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Edrahil

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Tout ce qui a été posté par Edrahil

  1. C'est deux spermatozoïdes qui discutent : - Dis c'est encore loin les ovules ? - Tais-toi et nage ! On vient juste de passer les amygdales !
  2. Un message de Pallantides qui date un peu nous indiquait ceci (voir au-dessus). Je me doute que ça a pu changer depuis, mais ça laisse présager encore quelques tomes.
  3. RIP est une série pensée et construite par ses auteurs sur 6 tomes. Le T5 sort en septembre pour info. Ou tout au moins il est annoncé à cette date. Je mets ce lien qui va vous éclairer sur l'ensemble : https://www.bubblebd.com/9emeart/bd/critiques/rip-cadavres-exquis-en-serie
  4. Yawara T8 de N. Urasawa. La série continue son petit bonhomme de chemin avec une Yawara légèrement en retrait sur ce tome. Tome d’ailleurs, très accès judo et moins tranche de vie façon sitcom, comme la série pouvait l’être jusqu'à présent. On comprend que la série démarre une nouvelle sous-intrigue, que l’entourage de Yawara s’enrichit pour la suite, tout ça tout ça. Hâte de retrouver Yawara plus au centre de sa série avec le prochain tome. Hello, hello and hello de A. Hazuki (série complète en un tome). Déçu. Et fade. L’histoire et le thème laissaient présager un bon potentiel mais finalement ça fait pischtt. Et encore pour faire pschitt faudrait que ça gonfle et fasse pschitt par la suite. Ici, je trouve que ça ne décolle jamais vraiment. L’histoire était la suivante : “Haruyoshi, un jeune lycéen, et Yuki, une jeune fille étrange, se rencontrent chaque mardi comme si c'était la première fois. Ensemble ils rient, ils pleurent, ils se disputent, accumulent les souvenirs et les promesses éphémères... car ils sont enfermés dans une boucle temporelle. Yuki cache en réalité un triste secret et va devoir compter sur Haru afin de donner un sens à son existence…” En cherchant l’épure et en ciblant une explication oiseuse sur le sentiment amoureux de cette boucle temporelle, on ne peut s’empêcher de penser un “tout ça pour ça”. C’est dommage, ça parait long et vain de (re)lire trois fois la même séquence avec des variantes, pour aboutir à une explication/une fin très moyenne. Ce manga n’aura pas réussi à m’embarquer et m’émouvoir. La vie de Norman T4 et 5 de Stan Silas. Suite et fin de mon incartade dans La vie de Norman avec ces tomes 4 et 5, derniers tomes de la série à être sortis. (En attendant la suite je l’espère). J’ai continué d’adorer. C’est vraiment très drôle avec cette touche de macabre bien dosée. Le T4 est particulier par rapport au reste ; en effet, ce dernier s’attarde sur les traumas de Norman, son histoire personnelle, son environnement familial… On ressent de manière encore plus présente, l’aspect dérangé du jeune garçon j’ai trouvé. Le T5 retrouve le même esprit qui caractérise la série avec cette bande de mômes et ces vannes et autres situations comiques. J’aime vraiment beaucoup cette série. RIP T1 et 2 de J. Monnier et Gaet's. Superbe découverte que ces RIP. Bande-dessinée à l’atmosphère sombre, aux personnages plein de gouaille et tous différents des uns des autres, on prend un plaisir certain à suivre leur vie de misérables, -une vie qui ne leur a jamais souri. L’histoire est la suivante : “Des gens meurent parfois dans l’indifférence générale. Ces gens qui n’ont pas de famille, pas d’entourage, pas d’ami. Ils vont parfois rester longtemps chez eux avant qu’on ne les découvre. Heureusement la société qui emploie Derrick et ses collègues est chargée de faire le ménage avant que toute la famille ne défile. Ce qu’ils découvrent n’est pas toujours beau à voir…” La série est sombre et sans aucune once de joie et de bonheur. Au concours des séries noires, elle a parfaitement sa place à côté d’un Scalped ou de certains Brubaker. Pour faire court : ce sont des pauvres types qui côtoient d’autres pauvres types. En somme, un vrai cocktail de gaieté… Je ne savais pas à quoi m’attendre en entamant la lecture de ces bd (exception faite du résumé). La bonne surprise vient de l’histoire générale : chaque tome est centré sur un personnage de la bande de nettoyeurs/pilleurs, mais chaque tome vient s’imbriquer dans une histoire plus globale (et riche) qui court tout au long de la série. Chacun vient s’emboîter avec et/ou dans le tome précédent pour apporter une explication, un angle de vue différent qui fait l'histoire globale. C’est de la belle ouvrage. Je vous le conseille vraiment. @Barbi en connaissant un peu tes goûts et ta curiosité, jettes-y un œil si tu ne la connais pas déjà, je pense vraiment qu'elle pourrait te plaire. Dès le premier tome tu pourras cerner l'atmosphère, les personnages (...) et un style graphique qui rappelle un peu Les Triplettes de Belleville.
