Aller au contenu

Desparite

Membres
  • Compteur de contenus

    320
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par Desparite

  1. Rien a faire, le potentiel mémétique de cette figurine me semble indéboulonnable : VS
  2. Cool, même si j'ai quand même vachement hésité à déballer le scandale des Rocket Penguins.
  3. Dommage que tu aies revendu la V1, surtout si tu avais des extensions parce que le moteur du jeu brasse aussi les monstres et pièces de l'ancienne édition pour générer les scénarios. En fait la mise en place consiste à : - disposer tout le matos du jeu à portée de main, - démarrer Melodice, - choisir un scénario sur l'écran de démarrage - choisir et un perso et récupérer sa fiche carton et sa fig, - chopper les objets et indices de départ et se les répartir, - trouver et mettre en place une ou deux tuiles de départ, 10 minutes qui passent très vite et en avant Ginette ! Pour les débutants, les règles s'expliquent au fur et à mesure en priant pour que personne ne veuille éteindre un feu trop vite ni faire les poches ou pousser un personnage dans une case adjacente. Pour la mise en place ensuite, l'idée c'est de répartir le matos entre les participants et se répartir quelques rôles (celui qui lit en interprétant la voix de la petite vieille chelou, celui qui gère les pions, ceux qui cherchent les tuiles etc.) Ce qui mériterait vraiment une modif ou une règle de garage c'est un principe de succès automatiques. Un truc pour limiter le nombre de lancers de dés car à chaque tour presque tout le monde fait entre un et pleins de tests et souvent tous en même temps. Sur une partie longue, ça devient un peu abrutissant et tendinitogène. Au minimum, prévoir un pack de dés supplémentaires et/ou une appli de lancer de dés. Pour le reste, c'est de la balle immersive (pour joueur bourgeois ou incruste) (Madame devrait juste apprécier la fin de scénar, où on se coltine souvent un ou deux fous avec leurs objectifs de victoire secrets bien chlingos, souvent antagonistes, limite inquiétants.)
  4. Quand Foussa y rajoute un pot de Tamiya X27 Clear Red pour contrebalancer le goût du crapaud dans la bouteille et que toi tu la bois pour accompagner une tartine de foune de 3 ans d'âge.
  5. Baïam, en famille. C'est une BD collaborative dont on est les héros. Ca se joue à 4 max en interprétant jusqu'à 4 personnages avec chacun une spécialité (pro des énigmes, comprends les animaux, Shevatas du parkour, fort comme un Groot). Le truc c'est que 80% des illustrations de la BD sont identiques pour tous les joueurs, mais les 20% restant peuvent être : - légèrement différentes (permettant par exemple à la fille qui parle aux animaux de remarquer qu'elle peut parler avec la souris planquée à droite derrière les fougères) (faites un tour ici pour visualiser en illustrations) - complètement différentes pour illustrer les actions que seul le personnage peut réaliser. Il faut être observateur et de préférence aimer les énigmes qui vont du rébus jusqu'à la suite mathématique non euclidienne. Les enfants ne sont pas pénalisés puisque le degré de réussite de l'aventure tient compte de l'âge de chaque participants. La communication est aussi un aspect clé du jeu (surtout lorsqu'on bascule en mode fort boyard "la clé ! La clé ! viiiite" J'ai beaucoup apprécié faire découvrir ce pallier vers le jdr à ma fille et mon fils (8 et 10 ans) qui ont été super emballés. Principal problème : la très faible rejouabilité (comptez 2 parties - correspondant aux deux axes principaux de l'aventure - voire 3-4 pour ré-explorer en tentant avec un nouveau personnage). Après ça fait un très bon cadeau à ré-offrir/échanger. Problème secondaire ; pas d'appli pour calculer le score de victoire à la fin qui fait intervenir un nombre décimal. Mais compte tenu du prix, 25€, de la super ambiance pendant les parties et du fait que "C'est les Vacances" ™ , je ne regrette pas du tout l'investissement.
