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Edrahil

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Messages posté(e)s par Edrahil

  1. Oui c'est tout un ensemble dans le développement du jeu, et son essence même, qui fait que nous nous rendons compte en le pratiquant que les développeurs semblent vraiment avoir pensé le thème et l'histoire avec sérieux. Que l'un sert l'autre et vice versa.

    Tu verras par exemple en lançant le jeu, que parmi les premiers noms du générique de début, ce sont des spécialistes (psy, universitaire, conseiller) des troubles mentaux. Et tout le reste du jeu montre qu'un soin a tout particulièrement été apporté à le "caractériser" ainsi. Puis la performance de l'actrice incarnant Senua est tout simplement superbe : mélange de force, sensibilité et fragilité qui te font bien ressentir qu'elle est sur un fil en permanence. Je trouve les regards caméra du personnage hypnotique et déstabilisant d'ailleurs. Tu nous diras quand tu l'auras fait 🙂.

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  2. Fini Hellblade : Senua’s Sacrifice et quelle claque j’ai prise.

    D’abord, ce qui m’a bluffé, c’est la qualité que le studio de développement est parvenu à obtenir de la Switch. Les graphismes sont très beaux, c’est fluide et ce qui prime quand on découvre le jeu sur Switch c’est un “ouah c’est beau !”. En tout cas pour moi oui. Les jeux que je pratique sont plutôt colorés et cartoonesques, je les trouve aussi très beaux, mais j’ai peu l’habitude sur la Switch de voir un jeu qui prend le parti de se la jouer réaliste dans ses graphismes. Ça c'était le premier point. 
    Ensuite le deuxième point, c’est le jeu en lui-même, -et l’histoire qu’il propose-. Je dis “jeu” mais c’est peut-être plus une “expérience de jeu” que Hellblade nous propose. En effet, il nous propose une relecture du mythe d’Orphée à la sauce mythologie nordique. Senua va devoir s’aventurer en Enfer (Hel) afin d’y retrouver l’âme de son amant décédé. Un détail qui a toute son importance dans le déroulement et l’essence du jeu : Senua souffre de psychose. L’ambiance y est sombre et cauchemardesque, bien poisseuse à souhait et on ressent avec l’héroïne tout le trouble qu’elle peut vivre et ressentir. Je vais m’arrêter là. J’ai peur de trop en dire pour ceux qui voudraient s’y frotter. Il se fait en une dizaine d'heures. Mais quelles dizaines d'heures passées ! Franchement j’ai adoré.

     

    A la suite de Hellblade, besoin de légèreté et de décompression, je me suis lancé dans Panty Party en mode histoire. Une bizarrerie asiatique où on incarne une culotte luttant contre un super méchant (culotte aussi) qui menace l’humanité d’un lavage de cerveau pour d'obscures raisons. C'est du combat de culotte en arène.
    Jeu au thème franchement perché qu’il faut aborder au 36ième degré, c’est tellement barré qu’il m’aura bien fait marrer. C’est l’aspect “tellement nawak” qui m’a donné envie de l’essayer quand j’ai vu des images du jeu. Toujours est-il que ce petit jeu m’aura amusé et fait passer un bon moment.

     

    Maintenant je suis sur Zelda : Tears of the Kingdom et je ne suis pas près de repasser par ce post de quelques temps. A dans deux ans donc 😁.
     

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  3. Dans la famille “bouquins avec que des mots dedans”, je demande : 

     

    -les 3 tomes du dernier arc narratif de La Légende de Drizzt de R.A. Salvatore : Archimage - Retour à Gauntlgrym T1, Maestro - Retour à Gauntlgrym T2 et Héros - Retour à Gauntlgrym T3.

     

    -The Expanse T1 à 8 de J.S.A. Corey et T.Franck.

     

    -Une Étude en Soie : Baskerville T1 et 2 de E.J. Holloway (série complète en 2 tomes).

     

    Avec cette dernière trilogie (Retour à Gauntlgrym), on sent bien que l’auteur a mené Drizzt au terme de son développement. En lui faisant traverser bien des épreuves pour l’amener à ce statut d’homme accompli, Drizzt sait désormais avec assurance ce qu’il est et ce qu’il vaut. A mon avis la suite de ses aventures devrait être tout autre. Salvatore ne pourrait pas (devrait pas ?) continuer avec ses mêmes tics et mécaniques scénaristiques.

    Lisant et suivant les aventures des Compagnons du Hall depuis des années, il y a eu moult redites, intrigues sans fin et "brodage" de vide de la part de Salvatore, c’est certain, mais il sera toujours parvenu à m’embarquer et me faire vivre l’ambiance des Royaumes Oubliés. J’ai un attachement certain à cette série et ces personnages et suis heureux de voir où l’histoire en est arrivée et ce par quoi elle est passée. J’ai l’impression d’avoir autant de souvenirs d’aventures que les personnages.

     

    Ces derniers mois, lecture des huit tomes sortis en poche de la série SF The Expanse. Huit tomes, oui, mais bien une série en 9 tomes : le neuvième tome en poche est annoncé pour la rentrée de mémoire (je n’ai pas revérifié).

    Lus à la suite des uns des autres, ça aura été indéniablement un immense plaisir de lecture très immersif, passionnant dont on ressent pleinement l’ampleur de l’intrigue ainsi que l’ancrage de la série dans un temps long. Les personnages vieillissent, le temps passe, l’intrigue se précise en même temps qu’elle s’épaissit et le tout donne cette impression au terme de huit tomes que le neuvième sera/devra être une soupape, en même temps que le grand révélateur de tout ce qui a été posé et développé par le récit. C'est l'impression que j'en garde en tout cas. Enorme plaisir de lecture pour ma part tout au long de la découverte de chacun des tomes, qui jamais ne se répètent ou ne donnent l’impression de se ressembler. Cela se lit facilement alors même que ce sont des beaux bébés de 800 pages chacun, mais ça passe tout seul. Une chouette saga SF qui fait bien plaisir et dont j’attends d’en lire le dénouement.