  5. Cette semaine je me suis repu de l’album Métèque et Mat d’Akhenaton sorti en 1995. J’y reviens souvent et suis toujours époustouflé par la qualité de la production. C’est hyper propre et je trouve que ça ne vieillit pas. Des morceaux comme Le calme comme essence, Je ne suis pas à plaindre, Métèque et Mat, L’Americano, Je suis peut-être… et Bad Boys de Marseille (Part II) sont vraiment bons à mes yeux. Enfin à mes oreilles. Le flow est vraiment typique de cette époque : c’est posé, c’est cool, les paroles sont généreuses, -on sent toute l’application qui leur a été apportée (rimes diverses, musicalité des propos, histoire racontée…) J’ai souri derrière mon écran cette semaine quand @razorspoon est venu nous livrer son anecdote à propos du rap coréen sur un autre post .
  6. Ces derniers temps : - j'ai pu faire une partie à 4 de Exit : L'Affaire du Mississippi. Je vous confie qu'à la base je n'aime pas les jeux d'énigmes, d'enquêtes et autres escape room. Un goût personnel. Une lubie. Après cette partie je confirme que je n'aime vraiment pas ça. Arguments et contre-arguments n'y changeront rien : je n'accroche pas pas à la logique de ces jeux. - une partie d'Evolution à 4 joueurs : je l'avais jusqu'à présent exclusivement joué à deux. A quatre, on a le plaisir de tirer la pleine puissance des Traits Génétiques et leurs combinaisons possibles. En effet à deux joueurs, le jeu n'autorise que 2 Traits Génétiques par espèce tandis qu'au-delà de deux joueurs, nous pouvons doter nos espèces de 3 Traits Génétiques. Et là ça combine, ça évolue, ça frictionne entre espèces. Que ce jeu est bon et riche ! - une partie de Dice Forge à 4 joueurs. Une découverte pour moi. C'est vraiment un bon jeu ; j'ai beaucoup aimé. De multiples possibilités de marquer des PV, des voies stratégiques viables et variées, la sensation de jouer tout le temps avec les incessants lancés de dés, le plaisir du geste auguste du lancer de dés, les combinaisons... Bref c'est fun et joli. Top !
  7. Edrahil

    le post à râler!