  6. Desparite

    salome-0029.jpg

    Ce matin, une sorte de lutin particulièrement agressif et aviné a déboulé dans mon bureau avec un gros patator visiblement modifié avec un réservoir de nitroglycérine. En jetant un coup d'oeil à mon écran, il à voulu savoir pourquoi j'avais peint les yeux de cette figurine façon attaque faciale à l'acide ?! J'ai beau eu lui expliquer que ce n'était pas moi qui l'avait peinte, et que je cautionnait pas les "crimes d'honneur" à l'acide, il n'a rien voulu savoir et m'a menacé de revenir pour nitro-patatser à mort tous les humains dans les 400m à la ronde si je ne repeignais pas illico les yeux de cette figurine. Depuis je vis dans la peur.... Peux-tu m'aider je t'en prie ?! Le nain sournois m'a laissé une adresse... Je ne sais pas si c'est codé... http://www.minisocles-blog.fr/2013/11/peindre-les-visages-et-les-yeux.html
  7. Peut être qu'avec une goute de vinaigre blanc dans l'eau... ? Y'a-t-il des chimistes dans la salle ?
  8. J'ai déjà tenté, ça ne fais que retarder le problème (ce qui n'est déjà pas mal comme effet) Oui, je pense que ça vient de là. Lorsque j'utilise ma palette, je limite l'eau à ce que peut absorber l'éponge, j'évite d'en mettre plus. Je vais tenter d'en rajouter. J'en ajoute un peu dans mon mélange de lavis (lorsque je n'utilise pas d'encre) pour réduire la tension de surface; ça limite les auréoles.
  9. Après quelques semaines d'utilisation de la palete XL (bleue), j'en reste bien satisfait. La couleur ne dénature pas trop les teintes de peintures, le papier sulfurisé n'a (pour une fois) pas cédé aux assauts répétés de mes pinceaux, y compris sur des portions super humides. La surface est un gros plus, surtout pour préparer ses teintes à l'avance avant une grosse session de peinture dans le frais. Idem pour bien séparer géographiquement ses couleurs brillantes des mates. Le format est tip-top pour une cohabitation de réfrigérateur est reste bien fermé malgré les chocs dans un coffre de voiture en mode Derby. Les gondolements du film peuvent globalement être corrigés en le réajustant quelques minutes après la dépose. Ce qui peut être amélioré : je trouve la force des aimants latéraux assez limite ; le support optionnel a tendance à se détacher un peu trop facilement à mon goût dès qu'on manipule un peu le bousin. Au fait j'ai enfin trouvé une utilité à ces réceptacles (en dehors du support à pinceaux) : on peut y garder son savon liquide sans qu'il vienne perturber la tension des autres couleurs sur la palette. en comparaison avec ma vieille barquette de barbaque + serviette éponge, je trouve que les peintures sèchent un peu vite pendant les séances de peinture dès qu'on est exposé à de la chaleur ou à un peu de vent ; le niveau d'hydratation de surface de la mousse me semble un truc à améliorer sensiblement. C'est peut-être lié à sa composition et/ou à son épaisseur ou à sa surface d'évaporation plus importante, mais j'ai plusieurs fois été surpris par la rapidité du sêchage avec une lampe à proximité ou un petit vent de terrasse. Je vais essayer d'ajouter plus d'eau dans le réceptacle sinon j'aviserai vers octobre pour comparer. Je suis aussi curieux de savoir ce qu'en pensent ceux qui auraient essayé les deux modèles (orange et bleu), y-a-t-il une différence ? Pinaillages perso : la stabilité de la palette est nickelle en conditions "peinture", mais à améliorer dans l'optique d'un transport horizontal (genre empilée sur des boites dans un coffre ou dans un sac, j'ai rajouté des pastilles caoutchoutées autocollantes sous la palette et c'en était fini des concours de curling dans ma voiture.