     

    Une Étude en Soie est un conseil de lecture que je dois à @razorspoon plus haut dans ce post. Qu’il en soit remercié. 
    Ce diptyque relate les aventures d’Evelina Cooper qui n’est autre que la nièce de Sherlock Holmes. Franchement, j’ai trouvé que c’était un ajout crédible à l’univers de Holmes ; le sérieux est toujours là, mais le personnage de Miss Cooper apporte du peps, du charme, une fougue et des doutes juvéniles qui s’intègrent bien à ce qui nous est dépeint. Pour autant, ce qui m’aura le plus surpris dans cette œuvre, c’est que naïvement je m’attendais à un récit d’enquête. Et par là, une enquête à la Sherlock Holmes. Ce n’est pas sa nièce pour rien. Et en définitive, si je devais y repenser, je me le représenterais plus comme une sorte de “tranche de vie” où l'on partage la vie d’Evelina pendant un temps, laquelle la voit être mêlée à une affaire criminelle. Quel plaisir de voir parfois entrer en scène le célèbre détective sur certains passages : cela nous ancre dans une dimension policière et enquête qui rappelle pourquoi on aime Holmes. Mais attention ! Evelina Cooper assure quand même bien comme il faut sur cette affaire ; mais ce n'est pas une professionnelle de la profession comme son oncle et l'auteure nous montre à voir autre chose à travers ce personnage. Bien sympathique et fort divertissant. Perso, j’ai beaucoup aimé.  
     

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  4. image.thumb.png.0d50198d93d97c8833a3921b94254682.png

     

    Mes dernières parties jouées que voici. Pas mal de jeux de cartes et une certaine satisfaction à avoir pu jouer à des jeux plus anciens comme La Gloire de Rome, Les Châteaux de Bourgogne - Le jeu de carte, Glen More ou même encore Blood Bowl : Team Manager.

    Le plaisir fut grand et une certaine nostalgie présente. 

     

    Sinon en matière de découverte et de nouveauté, j'ai trouvé que Star Wars - The Deckbuilsing Game était fort agréable à jouer. Très thématique avec des règles bien à lui, qui le différencie suffisamment des jeux du même acabit avec une ligne d'achat comme Star Realms (le premier qui me vient à l'esprit, certainement à cause du thème commun de l'espace), on voit en jeu qui par le titre de certaines cartes, ou comment certains pouvoirs de cartes opèrent, qu'il y a moyen au joueur imaginatif de voir se dégager une histoire de la partie. Ça j'aime bien. 
     

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  5. Dernières lectures mangas très similaires dans leur thématique.

     

    Sirius et Alter Ego de la mangaka espagnole Ana C. Sanchez. L’un et l’autre sont tous deux des one-shot.

     

    D’une manière générale sur ces deux mangas, on remarque que l’auteure est espagnole. Si ce n’est pas forcément commun pour du manga, et certainement parce que je le savais, j’ai trouvé une certaine coloration au verbe, une certaine chaleur humaine que l’on ne retrouve pas forcément dans le manga “traditionnel” japonais et ses auteurs. Je veux dire par là que dans la manière dont c’est dialogué, on retrouve ce quelque chose de latin qu’on n’a pas dans les œuvres nippones que je juge plus policées et neutres dans les expressions. Ce constat -léger hein, je vous fais part de mon impression- transparaît notamment dans la manière dont les jurons peuvent être amenés et employés. Il y a quelque chose de tellement européen que je me suis reconnu, ou tout au moins reconnu, des réactions et expressions proches de nous et notre vécu.  
    Pour ce qui est du dessin à proprement parlé, c’est absolument identique au standard que nous connaissons dans les mangas.

     

    Sirius   Sirius (one-shot) d'Ana C. Sanchez.

     

    J’ai commencé par celui-ci un peu aléatoirement ; c’est le deuxième one-shot de l’auteure.


    L’histoire de Sirius est la suivante : “Suite à un malaise cardiaque en plein match, Dani voit sa carrière de joueuse de tennis prendre brusquement fin. Fragilisée par sa santé, mais également par la relation avec sa mère qui n'arrive pas à accepter la situation, elle vient se reposer dans un petit village en bord de mer. C'est là qu'elle fait la rencontre de Blanca, une jeune fille passionnée d'astronomie, qui lui fera découvrir l'immensité du ciel étoilé et des possibilités qui s'offrent devant elle…


    Avant toute chose, ce que j’ai apprécié d’emblée dans l’ouvrage et son résumé, c’est la promesse de m’embarquer et me faire vivre une histoire à fort caractère émotionnel en un seul tome. Un début, un développement, une fin. Et basta ! 
    Et non seulement, selon mes propres critères d’appréciation, il y parvient, mais en plus l’histoire est vraiment plaisante à suivre. Quel bonheur de suivre en parallèle l’histoire de ces jeunes filles qui se rencontrent, avec pour l’une un trauma à surmonter et pour l’autre une façon de l’accompagner et s’en faire une amie. Comme c’est en un seul tome, il n’y a pas de temps mort et de chichis ; et malgré cela, demeure pourtant l’impression que l’histoire ne file pas à toute vitesse. Elle sait nous donner l’impression que les choses et les sentiments peuvent évoluer secrètement, lentement et nous n’avons pas l’impression que le manga file vers un dénouement prévu. C’est un manga de taille standard mais à le lire et l’avoir fini, plein d'événements s’y trouvent et s’y déroulent sans que cela ne paraisse comprimé. 
    Ce Sirius est une bien belle découverte : propre, efficace et touchant.

     

    Alter ego   Alter Ego (one -shot) d'Ana C. Sanchez.

     

    Alter Ego : le premier manga d’Ana C. Sanchez que j’ai lu après Sirius.