    Ben dis donc ! Moi qui me suis refait Tremors y a 48 heures en plus... Ça fait bizarre... 😑
  8. Black Cat T4 : La Citée Dorée de Jed MacKay. Quatrième tome de Black Cat qui demeure dans la pleine continuité des précédents. C’est toujours très bien et distrayant à souhait. A couple of cuckoos T1 et 2. Nouvelle série manga à laquelle j’ai eu envie de me mettre. L’histoire nous narre les destins entrecroisés de deux adolescents échangés à la naissance. Chacun a grandi dans la famille de l’autre. Les deux familles (biologiques et adoptives) décident un jour de les fiancer afin de les garder dans leur giron, mais ce n’est pas sans compter sur la réticence des deux jeunes gens qui nourrissaient d’autres projets que certainement celui-ci. C’est dans la grande veine de ce genre : moultes quiproquos et sous-intrigues, le jeune homme incarne le besogneux scolaire qui a des visées sur une autre nana que celle qu’on lui a désignée ; la jeune héroïne -influenceuse sur les réseaux sociaux- semble de nature plus trouble quant à ses sentiments… Bref, cela augure des imbroglios comme seuls les mangas de ce type ont le secret. C’est le cocktail habituel des comédies romantiques alambiquées. Ma crainte repose surtout sur la longueur de la série : elles ont parfois le défaut de dilater leur histoire principale sur trop de tomes. Gageons que ce ne soit pas le cas ici. Et je ne pense pas à Love X Dilemma quand je dis ça hein ! Dr Slump T5 et 6. Toujours nawak et bien fendard. J’adore. Tout simplement. Mercy T1/2/3 de Mirka Andolfo (série complète en 3 tomes). J’avais repéré les belles couvertures de ce Mercy ; et c’est un retour du camarade @martus qui m’a fait franchir le pas et donné envie de découvrir cette bd de western fantastique. L’histoire est la suivante: ”Alaska, fin du XIXe siècle. Hellaine, une femme d’apparence noble et aux origines mystérieuses, débarque dans la petite ville de Woodsburg non loin de l’épicentre de la ruée vers l’or du Klondike, Dawson City. Elle cherche à acheter la concession d’une mine à l’abandon. Car ce que tout le monde ignore, c’est que sous les décombres se cache un lac souterrain donnant accès à une autre dimension peuplée d’êtres cauchemardesques. Hellaine est en réalité l’un de ces êtres. Et manifestement, elle a un plan. Un plan qui va être bouleversé par l’apparition de Rory, une jeune orpheline amérindienne pour qui Hellaine va se prendre d’affection après l’avoir délivré des griffes de son agresseur…” Ce qui m’a frappé de prime abord c’est la beauté du dessin : j’avais vraiment l’impression d’être en face d’un dessin-animé. Ce qui est paradoxal pour de l’image fixe. Mais le trait, l’encrage et les expressions des personnages, tout me faisait penser à un dessin-animé. On voit le mouvement et l’animation se faire dans sa tête. Concernant l'histoire, l'auteur sait maintenir l'intérêt de son intrigue, quoique pour moi , je dois reconnaître qu’aux deux tiers, cela vire un tantinet au prêchi-prêcha et l’intrigue se fait moins “évidente”, un peu plus confuse. C’est le reproche que j’avais fait à Contro Natura, son œuvre précédente. Super au début, puis du moins bien, du confus. En définitive, sans être une lecture incroyable qui va laisser un souvenir impérissable, et ce, même si je l’ai adoré ‘ttention, c’est une très bonne lecture de détente avec laquelle on passe un bon moment. C’est là l’essentiel. Conan - Xuthal la Crépusculaire par Christophe Bec et Stevan Subic. J’ai vraiment adoré cette adaptation. Elle m’a bien fait ressentir l’aspect fiévreux et poisseux de Xuthal : cité autant démente que crépusculaire. La progression de l’histoire se fait de manière admirable, on a toujours envie d’avancer de quelques cases puisque l’histoire est distillée, orchestrée de manière fine par Bec et Subic. Tout au moins, c’est mon avis. Et là-dessus je trouve que ça fait les bonnes adaptations : on ne sent pas les coupes, les compressions, les ellipses… l’histoire est fluide et prenante. Un bon cru.
