur. Le dessin et correct et m'a presque poussé a aller au bout mais j'ai abandonné au deux tiers ...

Modifié par Barbi
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  • 2 semaines après...

Dernières lectures variées comme je les aime :

 

Love X Dilemma T23 - Édition spéciale   Toilet-bound Hanako-kun T06   Toilet-bound Hanako-kun T07   Les Brigades Immunitaires T06   Ranma 1/2 Vol.01, Lingua francese   Ranma 1/2 - Édition originale - Tome 02   Ranma 1/2 - Édition originale - Tome 03

 

-Love X Dilemma T23 : on approche gentiment de la fin de la série. C’est toujours à mon goût plaisant à suivre. Toujours étonné toutefois de constater qu’un auteur puisse aussi proche de la fin d’une série (au T28), s’accorder encore le droit d’ouvrir un nouvel arc narratif et chambouler encore l’équilibre de ses personnages. Après, c’est un peu la marque de la série cette valse des sentiments.

-Toilet Bound Hanako-kun T6 et 7 : lecture de suivi d’une série que j’aime -découverte grâce à lug- et que j’ai appris à apprécier au fur et à mesure des tomes. Lecture que je fais au long cours de temps en temps. 
-Les Brigades Immunitaires T6 : dernier tome de la première série. [Première série parce qu’ensuite il y a eu un spin-off Les Brigades Immunitaires - Black.] Globalement sur la première série, sans avoir apprécié de ouf, j’ai plutôt aimé faire cette lecture. Sorte de Il était une fois la vie manga, c’est assez similaire mais tout à fait différent. Plus accès science et précision du propos. Je ne pense pas continuer avec la série spin-off.

-Ranma 1/2 T1/2/3 quel plaisir de lire ce classique qui me rappelle tant le ton des anim’ de mon enfance au Club Do. C’est vif, drôle, grimacier, généreux, polisson… et ça s’assume comme tel. Je passe vraiment un bon moment de lecture à chaque tome.

 

LES GUERRES DE LUCAS   Les Guerres de Lucas de L. Hopman et R. Roche.

 

Résumé éditeur : “ Scrupuleusement fidèle à la réalité historique, méticuleusement documenté, Les Guerres de Lucas met en scène l’invraisemblable épopée de George Lucas, enfant rebelle passé à côté de la mort, prodige du nouvel Hollywood et visionnaire indomptable.
Une exploration inédite des coulisses de Star Wars, de l’enfer du casting au tournage cauchemardesque, où querelles entre acteurs, histoire d’amour secrète et désastres en pagaille jalonnent le quotidien. Un bourbier gigantesque dont sortira pourtant une œuvre majeure qui changera à jamais le cinéma.
Les Guerres de Lucas est une plongée en apnée dans les affres de la création, intense et poignante, mais drôle malgré tout. Making of ultime, success-story jouissive et leçon de cinéma, une ode à la magie de l’enfance et à la persévérance.

 

Alors ça, c’est une très belle surprise ce roman graphique. Je l’avais repéré et pris à sa sortie. Mis dans la liste des “à lire bientôt”. Puis on a commencé à en parler dans les médias comme un “ livre coup de cœur”, il a eu quelques mises en lumière toujours à son avantage, je me suis donc attelé à sa lecture un peu plus hâtivement que j’allais le faire.
Ben je peux confirmer maintenant. Il est très bien ce bouquin. Il est passionnant de bout en bout. Il parvient à synthétiser en une seule histoire toutes ces anecdotes, ces reportages, ces documentaires, ces autres livres que j’ai pu lire sur le sujet Star Wars, ce qu’est George Lucas et ce que cela représente pour lui et l’impact pop-culturel de l'œuvre.
J’ai trouvé fascinant ce qui pour moi apparaît en toile de fond de “l’histoire générale” du bouquin : l’émergence de ce qu’on appellera le Nouvel Hollywood. Les Guerres de Lucas parvient à nous faire ressentir toute la friction et l’incompréhension d’un Hollywood daté, géré par des vieux messieurs ne sentant plus l’air du temps et en complète rupture avec les aspirations et visions de nouveaux auteurs plus représentatifs de ce qu’attend un public “jeune”.
Je voudrais encore en parler mais je vais me taire, vous enjoignant plutôt à vous laisser tenter par ce livre synthétiquement romancé avec un certain sens du spectacle et du suspens. Comme beaucoup d'autres, c'est une super découverte pour moi.

 

Heart program T01   Heart Program T1 d'Hinata Nakamura (série complète en 4 tomes).