    Résumé éditeur : “Quand sa meilleure amie Elena lui annonce qu'elle a maintenant un petit copain, la jeune Noel a déjà beaucoup de mal à l'accepter. Alors quand June, une autre amie très proche d'Elena arrive dans l'équation, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase ! Mais au fur et à mesure que Noel et June apprennent à se connaître, leur rivalité se mue petit à petit en un sentiment tout nouveau…


    Le résumé comme l’histoire ne fera pas dans l’originalité. Nous sommes en terrain connu. Et pourtant qu’est-ce qui fait que malgré ça l’histoire m’a embarquée avec elle tandis que d’autres du même acabit m’enchantent moins ? Je pense que l’auteure sait rendre compte des ressentis, des réactions naturelles, d’une histoire et des interactions crédibles des principaux personnages. Et puis faut dire que j’ai envie d’y croire et que c’est plus facile quand tout s'enchaîne de façon non forcée et que le scénario déroule sans que ça ne semble grippé. Très classique à base de doutes et de révélations, ce manga est comme Sirius, très plaisant à suivre pour les amateurs du genre. Il sait donner l'impression que tout évolue naturellement. J’ai vraiment beaucoup aimé.

     

    Still Sick T01   Still Sick T02   Still Sick T03   Still Sick T1/2/3 (série complète en 3 tomes).

     

    Sirius et Alter Ego m’avaient fait tellement bonne impression que j’avais envie de rester sur ces bonnes vibes et continuer dans le sillon comrom. Allais-je faire un carton plein avec cette dernière découverte surprise ? Réponse : Oui. Gigantesque plaisir de lecture d’autant que ce dernier (contrairement aux deux autres) se présente en 3 tomes, avec un troisième une fois et demi plus épais que les deux premiers (ça m’a étonné).


    Le résumé éditeur du premier tome que voici : “Dans la vie de tous les jours, Makoto Shimizu est une employée modèle, chef d'équipe au sein du département de recherche et développement, fiable et honnête. Ce que ses collègues ne savent pas, c'est qu'elle consacre tout son temps libre à dessiner des mangas amateurs (doujinshi) yuri. Jusqu'au jour où une collègue, Akane Maekawa, passe devant son stand durant une convention et la reconnaît. Entre l'indécrottable otaku Makoto et la dépassionnée Akane, qui ne semble rien n'y connaître, se lie une relation rafraîchissante, dépourvue de faux-semblants. Mais une question reste en suspens. Pourquoi Akane était-elle donc présente à une convention yuri ce jour-là ?


    Tout le manga repose d’une certaine façon sur la question posée à la fin du résumé. On suit la réalisation de soi de l’une et l’autre d’une manière qui leur est vraiment toute personnelle, en même temps que nous suivons et assistons à leur rapprochement via une passion commune. La longueur du manga permet moult péripéties et révélations qui font souffler le chaud et le froid sur la dite relation, qui, bien entendu, évolue et se complexifie pour nos deux héroïnes. C’est un réel plaisir que de les voir se questionner et interagir ; c’est drôle, exubérant et grimacier comme peut l’être le manga japonais, mais ça n’oublie pas d’être juste, tendre et un peu niais parfois dans son observation des questionnements intimes des deux jeunes femmes. Très très très belle découverte pour moi. Une bien belle parenthèse encore une fois qui laisse un petit sourire au lèvre tout au long du récit et fait passer un bon moment.
     

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  6. Fini récemment Harvestella.

     

    Alors clairement le jeu que tu joues à la dizaine d’heures n’est pas celui que tu joues après 80 heures. Je m’explique.
    Je pensais jouer un jeu type simulation/gestion de ferme avec de l’aventure et des missions classiques dans un environnement typé med-fan commun et coloré. Les bande-annonces laissent d’ailleurs penser à cela.
    J’y ai passé un peu moins de 150 heures dessus. C'est plutôt beaucoup pour ce jeu apparemment. Il n’est pas fini à 100% mais presque. Ce n’était pas un objectif bien que j’y ai passé du temps dessus. Je n’ai pas eu à me forcer toutefois : il est plaisant, prenant et sitôt que l’on commence à réfléchir à comment maximiser ses moyens, son organisation, gagner de l’argent… on se prend vite au jeu du développement.

    Et puis l’histoire avance… et cette dernière au fur et à mesure qu’elle se dévoile, elle semble se densifier de plus en plus. Le petit jeu sympa et coloré med-fan que je pensais jouer s’avère tout autre. Si je dois le caractériser maintenant que je l’ai fini, j’y pense aussi comme un “post apo science fictionnesque”. L’histoire nous arrache complètement du cadre tranquille du début. L’histoire est sombre : bonjour notion de fin du monde, bonjour IA, robots, vaisseaux spatiaux et bases spatiales. Clairement loin de ce que le jeu semble être au début et qui ne se révélera qu’à ceux qui s’accrochent à son début que certains jugent frustrant, pénible et poussif. 
    Avec son cycle de saisons, son cycle jour/nuit, l’obligation de dormir et se reposer, l’obligation d’entretenir sa ferme pour gagner de l’argent et pouvoir se développer, le début est certes "peut-être" laborieux mais il ne reflète pas le potentiel du jeu à venir.
    Moi ça aura été de très bons moments passés en compagnie de ce Harvestella qui m’aura enchanté, intrigué et fortement diverti.

     

    Je viens de commencer Hellblade : Senua's Sacrifice (sur Switch) et c'est ouah ! Je repasse par là plus tard.
     