  10. Desparite

    Pirate 2

    Très chouette schéma de couleurs ! Mention aussi pour le sabre qui - tout en restant tabletop - rend très bien avec ses reflets mordants et même sa petite pointe d’oxydation sur bronze.
  11. C'est à nouveau long, entrez ci-dessous à vos risques et périls
  12. En fait je pense que CMON est en train de passer ses acheteurs au tamis. Ce n'est visiblement pas une démarche récente, mais elle semble de plus en plus clair. Décorticage perso et un peu long, 'z'êtes prévenus :
  13. Ouép, mon parrain chasseur m'expliquait déjà quand j'étais petit que la chevrotine au sel, c'était super efficace contre ce qui vol. Une sorte de visionnaire cet homme, dommage qu'il n'ait pas déposé le brevet.
  14. Nous habitons non loin d'un petit élevage de vaches et les mouches vertes sont une petite nuisance que l'on essaie de gérer avec dignité et bonne humeur. Hier soir juste avant de m'endormir; je tombe par sérendipité sur cette vidéo au démarrage douteux : Cqfd ; le père Noël existe bien, même qu'il se rase au printemps et qu'il a également des problèmes domestiques comme nous. Paré à dormir pour rêver de punchlines façon Prédator Vs. mouches, je tombe sur cette autre vidéo : Père Noël, si tu m'entends, je te kiff grave, même si tu restes un gros capitaliste spéciste. P.S. pense à ma chaussette le 25 décembre.
  15. Le truc avec les plis, c'est qu'ils me semblent apparaitre après la dépose initiale du film. Ca me semble pas vraiment lié aux soins du placement initial mais plutôt aux propriétés de dilatation du film... A vrai dire, ces plis ne m'ont pas trop dérangé mais Je vais quand même essayer de les virer, juste pour voir, en l'étirant délicatement par les angles ce soir. Côté étanchéité, j'étais plutôt sur la préoccupation inverse : comment réouvrir le couvercle sans envoyer le tout en orbite tournoyante tout en repeignant ma cuisine. Le tout ferme très fortement. Au cas où ; j'ai pris le grand modèle de palette (couvercle bleu).
  16. Tu veux dire que nous avons neuf mois pour te taunter avec une liste de mots improbables à ressortir lors de cette prochaine interview ?! Chic ! Chic ! Chic ! Vu que "réification" passera assez mal sur BFM quelque soit le contexte, je propose l'improbable "anaérobique" (au passage, chapeau bas pour ton impeccable "pouvoir de désintermédiation", j'ai versé ma petite larme intérieure)
  17. Collector le coup du prince d'Angleterre Le présentateur m'a laissé une drôle d'impression nostalgique, un peu comme un papi PMU qui, au nom du bon vieux temps, ressortirait son carnet et ses gauloises maïs pour faire des paris sur du E-Sport en demandant autour de lui où on peut voir les chevaux.
  18. J'en profite en passant pour une petite suggestion technique en passant (si tu nous lit @SentMa) - il n'y a pas d'enregistrement TXT pour définir le spf du nom de domaine the-overlord.com Voir la RFC pour plus d'info. Il y a aussi pas mal de tuto en ligne dont celui de ton bureau d'enregistrement. En corrigeant le problème, ça améliorera peut être les problèmes de Spam de certain(e)s ? D'ailleurs je remarque que fluentpm.com a le même problème.