  9. On est d'accord que les intrigues de Moore sont parfois/souvent bancales et/ou confuses dans sa visée, sa ligne directrice. Pour moi Strangers in Paradise c'est sa cathédrale. J'en garde un souvenir de densité qui vient certainement de la longueur de l'œuvre et du développement des personnages sur ce temps long. Comment il parvient à nous faire ressentir leur sentiment changeant tout au long de l'histoire. Parce qu'en soi, l'histoire, elle peut être résumer simplement : ce sont deux personnes qui mettent des années à être accordées (comédie romantique) charpenté d'un aspect mafieux et tentaculaire lié à l'organisation à laquelle Katalina a appartenu (et là c'est plus l'aspect drame). Une fois ça dit, je suis d'accord avec toi sur Rachel Rising, Echo, et Motor Girl. Mais comme dès qu'on parle de Terry Moore cela agit sur moi comme un véritable happeau, je ne peux m'empêcher de préciser que je ne lis pas forcément Terry Moore pour ses intrigues, mais pour ce qu'il fait de ses personnages sur la base de ses enjeux, aussi faibles puissent-ils être ou paraitre. Il n'a pas son pareil pour dialoguer et faire sentir la chair et les cœurs qui battent de ses personnages. C'est toujours hyper délicat et juste cette restitution qu'il fait de la petite musique du cœur. Je viens de me rendre compte que j'ai tapé ça sans trop savoir ce à quoi je voulais vraiment répondre ; je suis en phase avec ton analyse, je pense que je souhaitais certainement apporter mon regard sur l'œuvre de Terry Moore après t'avoir lu. J'adore vraiment le monsieur -comme d'autres ici-.
  10. Même chose ici. Malheureusement j'aimerai me remettre à The Expanse d'abord. J'ai lu les deux premiers tomes à leur sortie et je n'en ai plus aucun souvenir pour m'y remettre avec le T3. Je n'ai gardé que de trop vagues souvenirs. Alors que j'avais adoré. Allez comprendre. La bonne chose c'est que je pourrai enchainer les neuf tomes sortis et qu'après je pourrai mater l'adaptation Amazon Prime. Y a plus qu'à...
  11. C'est dommage que tu changes de sujet, j'allais dire qu'avec ces histoires d'eau c'était l'occasion d'avoir une tourista sans partir à l'étranger. Comment ça je l'ai dit !?
  12. Edrahil

    Hachette Boardgames UK

    Ça va pas à tout le monde les fausses oreilles d'animal, mais toi oui.
  13. Moi j'ai ça sur mon ordi du bureau (c'est pas moi qui l'ai fait, ça ne m'ôte pas forcément les obstacles de mes journées, mais ça fait aussi des collègues envieux) : PS : les photos floues c'est ma spécialité
  14. L'info me manquait 😁. Tu verras Rachel Rising est vraiment bien. Drôle, touchant itou. Et Echo est vraiment top aussi. Enfin bref tu sais que j'aime les thèmes et les histoires de Terry Moore.
  15. Pas encore lu ce Cinq Ans. L'était sorti de mon radar. Mais ça me scie en deux que tu ne découvres que maintenant que Terry Moore a souhaité lier ses personnages fétiches en un Terry-verse. On pouvait remarquer plein de petits indices ça et là : dans Rachel Rising, lors d'une visite au musée de je ne sais plus quel personnage, il y a une expo de l'artiste Katchoo par exemple. De même, toujours dans Rachel Rising, dans un cimetière, y a la tombe de Griffin Silver chanteur-auteur imaginaire très prisé dans les SiP. Et j'en oublie plein très certainement. C'est sûr même. Mais bon, là à la rigueur c'est juste des clins d'oeil d'une oeuvre à l'autre, mais avec le T4 des Sip (que j'avais lu en intégrale), Terry Moore a souhaité tout lier. Merci en tout cas de me rappeler que j'ai encore ce Cinq Ans à lire.