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  7. Hier vu Mission : Impossible - Dead Reckoning Part. 1. J’avais envie de voir un film de cinéma : c’est ce que j’ai eu. 
    Jusqu’alors je n’avais jamais été voir un MI au cinéma. Le marasme hollywoodien étant ce qu’il en ce moment et ayant un certain affect pour ce que Tom Cruise peut représenter dans mon esprit et la nostalgie du cinéma de divertissement des 80’/90’s, je me suis laissé tenter. C’était aussi l’occasion de faire une sortie avec le neveu.
    Est-ce que je suis un fana de la série des MI ? Non. (Bien que j’adore le premier de De Palma et qu’il reste mon préféré). Est-ce que j’ai passé un bon moment ? Oui. Est-ce que j’en garderais un souvenir impérissable ? Non. En gros c’est une bonne sortie cinoche, un bon moment mais pas le film amazing de fou.
    Il est très dans l’air du temps avec comme super méchant une IA appelée l’Entité. Certains discours et dialogues étaient extrêmement anxiogènes d’ailleurs quant à ce que pourrait être un avenir de l’humanité qui déraillerait (une guerre mondiale par ex). C’est proprement filmé, monté. Les effets spéciaux sont moches et se voient même si c’est la ILM derrière ; mais c’est une habitude ces derniers temps tellement la cadence est folle dans les studios. Ce n’est pas du travail léché fait aux petits oignons.
    C’est un bon film mais j’ai quand même senti des redites et une forme de décalque des précédents. Normal me direz-vous, c’est le septième. J’ai eu l’impression de revoir MI - Fallout. Cette impression est d’autant plus accrue avec vers le milieu du film une grosse poursuite de bagnole dans une capitale européenne. Un schéma d'ensemble un peu semblable.
    C’est un Mission : Impossible qui ne fait pas avancer l’histoire globale de la saga il m’a semblé (si tant est qu’il y ait une histoire bien charpentée derrière tout ça) et que nous tendions vers un but précis (?).
    J’ai trouvé -et je peux me tromper- que dans ce dernier opus il y avait une touche d’humour bien plus marquée. Il y a clairement des séquences humoristiques. Je n’ai pas souvenir de ça dans les autres. Peut-être des petites touches, mais pas comme ça. Ça m'a fait bizarre, je ne m’y attendais pas.
    En définitive si comme moi vous avez envie de cinéma sans vous attendre à rien, il divertit bien son homme, mais il ne sort pas du lot. Ceci étant, c’est déjà pas mal.
     

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  8. Apéro BD d'hier bien sympathique. Varié en thèmes abordés, en ouvrages divers, en connaissances déployées lors des discussions... Un bon cru hier.

     

    Il y a 10 heures, Barbi a dit :

    Sirius / Alter Ego - romance d'une mangaka espagnole, 2 one shot, marquant

     

    Je reviens juste sur le "marquant" de la fin de phrase. Ce peut être marquant par la concision de ces œuvres. En effet, ce sont mangas de pagination normale et malgré cela, Ana C. Sanchez (la mangaka) parvient à exploiter et développer une histoire simple de bout en bout sans que nous n'ayons le sentiment de manquer de quoi que ce soit au sein de l'histoire. Un début, un développement, une fin qui conclut tout bien. En cela, du manga qui tient en un tome c'est plutôt rare et c'est pourquoi ce peut être marquant et remarquable.

     

    Je repasse par ici bientôt pour faire les retours de Sirius, Alter Ego et Still Sick.

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  9. @BarbiPar mon image.png.a8b71aa31caf063a2027045861cb06be.png dans la partie Evènement, je signifiais ma participation contractuelle à l'Apéro BD 😉. J'avoue c'était peut-être un peu trop cryptique.

     

    Il y a 21 heures, teil a dit :

    Je posterai un message sur le topic "lecture blablabla"

     

    Sur tes conseils teil, lors du précédent Apéro BD, je me suis pris début de semaine toute la série des Badass Cop & Dolphin (5 tomes). Comme d'hab', je ferai un retour.

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  10. Il y a 16 heures, YoshiRyu a dit :

    Trop?

     

    Trop ? Ben je ne sais pas ? Non je dirais. Je suis toujours admiratif des personnes qui parviennent à finir un jeu "rapidement", parce que moi-même j'en suis incapable. Pour autant en terme de volume de jeu, la notion de rapidité peut être remise en perspective parce qu'au final j'avais passé 325 heures sur BotW. Ce qui est peu ou prou pareil que toi mais sur une période plus longue (à l'époque je jouais assidûment mais par petites sessions). Je suis resté exclusivement sur BotW pendant deux ans et demi environ.

    Je ne me suis pas encore frotté à ce Tears of the Kingdom. Je veux finir Harvestella d'abord (j'ai 140 heures de jeu dessus), puis Hellblade : Senua's Sacrifice et enfin Zelda TotK me tendra les bras. Et après Life is Strange : True Colors. Edrahil organisé et fin planificateur.

    J'ai une pointe d'appréhension devant la l'ampleur du dernier Zelda : je sais que je vais y passer du temps. Peut-être trop ? (😉) Je vise au moins le même temps que BotW je pense. Y a tellement à voir et à faire, quand on a la fibre exploration arpenteur complétionniste, le temps tourne avec plaisir.

    À voir. Je reviendrai ici.

  11. Dernières lectures très mangas à une exception près. Et beaucoup de très belles découvertes. 

     

    Yawara - Tome 12   Yawara T12.

     

    Dans la continuité du reste. Logique. Chose amusante, je me suis rendu compte que j’étais plus à même de comprendre et suivre en mai dernier le Championnat du monde de judo alors qu’en soi à la base je m’en fous un peu. Comme quoi on glane de la connaissance un peu partout. “-Alors Monsieur Edrahil, comment avez-vous survécu à cette apocalypse zombie ? -C’est très simple : j'ai lu tout Max Brooks et Robert Kirkman ! Qu’ils en soient remerciés.” Pareil avec Yawara et le judo. Constat amusant.

     

    MOBUKO NO KOI T01   Mobuko No Koi - Tome 2   Mobuko No Koi T03   Mobuko No Koi T04   Mobuko no Koi T1/2/3/4.

     

    Résumé éditeur : “Même dans l'ombre, l'amour peut fleurir... La timide Nobuko Tanaka déteste se retrouver au centre de l'attention. Réservée, toujours en retrait, elle a l'impression d'être le second rôle de sa propre vie. Mais lorsque les sentiments d'un premier amour germent en elle, elle se découvre le courage de sortir de l'ombre pour avancer, pas à pas, vers l'élu de son coeur. Premier ou second rôle... quelle importance lorsque les sentiments sont là ?