 

Résumé éditeur : “Kyû Usami vit seul avec sa mère. Un jour d'été, il voit débarquer chez lui un robot qui ressemble à s'y méprendre à une jeune fille. Cette créature est venue étudier l'âme humaine, et le jeune Kyû va rapidement se rendre compte qu'on peut facilement tomber amoureux d'un être pourtant dépourvu de cœur…

 

L’année dernière j’avais découvert “De l’autre côté de l’horizon”, série complète en 3 tomes de la même auteure et cela avait été un de mes coups de cœur de l’année. Le sentiment d’avoir lu et trouvé ce que je cherche et recherche sans cesse, d’être tombé sur une pépite à mes yeux.
Ayant repéré sa nouvelle série (Heart Program prévue en 4 tomes), je me suis logiquement lancé dans celle-ci. Bien m’en a pris puisque la lecture de ce premier tome m’aura ravi. J’ai retrouvé toute la simplicité et le style de la mangaka qui sait avec brio croquer ce que j’appelle la grammaire des sentiments et les rendre visibles à qui saura les voir et les interpréter. C’est toujours d’une infinie délicatesse et le sujet du rapport à l’IA en terme relationnel est un sujet qui me passionne. 
Pour l'heure, ce premier tome sait poser les personnages et les enjeux ; j’ai foi en l’auteure pour conduire son histoire dans la direction que j’attends, si tant est que je sache moi-même ce que j’en attends, sinon du plaisir de lecture. Très hâte de lire la suite.

 

Chobits T01   Chobits T1 de Clamp (série complète en 8 tomes).

 

Résumé éditeur : “À une époque où la technologie s’invite désormais dans tous les foyers sous la forme de “Personal Computers”, Hideki rêve lui aussi de disposer de l’un d’entre eux. Seulement, difficile pour le jeune étudiant fauché qu’il est de s’en procurer un ! La chance lui sourit le soir où il découvre un ordinateur jeté aux ordures, arborant les traits d’une splendide jeune fille. Problème : elle ne sait dire que “chii” ! Mais loin d’être cassé, ce PC dispose en fait d’un potentiel dont Hideki n’a pas idée et que beaucoup convoitent…

 

Avec Chobits j’ai souhaité continuer sur la thématique de l’IA et des rapports humains. Les réflexions viennent se loger exactement au même endroit : de l’interaction avec des IA à apparence humaine naissent nécessairement des phénomènes d’attachement de la part des êtres humains qui interagissent avec ces mêmes IA.
Chobits est une série qui a fêté ses vingt ans et s’avère toujours d’actualité. Contrairement à Heart Program plus posé et ancré dans un réel semblable au nôtre, Chobits est plus marqué par les tropes science-fictionnels : les câbles, les questions de programmes informatiques, les androïdes, le baragouin SF… On sent le “futur”, ce n’est plus tout à fait “notre” monde. Toujours dans le jeu de la comparaison : par rapport à Heart Program, Chobits se vautre dans l’imagerie manga avec force grimace, images et propos polissons, énergie cartoonesque… Donc thématiquement proches mais très différents quant au reste. Ce premier tome permet d’apercevoir les bases de l’intrigue, les personnages et tout ce vers quoi (peut-être) cela va tendre. Le ton y est posé et le mystère entourant la PC Chii se déploie et nappe l’ensemble de l’intrigue. Série complète en 8 tomes, les 7 autres sont commandés.

 

Black Science intégrale 1   Black Science - Intégrale T1 de R. Remender et M. Scalera.

 

Résumé éditeur : “Grant McKay, fondateur de la Ligue Anarchiste Scientifique, a accompli l'impensable en créant le Pilier, un artefact permettant à ses utilisateurs de voyager à travers les dimensions, au mépris des lois scientifiques conventionnelles. Seul problème : un incident technique est venu perturber la première expédition, piégeant Grant et son équipe entre les dimensions de l'Infinivers, à la merci de mondes plus hostiles les uns que les autres. Seule solution face à l'inconnu : aller de l'avant !

 

J’avais attendu la sortie des intégrales pour m’y mettre. C’est chose faite. 
J’ai toujours trouvé que les héros des séries de Remender s’en prenaient plein la mouille, je crois que je vais finir par valider cette statistique avec ma lecture de ce premier tome. Dans mon esprit j’avais beaucoup de mal à me détacher de Fear Agent et faire la démarcation entre les deux. Deux types en tenue de spationaute qui virevoltent de péripétie en péripétie, et qui encaissent à n'en plus finir... Dans mon esprit c’étaient les deux faces d’une même pièce. 
Toujours est-il que j’ai trouvé le récit très généreux en action, interaction et graphiquement superbe. L’édition en intégrale grand format accroît le plaisir de l’oeil et fait la part belle au dessin de Scalera.
J’ai hâte de voir ce qui va se passer par la suite ; pour l'heure, ce premier tome m’a paru quelque peu répétitif à enchaîner les sauts de dimension en dimension. Il m’a manqué quelque chose, mais je ne saurais dire quoi précisément. Peut-être que l'action et le déroulé se posent un peu et que la frénésie des sauts cesse un peu (?) Quand il y a trop d’action cela efface l’histoire à mes yeux. Mais c’est personnel ce ressenti. 

 

It's Lonely at the Centre of the Earth   It's lonely at the centre of the earth de Zoe Thorogood.