  16. Récemment je peux faire état de ceci : - 2 parties d'Evolution - 3 parties de Race for the Galaxy À jouer d'ailleurs ces deux jeux, je me rends compte à quel point ils ont cette similitude commune de devoir s'adapter au jeu de l'adversaire, à sa main (...) et que si tu restes enfermer dans ton idée tactique t'es foutu, tu te laisses distancer. - 3 partie de Magic - 1 partie découverte pour moi de One Deck Dungeon : je le trouve hyper exigeant et punitif. Les dés peuvent fusiller une partie. Truc qu'à rien à voir, mais en le jouant il me rappelle juste pour le côté piège, donjon, monstre et autres évènements Dungeoneer : Le Repaire des Abominations. - 2 parties de ce bon vieux Ninja Versus Ninja - 2 parties de Space Corp 2025/2300 L L'âge des Navigateurs L'âge des Planétaires L'âge des Stellaires Ce Space Corp 2025/2300 est vraiment bon. Beaucoup aimé cette idée que nous changeons de plateau au fur et à mesure que nous nous enfonçons dans l'immensité spatiale : proche banlieue de la Terre dans un premier temps, puis le système Solaire, puis encore bien plus loin avec les distances de voyage qui s'en ressentent et les contraintes qui vont avec. Chaque nouvel âge apportent son lot de nouvelles règles et contraintes propres à l'époque en cours. Issu de chez GMT Games (localisé par Nuts ! Publishing), il a cette élégance de la simplicité de son matériel : c'est fonctionnel, c'est propre, c'est net. Pas de fanfreluche inutile. Du coup il a une certaine froideur qui s'en dégage qui rend justice au thème et à cette froideur de l'immensité spatiale et ses calculs. Parce qu'il faut savoir que s'il est en fait plutôt simple, y a tellement à penser et à faire qu'il peut s'avérer vite très riche et exigeant. Du bon jeu qu'il est bien en tout cas.
  17. Ça ne m'étonne pas ce que tu révèles là. Sur la page précédente razorspoon faisait état de sa lecture du Hobbit ; je lui faisais part de mon expérience de lecture du Hobbit et surtout de ma deuxième lecture de cette œuvre sur la nouvelle traduction. Voilà ce que j'avais aussi remarqué : "...et j'avais trouvé que cette nouvelle traduction (quoi qu'on puisse en penser au début) fait que les phrases coulent bien dans la bouche. Je n'avais pas eu cette sensation à ma première lecture [...]" Cette nouvelle traduction du Hobbit me perturbe moins que celle du Seigneur des Anneaux. Certainement parce que Le Hobbit a moins cet aspect annuaire de noms qui sont rentrés dans le langage commun pop culturel. Y a des trad' qui piquent c'est sûr (je vous rejoins), surtout quand on a des décennies d'usage de ces noms. On verra avec le temps.
  18. Beaucoup de gens confondent le tire-bouchon et le limonadier. Tout rassemblé sous l'intitulé "tire-bouchon". Oui. Bon mardi 😊. C'était l'anecdote inutile mais nécessaire du jour.
  19. Il faut flinguer Ramirez T1 et 2 de N. Petrimaux. J’avais déjà lu le premier tome à sa sortie. J’en gardais un souvenir mitigé. Pas vraiment rentré dedans, je l’avais lu plus comme un livre dans ma liste des “à lire” que comme un livre d’envie. En gros, j’ai presque envie de dire que l'œuvre et moi avons loupé notre rendez-vous cette fois-là. Mais je m’en doutais un petit peu. Par la suite j’avais aussi pogné le T2 à sa sortie, pour ne le lire que maintenant à la suite de ma relecture du T1. Et bien après relecture, je peux allègrement dire que j’ai vraiment apprécié cette bd de pure divertissement décomplexé. Quand il m'arrive ce genre de truc, cela rend encore plus incompréhensible le pourquoi j'ai pas aimé la première expérience de lecture. Mais me connaissant bien je sais quand je dois y revenir. C’est chose faite et j’ai vraiment hâte de la sortie du T3. La vie de Norman T1/2/3 de Silas. La vie de Norman. Un peu la même histoire que Il faut flinguer Ramirez. Je l’avais lu à l’époque, bien aimé mais sans plus. Toujours pareil : me connaissant je savais que je devais y revenir. Et là, je crois que je peux carrément parler de coup de cœur après cette redécouverte : je me suis bien marré en la lisant. La vie de Norman c’est l’histoire d’un petit garçon -Norman- passionné de tueurs en série de cinéma qui monte des coups pour tuer des gens ou plus particulièrement ses petits camarades de classes. Les personnages, tous hauts en couleur, sont tous supers drôles. Entre l’outrance cartoonesque et l’aspect grimacier des mangas, on obtient des dessins funs qui rendent justice aux situations comiques mises en place par l’auteur. Y a plein de petites références au cinéma d’horreur-fantastiques, les expressions et le ton des persos sont très vivant et l’aspect cartoonesque tout choupi avec cette présence de violence portnawak me rappelle avec plaisir I Hate Fairyland de Skottie Young. Les T4 et 5 vont être commandés rapidement .