     

    Bien belle découverte pour ma part. Comme le résumé le laisse présager : rien de neuf sous le soleil de la romance. On se trouve face à un récit qui met en scène la timidité et le malaise dans les interactions sociales. Et une certaine forme de dépassement de soi. Mais même si c’est du vu et revu, j’y ai trouvé mon compte. Cela tient à pas grand chose et je ne saurais préciser le pourquoi du comment ce manga ressort du reste et m’a séduit, mais en premier lieu ce qui m’a attiré vers cette série c’est le dessin et les expressions de l’héroïne qui sont touchantes. Le caractère de cette jeune femme colle parfaitement à ce que le dessin laisse présager : cela a concouru à accroître mon plaisir je pense. Hâte de poursuivre avec le tome 5.

     

    EX MACHINA - Tome 3   EX MACHINA - Tome 4   EX MACHINA - Tome 5   Ex Machina T3/4/5 de B.K. Vaughan.

     

    Quelle belle oeuvre riche et intelligente. J’ai trouvé tout au long de ma lecture des dialogues d’une grande intelligence tant dans le propos social, sociétal et bien sûr politique. Il nous est vraiment donné à vivre les arbitrages et autres discussions qui peuvent être menés au sein des cabinets politiques et autres officines. L’alliance du thème politique et du thème super-héroïque est à la fois subtile et intrigante. Au rayon des “moins bien”, j’ai trouvé la fin peut-être un brin abrupte et un chouïa confus. Mais ce n'est que mon impression autant... Quoi qu’il en soit, le voyage a été tellement agréable que tant pis si la fin n’a pas été à la hauteur de mes attentes, la lecture en valait la peine. Malgré ce grief, ne vous y trompez ce Ex Machina est vraiment excellent.

     

    A Couple of Cuckoos T08   A couple of cuckoos T8.

     

    Pas grand chose à dire. Je lis cette série sans déplaisir quand un tome sort. Je ne cours pas après mais je la suis. Et ça me va bien comme ça.

     

    De l'autre côté de l'horizon T01   De l'autre côté de l'horizon T02   De l'autre côté de l'horizon T03   De l'autre côté de l'horizon T1/2/3 (série complète en 3 tomes).

     

    Résumé éditeur : "Miyake, jeune salaryman tokyoïte, ne supporte plus sa vie d'employé surmené. Il décide, du jour au lendemain, de tout quitter pour rejoindre l'île de Tsukinowa où il va gérer un petit bureau de Poste. La crainte de laisser derrière lui son quotidien bien rangé va se muer en une véritable redécouverte de soi. Une nouvelle vie, en harmonie avec celui qu'il souhaite réellement être, s'ouvre à lui…

     

    Je le dis tout de go : cette série a été un coup de cœur. En lisant De l’autre côté de l’horizon, longtemps je n’ai pas su ce que je lisais. Était-ce une romance classique, une comédie romantique, un drame romantique, un manga tranche de vie, un peu tout ça ?… C’était hyper intrigant. Féru et friand de romance, je cherchais à appliquer la grille de lecture propre au genre… et ça ne correspondait pas. Je n'étais sûr de rien. C'est une oeuvre qui prend son temps, ne dit rien clairement (mais à la fin du tome 3 tout est/devient clair), qui est d’une infinie délicatesse dans les rapports qui se nouent. On ressent et s’identifie au renouveau du héros, à son étonnement de vivre ce qu’il vit, à sa joie d’être sur un pari gagnant de changer de vie. C’est un manga sans esbroufe, sans froufrou ni fanfreluche ; le calme et la douceur de vivre prime sans empêcher le changement des êtres. Parce que ça bouge dernière ce calme apparent, et c’est ce changement silencieux, cette grammaire des sentiments qui est effleurée par petites touches délicates qui fait que cette série m’a tant plu.

     

    Rascal does not dream of bunny girl senpai T01   Rascal does not dream of bunny girl senpai T02   Rascal does not dream of bunny girl senpai T/2 (série complète en 2 tomes).

     

    Résumé éditeur : “Sakuta Azusagawa est un lycéen en première un peu étrange. Un jour, alors qu'il se trouve à la bibliothèque, il y aperçoit une jeune fille déguisée en bunny girl que personne d'autre ne semble remarquer. Il s'agit en réalité de Mai Sakurajima, une jeune actrice connue dans tout le pays qui se trouve être également une des élèves de l'école de Sakuta. A force de discussions, ce dernier va bientôt comprendre que derrière ce costume se cache un problème beaucoup plus profond qui parasite la vie de cette lycéenne. Dans cette ville coincée entre le ciel et l'océan, le rideau s'ouvre sur une étrange histoire d'amour entre les deux adolescents.

     

    C’est rien moins que l’adaptation en deux tomes de la série animée. Très fidèle à la série, si on a aimé l’animé, il est fort probable que cette adaptation nous plaise. Après faire tenir en deux tomes l’arc principal de l’intrigue (l’histoire entre Mai et Sakuta) rend peut-être l’ensemble un peu confus au début. Mais c’est juste qu’en ayant vu et connaissant bien l’animé, j’avais tendance à faire la comparaison et me figurer une personne découvrant l’histoire sans avoir vu la série. Après cet effet s’estompe. Comme quoi, autant, c’était moi le problème. Non vraiment c’est une chouette adaptation et un chouette manga.

     

    Rendez-vous au crépuscule (manga) - tome 1 (01)   Rendez-vous au crépuscule (manga) - tome 2 (02)   Rendez-vous au crépuscule T1/2 (série complète en 2 tomes).

     

    Résumé éditeur : “Connaissez-vous la maladie de la " luminite " ? Cette maladie rare affecte peu d'invidus sur Terre. Le corps de ceux qui en sont atteints brille quand il est éclairé par la lumière de la Lune...
    Takuya ne s'y était jamais intéressé plus que ça... Mais quand un jour, il se retrouve à devoir rendre visite à Mamizu Watarase, une de ses camarades de classe hospitalisée, son quotidien en sera changé à jamais. Lui-même endeuillé par la perte d'un proche, Takuya va se prendre d'affection pour la jeune fille, et décider de l'aider à réaliser ses rêves... Pourtant, les jours lui sont comptés, car d'après les médecins, son espérance de vie est déjà dépassée. Combien de temps encore pourra vivre la lycéenne ?