  19. Bonjour, Cette discussion commence à devenir ingérable pour moi en terme de temps à y consacrer. J'aurai beaucoup de chose à répondre, mais pour me faire comprendre (et non forcément convaincre), je devrai passer par beaucoup de parenthèses (De Bourdieux; philosophe d'Etat, au communautarisme choisi en passant par l'immobilisme (ou plutôt de la question du "Que Faire ?"), et de la "victimocratie faute de mieux"). Mais je vais m'en abstenir parce que je sais que plus une conversation écrite dure, plus les problèmes de communication risquent de survenir et surtout parce que je ne dispose pas du temps suffisant pour m'y consacrer avec sérieux. Une discussion de vive voix serait sûrement plus adaptée, mais les OLD sont terminées. Avant de m'éclipser, et par soucis de clarté je tiens juste à rappeler que : ce que j'ai exprimé était une opinion personnelle basée sur une perception subjective assumée, je ne m'oppose pas à la publication d'un kit de diversité (j'en critiquais juste les représentations sous-jacentes), merci à tous pour l'échange, pour moi inhabituellement et agréablement courtois et construit.
  20. Je ne comprends pas bien où tu veux en venir. Une argumentation déroule et explique plusieurs arguments successivement, le fait que j'expose successivement plusieurs arguments ne signifie pas que j'estime que chacun d'entre eux "est la raison absolue au phénomène". Au contraire, c'est leur appréciation successive et puis la synthèse globale du lecteur qui lui fera ressentir si ce qu'il lit lui semble recevable ou non. Sur le contexte, je n'ai pas du tout l'impression d'avoir apprécié les choses "en dehors du contexte sociétal", bien au contraire. C'est un peu rapide de ne critiquer aucun de mes arguments tout en suggérant qu'ils ne tiennent pas la route, non ? Je n'ai pas accès à ce numéro de CB. Dans tous les cas je n'était pas en train de demander si les femmes aimaient autant jouer que les hommes (ce dont je ne doute pas). Je posais la question de l'intérêt pour le méta-jeu que je définit comme ce qui dépasse le cadre du jeu, le structure etc. (écouter des podcasts conceptuels sur le jdr, s'intéresser à l'aspect mathématique des systèmes, structurer/animer des groupes de joueurs en dehors des parties etc.) Ce que je résume par "regarder sous le capot". Même observation que plus haut : tu ne parles pas de meta-jeu. Est-ce que les femmes s'intéressent autant que les hommes à la conditions physique du joueur qui va faire sa performance, aux conditions de son contrat, aux anales des scores de la disciplines depuis 1950, à l'impact sur le jeu des nouveaux crampons/ballons/gazons homologués par la fédé, à organiser des sortie en cars avec des supporters etc. Perso c'est le moment où ma part féminine doit s'exprimer puisque ce genre de considérations meta-sportives me font assez bailler... N'ont-elle pas naturellement (du fait de leur rapport symétrique à leur mère) une conscience plus aiguë, spontanée et plus précoce de la notion de séduction ? Et incidemment de l'impact que peut avoir l'apparence physique sur autrui. J'ai observé ces différences sur mes enfants (fille et garçon) très tôt et nous sommes pas exactement le genre de couple préoccupé par notre apparence (demande à @Foussa) :-D. N'ont-ils pas un intérêt fréquent pour "regarder ce qu'il y a sous le capot" ? C'est justement toute ma question. De là à l'attribuer à la "nature", je n'en sait rien, mais ça me semble plus ancré et inné que qqch qu'ils auraient acquis à l'age de sociabilisation (4-10 ans) et sur lequel un changement de société les feraient modifier soudain leurs inclinaisons. Je ne suis pas aussi catégorique. Pourrais-tu prouver que c'est le motif déterminant de ces comportements ? (Question rhétorique) Sensible à cette hypothèse et curieux de vérifier si elle est fondée, je prend souvent le temps de proposer à mes proches des possibilité de faire ce qui ne serait "pas pour eux" en temps normal, en essayant au maximum de les soulager de ce qui pourrait être une contrainte pour qu'ils puissent se décider plus librement. Je ne me souviens pas avoir observé de revirement. Et plus loin ; est-ce qu'un conditionnements est systématiquement et nécessairement une mauvaise chose ? (Là c'est pas une question rhétorique) Précisément non. Acheter un ticket d'opéra ce n'est pas comme louer une VOD dans le confort et l'intimité de son salon. L'opéra pose plusieurs barrières à l'entrée : Economiques : quand tu n'est pas étudiant, ça coute cher, surtout quand tu veux y aller en famille, acheter son ticket à un coût pécuniaire. Sociales : il est notoire (même si discutable selon les Opéras) qu'on ne va pas à l'Opéra comme au McDo (en tout cas si on ne souhaite pas être regardé de travers) : on s'apprête, on se pomponne, on y va pas en basquettes-survet tu exclues donc par leur auto-censure un bon quart de la population française qui n'ont pas les codes et n'ont pas envie de se sentir observé/ridicules. acheter son ticket à un coût social. Symboliques : aller à l'Opéra ce n'est pas qu'une activité de loisir ; c'est une activité qui a une implication en terme de représentations symboliques. La fréquentation de l'Opéra est une coutume qui est traditionnellement rattachée à la classe bourgeoise. Certaines personnes peuvent ainsi se sentir dans l'inconfort, voire dans la trahison (par solidarité de classe) en allant à l'Opéra. Acheter son ticket à un coût symbolique. Ca explique peut être en partie pourquoi les ouvriers prétendent ne pas aimer l'opéra, souvent avant même d'y avoir jamais mis les pieds. Non qu'ils ne seraient pas sensibles à la beauté d'une représentation mais plutôt qu'ils seraient trop distraits par des enjeux et considérations extra-esthétiques pour savoir et affirmer qu'ils aiment ça. Comme on peut naitre bourgeois comme ouvrier dans une société où l’ascenseur social est quelque peu grippé, on peut presque dire qu'on est naturellement favorisé ou découragé d'aimer l'Opéra. Entièrement d'accord. Parce que les classes n'abandonnent pas volontiers leurs représentations symboliques aux autres classes : elles participent à la constructions de leur identité. Les sacs Kelly resteront à 5000 €, les concert de la fête de l'huma resteront longtemps gratuits, on construira toujours des crèches de Noël à la Légion Etrangère. Gomme les barrières à l'entrée de l'Opéra, laisse se mélanger les bourgeois à jumelles avec des gosses assoiffés de culture du 93 et tu flingueras tout simplement l'Opéra. (Je n'en dormirai pas plus mal). La classe bourgeoise désertera aussi sec les salles emportant avec elle au passage les ressources qu'elle y consacraient par attachement symbolique. Pas sûr que les familles du 93 acceptent de payer les 80 boules mensuelles de l'abonnement qui continuera de faire vire les salles. On rejoint ce que j'écrivais sur le fait de pouvoir faire comme tout le monde : trop de contraintes : pas d'Opéra ; aucune contraintes ; à quoi bon l'Opéra (à côté d'un home ciné 7.1 + écran & canapé sans les sièges qui grattent et le parking) ? L'Opéra est une institution qui ne perdure à l'air du home ciné et de la VR que parce qu'elle est un code symbolique puissant et un lieu d'échange communautaire (n'en déplaise aux fans d'acoustique et aux amateurs de spectacles vivant). Je ne vois pas le rapport. La différence entre les sexes remonte à peu après l'apparition de la vie ; ne penses-tu pas que ces quelques millions d'années aient gravées profondément deux ou trois choses en nous selon que nous soyons un réceptacle ou un vecteur de vie ? Sommes-nous bien conscient de tous nos déterminismes naturels à l'heure où l'Homme-dieu prétend frôler l'immortalité du doigts ? J'ai plutôt l'impression que la question devient embarrassante au point qu'on en nie la pertinence. Le mantra est connu : à l'Homme rien d'impossible. Je ne le nie pas, je ne suis juste pas convaincu de la réaction à tenir face à ce constat. Tu proposes des figurines qui représentent les personnes oppressées dans l'espoir de les soulager de l'angoisse de se sentir différentes et de modifier en douce les représentations oppressives de leurs tortionnaires. Soit. Au risque de paraître sévère j'appelle ça un écran de fumée : c'est se focaliser d'avantage sur la qualité et le nombre des pansements