 

Résumé éditeur : “Dans une exploration artistique autobiographique, Zoe Thorogood dépeint six mois de son quotidien qui sombre au fil des jours dans une profonde mélancolie. Elle offre un regard intime et métanarratif sur son existence, celle d'une artiste dont la création est la raison de vivre, révélant sa lutte pour la santé mentale - à travers les hauts et les bas de l'anxiété, de la dépression et du syndrome de l'imposteur - alors qu'elle se forge une carrière prometteuse dans l'art séquentiel.

 

Gigantesque coup de cœur pour moi. Je sais par avance que ce sera une de mes meilleures lectures 2024. 
J’ai pris un immense plaisir à suivre les pensées de cette auteure. La mise en scène et/ou la mise en page sont pleines de trouvailles et de surprises, on ne s’ennuie jamais. L'œuvre que l’on pourrait croire sombre et neurasthénique s’avère finalement drôle, voire même à mes yeux très drôle, et dit aussi quelque chose de l’auteure. Les réflexions de Zoe pleine d’humour et faites parfois à l’emporte-pièce font souvent mouche. Le dessin et sa mise en scène participent à alléger le propos général qui reste quand même la dépression chronique. Après il ne faut pas s’attendre à une analyse approfondie de celle-ci. On arpente au côté de l’auteure son quotidien et ses doutes sans que ça ne vire à la sinistrose et l’explicatif à outrance. Presque envie de dire qu’il y a une légèreté dans le propos mais pas une légèreté du propos. Le ton détaché et plein d’auto-dérision de Zoe Thorogood permet cela. Ce n’est pas un ouvrage sur la dépression mais un ouvrage égocentré qui relate la vie sous l’emprise de la déprime. Ce n’est pas fait pour “s’identifier” je crois, ZT nous le fait comprendre et se montre même gênée par l’identification de certains lecteurs : le bouquin étant trop proche de l’ego trip pour avoir valeur d’universalité. 
Quoiqu’il en soit, identification ou pas je m’en cire, j’ai passé un excellent moment de lecture en compagnie de l’auteure.
 

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il y a 3 minutes, Edrahil a dit :

   Les Guerres de Lucas de L. Hopman et R. Roche.

J'étais passé à côté. Merci pour le conseil !

 

il y a 6 minutes, Edrahil a dit :

Chobits est une série qui a fêté ses vingt ans

Seulement 20 ans ?

J'en ai lu il y a biiiiiiien longtemps pourtant.

 

il y a 7 minutes, Edrahil a dit :

J’ai hâte de voir ce qui va se passer par la suite ; pour l'heure, ce premier tome m’a paru quelque peu répétitif à enchaîner les sauts de dimension en dimension.

C'est ce qui m'avait aussi fait lâcher la série à l'époque.

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il y a 3 minutes, madcollector a dit :

Seulement 20 ans ?

J'en ai lu il y a biiiiiiien longtemps pourtant.

 

Ouais ! tu m'as fait flipper que je raconte n'imp, j'ai vérifié : 2002 pour la première VF.

il y a 6 minutes, madcollector a dit :

C'est ce qui m'avait aussi fait lâcher la série à l'époque.

Ça me rassure un peu de lire ça. Merci.

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Je viens de terminer ça :

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Le Pitch : Il y a dix ans, le massacre connu sous le nom de Nuit du Fou coûta la vie à Batman, à Nightwing, au commissaire Gordon ainsi qu'au Joker... et a envoyé Catwoman derrière les barreaux. Une décennie plus tard, Gotham a changé et remisé l'héroïsme et autres phénomènes de foire au rayon des souvenirs encombrants. La nouvelle Gotham est plus propre, plus sûre... et désormais placée sous l'oeil vigilant du maire Harvey Dent et de ses Batcops. C'est dans cette nouvelle ville que Selina Kyle revient, marquée, avec en tête un dernier gros coup : les secrets enfouis de la Batcave et une ultime promesse faite à Bruce Wayne !

Mon Avis : Très bonne pioche que  ce Catwoman Lonely City.

Le mot qui me vient à l'esprit à l'issue de la lecture  c'est nostalgie : on retrouve certains héros de notre enfance vieillissant ,avec leurs douleurs articulaires , leurs doutes, leurs regrets et autres failles. Je ne sais pas si c'est le fait d'avoir moi-même passé les 50 ans mais je me reconnais dans ces personnages quand ils se souviennent de leurs gloires passées et se disent que c'était plus facile avant.Je ne connaissais pas plus que ça le personnage de Sélina Kyle,, j'en ai découvert plus et l'apprécie mieux.

Graphiquement, j'aime beaucoup ce style semi-réaliste gardant un aspect cartoon. Je trouve que l'auteur a très bien réussi  le vieillissement des personnages.

La préface indique qu'il a fallu 5 ans à l'auteur (qui s'est chargé du dessin et du scénario) pour faire ce livre, chapeau !

C'est un coup de coeur pour moi.

 

 

 

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