     

    Nous sommes dans la plus pure veine du drame romantique tendance mélo avec Rendez-vous au crépuscule. Dès le départ, comme dans Je veux manger ton pancréas, nous savons que nous nous acheminons inéluctablement vers la disparition d’un des deux personnages principaux. L’histoire se fait alors compte à rebours ; d’autant que dans ce genre de récit c'est une histoire qui part de zéro. Au début les héros ne se connaissent pas, puis relation et fin de l’histoire avec la mort attendue. C’est difficile pour une histoire pareille de ne pas verser outrageusement dans le mélo larmoyant façon téléfilm M6. Cette série s’en sort très bien. Je trouve qu’il y a un certain charme dans la rencontre et les dialogues de nos héros. Il est plaisant de suivre l’évolution de cette relation. Ce n’est ni niais et/ou mièvre, ni versant dans le drama mais au contraire, très lumineux grâce aux personnalités de chacun. Une belle histoire, un beau moment en leur compagnie, le tout en seulement deux tomes : une belle découverte.

     

    Boy's Abyss - Tome 4   Boy's Abyss T4.

     

    Toujours très sombre ce quatrième tome. Pas une once d’espoir. Les pourris s’avèrent encore plus pourris, le héros ne valant pas mieux moralement. Il a presque tendance à m’exaspérer tellement il se laisse ballotter par les événements et se révèle si peu courageux vis à vis de ce qui lui arrive. Une série à juger dans plusieurs tomes juste pour voir comment elle évolue.
     

    Le Prix du reste de ma vie T01   Le Prix du reste de ma vie T02   Le Prix du reste de ma vie T03   Le prix du reste de ma vie T1/2/3 (série complète en 3 tomes).

     

    Résumé éditeur : “Kusunoki était un enfant plein de rêves et d'ambition. Devenu un jeune adulte désargenté, il entend alors parler d'une boutique dans laquelle il était possible de revendre son espérance de vie, son temps ou sa santé. Après estimation, il découvre qu'il lui reste trente ans et trois mois d'une vie insipide, évaluée à... 2.500. Kusunoki décide alors de vendre son espérance de vie, à l'exception des trois derniers mois qu'il passera sous la supervision de Miyagi, une jeune femme chargée de veiller à ce qu'il ne commette rien de répréhensible durant ce laps de temps…

     

    Encore une belle surprise pour laquelle j’ai connu un gros plaisir de lecture. Récit à la saveur très étrange. C’est une réalité très similaire à celle que nous connaissons, à ceci près qu’une compagnie peut juger de la valeur de nos vies. Il est possible de monnayer du temps de vie ou de la santé contre de l’argent. Géré par une espèce d’algorithme étrange qui semble tout connaître de nous (notre passé et futur), c’est une histoire qui se métisse de fantastique et de science-fiction grâce à ce lore science-fictionnel qui permet de faire un pas de côté sur notre propre réalité et lui donner une coloration vraiment spéciale.
    C’est une série qui vient poser des questions sur la valeur que l’on prête à nos vies, le bonheur, la saveur de la vie, la façon dont on peut passer à côté de l’essentiel, se perdre de vue… Et tellement d’autres choses. A l’instar de Rendez-vous au crépuscule, Le prix du reste de ma vie n’est pas une oeuvre sclérosante ou sombre avec son final en demi-teinte pas forcément joyeux, mais elle sait garder ce je-ne-sais-quoi de lumineux quand on pose le bouquin. J’ai vraiment adoré.
     

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  12. Le 16/04/2023 à 22:49, Pentacle a dit :

    C'est propre, de bon aloi, bien dosé et drôle... Un très bon moment famillial autour de notre univers préféré !

     

    Voilà. Vu Donjons et Dragons - L'Honneur des Voleurs. C'est comme le souligne Pentacle juste au-dessus. 

    Je ne vais pas m'étendre. J'ai trouvé que c'était un très bon film d'aventure de divertissement familial med-fan.

    Une surprise et une bonne : les combats sont très lisibles et les chorégraphies des bagarres sont originales, bien trouvées et semblent naturelles dans leurs mouvements et enchaînements. Elles sont très bien rythmées.

    D'une manière globale, je vous avais confié plus haut que je l'attendais depuis des mois : nulle déception, bien au contraire, j'y croyais à mort et il est à la hauteur de ce à quoi j'avais pensé m'attendre.

    Le neveu avec qui je l'ai vu au ciné était lui aussi ravi. C'est amusant de noter que ce qui lui a beaucoup plu c'est cet aspect différents tableaux : on voyage dans plein d'endroits typés, donc plein de décors et d'ambiances divers, et ça lui a plu. Je pense qu'il n'a pas l'habitude du med-fan :) 

    Conclusion : 👍

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  13. Alors mes dernières lectures :

     

    Saga T1 à T10 de Brian K. Vaughan et Fiona Staples.

    J’en ai profité avec la sortie du T10 (qui date déjà depuis quelque temps) pour reprendre cette fabuleuse série et la relire dans sa totalité d’une traite en même temps que je refaisais mon retard. Rien à dire de plus que ce que tout le monde sait déjà sur cette superbe série de SF humaniste.

     

    My capricorn friend   My Capricorn Friend (one shot).

     

    Dans la série, j’ai lu un manga dont l’histoire tient en un seul tome, je demande : My Capricorn Friend.
    Son résumé éditeur est celui-ci : “Tout commence par la découverte du cadavre de Kaneshiro, un odieux lycéen qui harcèle perpétuellement ses camarades. Les soupçons se tournent rapidement vers Wakatsuki, un étudiant qui est introuvable depuis ce meurtre. Matsuda, un camarade de Wakatsuki, va alors le prendre sous son aile pour le cacher, d'autant plus qu'il est persuadé que Wakatsuki n'est pas réellement coupable du meurtre…
    Tout est dit avec le résumé. Un harceleur scolaire est assassiné. Le harcelé se cache. Que s’est-il passé ? Doit-on croire ce que cela semble être ? Le mystère du manga naît de ces questionnements légitimes qui animent le jeune “héros”. Comme le lecteur d’ailleurs. Alors j’ai bien aimé cette lecture. Faut dire aussi que depuis quelque temps je m’amuse à dénicher des mangas dont les histoires ne s’étalent pas sur X tomes. Pour le prix d’un manga je découvre une œuvre et j’en suis heureux : celle-ci est une bonne pioche.