que sur la manière de ne plus devoir en porter. Je leur propose de commencer par considérer leur souffrance pour ce qu'elle est : un truc dont elles doivent s'affranchir au plus vite et en étant l'acteur N°1 de leur rémission. Une chose me semble évidente et confirmée par de nombreux exemples dans mon entourage ; ce n'est pas en geignant ou en cherchant à être plaint ou reconnu comme une victime par les autres qu'on s'en sort. La seule chose qui compte à la rigueur pour se reconstruire c'est de réaliser sois-même qu'on a été une victime, inutile de le faire savoir au monde entier et dans le temps d'après on se débat pour remonter vers la surface. Dignité, pardon, amour, extraversion, force, courage, vérité : voici ma posologie pour celles et ceux qui morflent. En cas de rechute de pleurniche, de séances de paumades, d'introspection de nombril, de précautionnite de vocabulaire aiguë ou de crise de replis communautaire, consulter immédiatement un coup-de-pied-dans-le-culologue. C'est peut être la différence entre ceux qui veulent s'en sortir et ceux qui ne veulent juste plus souffrir. Les premiers se lèvent, les seconds s'allongent. un temps pour tout. A quoi bon être représenté ? C'est une fiction. Le personnage ce n'est pas nous. Cette distanciation est d'autant plus salutaire et libératrice qu'on ne porte pas le poids des erreurs ou défaut de ce personnage. Vouloir qu'il nous représente c'est s'infliger une responsabilité dont le loisir est précisément censé nous libérer. La frustration est un moteur de progrès et d’aguerrissement. La correspondance entière et complète que tu appelles m'évoque un confort inquiétant. Un peu le même qui frappe les américains qui exigent un pain mou parce que c'est inconfortable de mâcher un truc un peu résistant : résultat ils ont des problèmes de dents, de gencives et de mâchoire sur le long terme. Oh non, je ne t'imposerai rien car la liberté de choix est un fondamental dans le chemin qui nous éloigne de la souffrance. J'exprimais simplement une opinion que j'ai argumenté ensuite pour éviter qu'on me serve les habituelles : mais tu sais pas de qui tu parles/si tu avais lu le livre de machin tu écrirais autre chose/Tu ne peux parler de ça, t'es pas légitime etc. Désolé s'il y a plein de coquilles, je dois filer illico :-)
  21. Je veux bien, mais où est-ce que je dois substituer ces deux mots ? Les noirs ou les juifs (pour reprendre ton invitation) ne sont pas plus une catégorie socio-économique uniforme. C'est quoi le kit de diversité de Black Panther ? Je n'ai pas vu le film mais ce que j'en sais c'est que ça serait (?) un film où les acteurs sont tous noirs (?). Ca ne me gène pas puisque c'est conforme à la vision que j'ai du réel ; à savoir que j'observe une communautarisation à vitesse grand V de l'occident. Ce film est donc très conforme à ma représentation du réel. En revanche, ça me rend triste de voir le succès de la communautarisation dans le sens où c'est un symptôme d'échec complet du sentiment d'universalité authentique qui devrait animer notre société si elle était en bonne santé : un sentiment où on ne remarque pas le noir, le juif ou la femme pour ce à quoi il ressemble ou la manière dont il a choisi de vivre, mais bien pour la conséquence qu'il entretien entre ses propos, ses convictions et ses actes. Un monde universel, ce n'est pas celui où chaque blanc prétend prendre des précautions avec chaque noir en l'enfermant dans une prison mentale de fausse commisération, pour en réalité flatter narcissiquement son propre orgueil de moralité irréprochable, mais c'est un monde où noir et blanc peuvent se regarder et se parler comme des frères humains ; se soutenant lorsque c'est nécessaire, se complimentant ou se réprimandant fraternellement selon les actes et non la condition de chacun. Il y a des gros cons même chez les handicapés noirs, il y a des gens de valeur même chez les hommes cis blanc hétéro de plus de 60 ans qui ont fait la guerre d'Algérie, c'est pas tout de le savoir, encore faut-il avoir le courage de le reconnaître et mieux ; d'oser aller leur parler en vérité. On en est loin dans les deux cas.
