désolé, j'ai répondu un peu tard du téléphone, c'est pas forcément lisible/compréhensible... quelques clarifications:
Travail de commande: le directeur de collection paye un auteur ou dessinateur une enveloppe fixe pour un travail donné avec des royalties additionelles potentielles mais faibles en %, exemples: je pense que c'est la cas des bouquins Warhammer, en BD, les collections historiques
Chiffre d'affaire pris en compte par les éditeurs: toujours hors taxe, dans le livre, les prix étant bloqués par les éditeurs, c'est plus simple, quand il y a export, les calculs sont moins transparents et c'est un enfer pour le controle financier
Bande Dessinée franco belge: les droits sont divisés entre scénariste et dessinateur, souvent a part quasi égales parceque le scénariste est aussi "chef de projet/apporteur d'affaire" donc le boulot cumulé n'est pas que sur ce qu'on lit, cela m'avait beaucoup surpris, mais certains duos vont jusque 80/20 (ordre de grandeur en mode je pense que, ce ne sont pas des contrats que j'ai vu)
Comics/manga: le modele économique est complétement différent puisque les prix ne sont pas fixes, les royalties en % sont plus élevés (de 10 a 80%) mais sur une assiette plus floue, c'est sur les "net sales", donc chiffre d'affaire éditeur (donc prix distribution) duquel est retranché une liste variable de frais fixes, j'imagine bien comment cela peut finir a peau de zob
Pour revenir au propos initial, les premieres semaines (jours) sont en effet clés et cela donne aussi le budget marketing post lancement qui permet d'entretenir la machine. Les calculs pour le cinéma sont les plus publics et les ratios CA premier weekend/CA final sont impressionants de régularité.