    Capitaine Albator - Mémoires de l'Arcadia - Tome 1   Capitaine Albator - Mémoires de l'Arcadia - Tome 2   Capitaine Albator - Mémoires de l'Arcadia - Tome 3   Capitaine Albator - Mémoires de l'Arcadia T1/2/3 (série complète en 3T) de J. Alquié.

     

    Je vais avoir bien du mal à juger ces bd. Je ne cache pas que la nostalgie a été très présente à la lecture et que ce regard nostalgique fausse -je me doute- quelque peu mon jugement.
    Résumé éditeur : “Dans cette aventure inédite du Capitaine Albator, une équipe de scientifiques a découvert un mausolée de Sylvidres et des informations où il est fait mention de manipulations génétiques et d'un pouvoir destructeur terrifiant. Pouvoir capable de rendre les Sylvidres immortelles ou au contraire de provoquer leur destruction. La vague de froid extraordinaire qui frappe la planète bleue pourrait bien être liée à l'une de ces Sylvidres mutantes. Le Capitaine Albator et son équipage parviendront-ils à élucider ce mystère et sauver la Terre de ce nouveau péril ?!
    On retrouve tout l’univers et les personnages connus de Matsumoto, tout y est très fidèle et le traitement fait avec une grande déférence. Ce sont de beaux dessins qui m’ont plongés dans mes souvenirs de mômes devant le dessin-animé au début des 80’s. Niveau histoire j’ai senti un aspect parfois rapide et elliptique ; je n’aurais pas dit non ici et là à un peu plus de matière et d’explication sur l’histoire et ses enjeux pour dissiper un peu de confusion. Mais bon, c’est une série qui s’adresse avant tout à ceux qui ont de toute façon une certaine connaissance du Capitaine. De belles bd, une histoire peut-être pas assez accès space op pour moi et une bonne bouffée de nostalgie.

     

    Boy's Abyss - Tome 3   Boy's Abyss T3  de R. Minenami.

     

    Je continue avec un énorme plaisir cette série manga noire de chez noire. L’atmosphère est étouffante à souhait et la plupart des personnages sont plus pourris les uns que les autres. Ça en est fascinant tous ces mensonges et faux-semblants en pagaïe ; je me demande bien où le manga veut nous amener. 

     

    Yawara - Tome 11   Yawara T11 de N. Urasawa.

     

    Avec ce onzième tome, on découvre une Yawara que nous n’avions pas l’habitude de voir, une Yawara toute éprise de doute et de trouble dû à un retentissement intime qui la questionne. Son judo hésitant illustre son mal-être et je dois dire que cela fait bizarre de découvrir notre jeune héroïne comme ça. Hâte de lire la suite et le dénouement de tous ces doutes.

     

    Ms. Marvel : Au-delà des limites   Ms Marvel : Au-delà des limites de S. Ahmed et A. Genolet.

     

    Je ne vais pas m’étaler sur ce Ms Marvel : vide, insignifiant, sans ambition, oubliable, négligé…
    Je l’ai lu parce que j’ai aimé et aime Ms Marvel, mais là non. Au lancement du personnage y a quelques années, on sentait une ambition, une histoire, un développement, une direction (...) on donnait vie à un personnage, on remplissait son univers, on mettait en place ses relations, ses interactions… Avec le deuxième arc narratif du perso, la série Magnificent Ms Marvel, on pouvait trouver ce petit côté chronique adolescente, mais c'était un biais différent, et moi, ça me convenait encore (question de goût), il y avait encore matière à raconter selon le prisme de la comédie adolescente. Mais là… plus rien ! On ne croit à rien, tout est vide et désincarné. On dirait du comics au kilomètre. C’est naze. Bon j’arrête. Je ne pensais déjà pas en parler autant.

     

    EX MACHINA - Tome 1   EX MACHINA - Tome 2   Ex Machina T1 et 2 de Brian K. Vaughan et Tony Harris (série complète en 5 tomes).

     

    Mon gros coup de cœur et passion du moment. 

    Résumé éditeur : “Après un accident, Mitchell Hundred, ingénieur des travaux publics, se trouve doté d'étonnants pouvoirs. Devenant le premier super-héros d'Amérique, il décide de se présenter à l'élection du maire de New York, histoire de mettre un peu de piment dans sa vie. Il remporte haut la main le scrutin. Dès lors, commence pour lui la véritable aventure...

    Dans cette histoire où y a matière à lire, Brian K. Vaughan mêle le récit de super-héros américain à celui de la politique. L’histoire est riche de nombreuses réflexions qui s’entremêlent au gré de différentes temporalités : la narration se fait autant du point de vue actuel du personnage principal, Maire de New-York de son état, que de son passé quand ce dernier officiait comme super-héros sous le nom de La Grande Machine.

    C’est plutôt indescriptible à vous le décrire parce que très dense et riche. Je suis bluffé par le travail accompli par Vaughan : c'est très bien dialogué, on est captivé comme sur une bonne série. C'est une œuvre qui est fortement marquée par le 11 septembre. Clairement post 11 septembre. L’auteur explique son idée de départ sur cette observation qu’il avait faite à l’époque : Rudolph Giuliani alors Maire de New-York durant les attentats du 11 septembre 2001 avait vu la gestion de la crise et ses réactions unanimement appréciées. Glorifié pour son action irréprochable, il avait acquis un statut quasi “super-héroïque”. D’après Vaughan, c’était pour lui l’une des premières fois qu’arrivait cette impression que politique et notion super-héroïque venaient à s’imbriquer de la sorte. Cela lui donnera l’idée des thèmes de son Ex Machina. Pour ma part j'ai hâte de pogner les 3 autres tomes de la série et la finir.