  22. Qu'entends-tu par diversité ? Parce que s'il s'agit de diversité de profils de héros, il me semble qu'on est déjà servi. Le profil du héros de Conan est un personnage qui a sa place dans l'action ; archer, voleur, leader, guerrier, barbare, sorcier, lutteur, assassin etc. Il me semble qu'on en a pour pas mal de goûts non ? Qui sait ? Est-ce que l'intérêt pour le méta-jeu est uniformément présent chez les hommes et les femmes ? Perso l'absence de réponse à cette question ne m'empêche pas de dormir, mais à chaud il ne me semble pas que ce soit le cas : le méta-jeu n'intéresse pas tout le monde. De mon point d'observation 100% perso si je devais retenir des mots pour désigner les personnes qui m'entourent et qui aiment volontiers explorer ce qui se passe derrière un phénomène ou un produit, j'utiliserai probablement : mecs, personnes qui ont du temps loisible, curieux/se, chercheurs/ses, passionné(e)s (il y en a sûrement d'autres). Effectivement je ne penserai pas prioritairement à la catégorie "femmes" dans la mesure où l'écrasante majorité de celles qui m'entourent, et dont les profils sont variés, ne semblent pas particulièrement enthousiasmées lorsque se présente une occasion d'ouvrir le capot pour comprendre comment ça marche. Elles semble généralement se satisfaire du caractère fonctionnel des choses plutôt que d'essayer de comprendre les raisons qui font qu'elles fonctionnent. Alors : ça ne fait pas de mon référentiel une observation à prétention universelle, ça ne fait pas de chaque homme un adepte du reluquage-sous-capot, ça ne fait pas de l'étude fondamentale une activité plus respectable que la connaissance opérationnelle, ça ne nie pas l'existence de cas qui contredisent la tendance générale que j'observe : je connait également des femmes qui se passionnent pour ce qui se cache sous le capot, ça ne nie pas non plus leur aptitude à être meilleure qu'un homme lambda pour le faire. Par contre, ça devrait rappeler que la représentation des femmes (comme des hommes) dans le loisir : ne devrait pas être une préoccupation quantitative basée sur une observation superficielle (sexe masculin/sexe féminin) : comment se fait-il qu'il n'y ait pas tant et tant de femmes (humain avec des ovaires) pour tant et tant d'hommes (humain avec des testicules) ? mais bien une préoccupation qualitative basée sur l'examen des aspirations profondes (motivations personnelles : est-ce que les femmes (et les hommes) qui souhaiteraient en être peuvent le faire ? / Est-ce ce que toutes celles (et ceux) qui sont là le souhaitaient réellement ?). Tout ça n'est valable bien sûr que si on admet que "Les femmes" ou "Les hommes" ce ne sont pas des catégories socialement et économiquement homogènes : une femme chef d'entreprise sans enfants en Allemagne a souvent moins de vaisselle à faire et de nettoyage à se coltiner qu'une femme célibataire avec 3 enfants au chômage à Detroit. Et pourtant ce sont toutes les deux des femmes. Ce n'est pas le cas de l'homme célibataire avec 3 enfants à Détroit qui, en dépit de son sexe reste soumis à la même vie que sa voisine. Sur l'histoire des tâches ménagères, et ça reste 100% subjectif : Les tâches ménagères participent très probablement à l'empêchement des individus, les femmes en particulier, mais je ne suis pas convaincu du caractère déterminant de ce paramètre par rapport à d'autres. Principalement par l'observation des populations qui n'y sont pas soumises : ma filles et ses copines ne font pas de tâches ménagères, les adolescentes et jeunes étudiantes que je connais ne sont pas particulièrement plus contraintes au