     

    Quand Takagi me taquine T11   Quand Takagi me taquine T12   Quand Takagi me taquine T11 et 12 de S. Yamamoto.

     

    Une des séries les plus justes sur la petite musique silencieuse du sentiment amoureux. J’aime vraiment beaucoup ce petit manga.
     

    Ténébreuse - Tome 1   Ténébreuse - Tome 2   Ténébreuse T1 et 2 de Mallié/Hubert (série complète en 2 tomes).

     

    Petite pépite ! C’est typiquement de la BD comme je l’aime. 
    Résumé éditeur : “Il était une fois un chevalier déchu et une jolie princesse à délivrer... Méprisé par ses anciens compagnons d'armes pour un crime qui entache à jamais sa réputation, Arzhur erre de tavernes en champs de bataille à la recherche du prochain contrat qui remplira sa bourse. Une nuit, trois mystérieuses vieilles femmes lui proposent le pacte dont rêvent tous les mercenaires : retrouver honneur et fortune en délivrant une fille de roi, retenue captive dans les ruines d'un château abandonné. Malgré la méfiance de son écuyer, Arzhur accepte le marché et livre un combat sans pitié aux monstres qui gardent la princesse. Mais Islen n'est pas la frêle jeune fille en détresse qu'il imaginait sauver... D'où viennent ses obscurs pouvoirs, que tout le royaume semble redouter ? Quels liens l'unissent aux trois vieilles qui ont payé Arzhur pour la libérer ? Victimes d'un complot dont ils n'ont pas toutes les clés, les jeunes gens s'allient pour reprendre leur destinée en main.
    C’est une histoire hyper maline dans les implications que chaque lecteur va vouloir en tirer. Le conte métaphorique par excellence. Mais pas un truc alambiqué, obscur itou, non ; ici, on est toujours en mesure de deviner le propos masqué derrière l’histoire générale. Histoire générale qui, il faut le dire, est vraiment passionnante et toute empreinte de figures de conte de fée classiques. La notion de déterminisme est au centre de tout : pour être sacré chevalier doit-on forcément sauver une princesse en détresse ? Une princesse a-t-elle nécessairement besoin d’être sauvée ? Comment s’articule libre arbitre et déterminisme ?...
    C’est vraiment de la grande bande-dessinée : belle, intelligente et ambitieuse. 

    @Barbi sans présager, je pense que tu devrais aimer cette bd connaissant ta passion pour ce support.
     

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  14. Ben tu sais quoi ? Je me suis pris True Colors sitôt que j'ai eu fini Arcadia Bay. Envie de poursuivre l'aventure. Je le ferai peut-être après Harvestella sur lequel je suis en ce moment. 

    La VF sur True Colors est un vrai plus c'est indéniable.

  15. Bon ben voilà ! Fini ce jeu merveilleux qu’est Life is Strange : Arcadia Bay Collection. 

    Je le dis direct, ça aura été l’une de mes meilleures expériences vidéoludiques. A mes yeux, selon mon ressenti, j’ai vécu l’aventure intensément et le jeu m’a offert quelque chose de rare.
    J’en étais resté au bon vieux point & clic des 90’s auquel LiS me fait penser dans l’esprit : des tableaux à énigmes. Sauf qu’ici tout est devenu hyper interactif, c’est plus un film interactif à choix multiples, avec intrigue qui va bien et séquences énigmatiques, que le statique point & clic d’antan. C’est sûr ça change !
    D’une manière générale, l’ambiance m’a envoûté, les personnages m’ont touché, l’intrigue m’a bien tenu en haleine, le game design m’a plu (...), le jeu a su me faire vivre sa promesse d’aventure interactive. Je me suis bien senti dans le jeu ; d’ailleurs l’expérience de jeu m’a rappelé les livres dont vous êtes le héros. Ce n’est pas un jeu d’action mais un jeu d’ambiance. On est toujours amené à lire quelque chose. Beaucoup parfois.
    Je suis un joueur lent qui explore tout longuement : l’arc d’Arcadia Bay m’aura demandé 25 heures de jeu. Puis Life is Strange : Before the Storm une dizaine d’heures. Parce que c’est aussi ça qui est bien avec la cartouche Collection Switch : tout l’arc narratif d’Arcadia Bay est compilé (Arcadia Bay + Before the Storm + un chapitre bonus optionnel qui a été rattaché à BtS).
    Chaque arc de narration/jeu amène avec lui son lot d'informations sur les autres titres. Par exemple, on découvre le passé d’un personnage, on voit se tisser une relation… autant de choses qui expliquent et éclairent ce qu’on a déjà pu jouer précédemment. C’est vraiment bien cet aspect, ça zoome et dézoome pour offrir au final un tableau global complet des relations humaines dans le jeu. 


    @SentMaJ’y connais rien en môme. C’est un jeu PEGI 16. C’est pas déconnant : je ne le vois pas jouer par un(e) pré ado et je le sens vraiment plus calibré pour du 16 ans et plus. Les thèmes ne sont pas joyeux et l’atmosphère pesante mais l’histoire passionnante. Voir tout ce petit monde interagir et faire partir de l’équation est un réel plaisir. Fascinant et addictif. Mais comme dit Argone plus haut, si accompagnée et en fonction de l'habitude de jeu de ta fille, pourquoi pas.

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  16. @Pentacle C'est amusant parce que moi j'attends ce projet depuis des mois et à l'inverse de toi, j'ai un a priori positif sur tout ce qu'il a pu dégager jusqu'à présent (BA, visuels, promo...).  Il m'inspire plutôt confiance, j'ai foi*. J'ai prévu d'aller le voir ce samedi : le plus délicat contrairement à toi, c'est que moi je vais y placer des grosses attentes. A voir donc. *Faudra voir si je ne vais pas risquer une crise de foie avec tant d'attente.

    PS : comme toi j'ai roulé ma bosse dans le jdr et suis un vieux passionné des Royaumes Oubliés. On est un peu tous issus du même tonneau sur ce forum de toute façon 🙂.

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