ménage que les adolescents / jeunes étudiants de leur âge, mes copines qui gagnent bien ou très bien leur vie n'ont généralement pas de difficultés à différer intégralement leur tâches ménagères pour se consacrer à fond à ce qui les intéresse sur le moment, même si c'est futile, et pourtant pour chacune d'elles mes observations sur l'envie de regarder sous le capot ne sont pas invalidées : ça fait visiblement plus bailler les femmes que les hommes. Considérant cela et depuis mon point d'observation, je reste très sceptique sur l'explication par la segmentation traditionnelle basée sur le sexe. Il y a bien d'autres facteurs plus percutants en cause à commencer par la situation sociale et économique des individus. Je comprends un peu plus pourquoi ce projet me faisait tiquer maintenant. Parce qu'il soulignait une différence de perception fondamentale sur le réel (tel que chacun s'efforce de le percevoir et de l'interpréter sans être sûr de ce que conçoit son voisin). Finalement, la boîte de fig "diversité" me gène principalement parce que j'apprécie qu'un jeu réaliste colle à ma propre perception du réel (c'est humain). Or j’oubliais que le réel a de plus en plus tendance à être perçu de manière variée, certaines perceptions s'écartant forcément plus que d'autre de la nôtre. Et vu que l'idée d'un monde où on est tous pareil me semble irréelle, inatteignable et effrayante et que toute effort pour y arriver me semble aussi déprimant que menaçant, je vais forcément voir d'un mauvais œil toute banalisation du concept dans mes 360°, même pour un addon de Conan. Idem sur l'idée qu'on pourrait tous faire les mêmes trucs dans ce monde ; pour moi au mieux une naïveté touchante, au pire un mensonge crapuleux. Un espace de liberté ne pouvant exister qu'entre deux contraintes, vouloir que tout le monde soit effectivement libre de tout, comme son voisin suppose une aspiration ou au moins une disposition favorable : soit pour un monde où l'aliénation est universelle (seulement des contraintes donc écrasement de la liberté jusqu'à disparaître - chacun de peut plus rien faire librement, mais est déterminé par des contraintes en tout, identiquement à son voisin) ou au contraire pour une forme de néant ultime (aucune contrainte - suppression de la physique et de l’altérité ) donc disparition de la liberté par perte d'un fondamental. La liberté est si étendue qu'elle n'est plus perçue en tant que telle. amha un projet inquiétant ou vain, mais flippant dans les deux cas. Bref, les extensions de Conan, c'est parfois une aventure philosophique profonde. Il me reste un peu de pop-corn, peux-tu me retrouver les références de ce post à l'occasion stp ?
  23. J'ai particulièrement aimé l’œuvre de Howard dans tout ce qu'elle a de brut-de-décoffrage, de gritty et de perspicace. Je ne suis pas sûr d'aimer ce qui se produirait si on en modifiait l'alchimie en y saupoudrant de la parité qui est finalement une préoccupation très moderne. Sans développer sur la fidélité à l’œuvre originale (qui reste un argument, même pinailleur), ni sur l'adéquation conceptuelle de la parité dans un monde darwino-S&S crédible, Je pressent un résultat à l'esprit assez contemporain avec un arrière goût un peu trop propre pour du Sword'n Sorcery. Cool pour du Zombicide, capilo-soupé pour du Conan. My two cents...
×
×
  • Créer...

Information importante

Notre site web se sert de cookies pour vous garantir la meilleure des navigations. En poursuivant votre visite, vous confirmez que vous acceptez ces cookies. Notre politique sur les cookies comporte d'autres clauses. Politique de confidentialité