  20. Dernièrement vu Liz et l'oiseau bleu. “Nozomi est une jeune femme extravertie et très populaire auprès de ses camarades de classe, doublée d'une talentueuse flûtiste. Mizore, plus discrète et timide, joue du hautbois. Mizore se sent très proche et dépendante de Nozomi, qu’elle affectionne et admire. Elle craint que la fin de leur dernière année de lycée soit aussi la fin de leur histoire, entre rivalité musicale et admiration. Les 2 amies se préparent à jouer en duo pour la compétition musicale du lycée Kita Uji. Quand leur orchestre commence à travailler sur les musiques de Liz und ein Blauer Vogel (Liz et l’Oiseau Bleu), Nozomi et Mizore croient voir dans cette œuvre bucolique le reflet de leur histoire d’adolescentes.” Liz et l’oiseau bleu sera un animé pour lequel je vais avoir besoin d’un deuxième visionnage. Je ne m'attendais pas véritablement à ce que j’ai vu. Je le savais être un animé délicat ; un animé où l’hésitation peut être représenté par un plan de cheville qui vacille sous le poids de l’incertitude mais finalement j’ai été surpris de tant de suggestion pour si peu de choses au final. Le conte de Liz et l’oiseau bleu qui sert de mise en abîme au propos, nuit peut-être à l’immersion dans l’histoire. Systématiquement décentrés que nous sommes de l’histoire des deux jeunes filles (et pas celles du conte), on se retrouve avec un propos trop distendu et manquant d’impact émotionnel. Ce que j'ai trouvé être un comble. Enfin… je ne sais pas trop. Faudra que je le revois. J’ai aimé mais m’attendais à plus.
  21. Des relectures et de la continuité de série ces derniers temps. Black Cat T1/2/3 de J. MacKay. Cette série sur La Chatte Noire fait partie de ces séries que j’aime beaucoup. J’aime les intrigues qui savent rester à des échelles humaines : ici point question de sauver le monde ou l’univers, mais plutôt des chapitres resserrés sur la vie du personnage principal. Ces intrigues à hauteur d’homme -de femme !- donnent de la chair à nos héros, obligés que nous sommes à les suivre au plus près dans leur quotidien, habitudes et environnement. Felicia Hardy ne déroge pas à cet effet qui m’avait tant séduit aussi chez Kate Bishop et Miss Marvel. Les aventures et problèmes à taille humaine nous font être proches des personnages et réduit la dilution du personnage principal dans des enjeux de fous où pléthore de personnages secondaires gravitent et se ramifient à une histoire plus globale. Une fois ça dit, pour en revenir plus précisément à La Chatte Noire, on a le plaisir de suivre Felicia Hardy dans des histoires de cambriolages entrecoupées de scènes qui exploitent le passé et l’héritage paternel de Felicia. On obtient un titre sympa et drôle où l’héroïne assume son côté sexy de manière à ce que ça puisse aussi l’aider à se définir, et nous, à mieux la définir. Je veux dire par là, que l’aspect genré de Felicia est clairement mis en avant et défini. Mademoiselle Hardy est une belle femme qui s’assume et l'assume sans que ce ne soit traité de manière graveleuse. C’est appréciable je trouve et ça évite de se cacher derrière son petit doigt. Pour faire un parallèle, je dirais que c’est un peu comme Erin Brockovich de S. Soderbergh : c’est une femme qui se sert de ses atouts de femme pour faire avancer sa cause sans que ce ne soit pour autant traité de manière sexiste ou qu’il nous soit laissé à penser un “hooo la pauvre”. Ça semble dire “ce corps peut être une arme” et cette approche est plutôt bien appréhendée et développée par MacKay à mon avis. Golden Sheep T1/2/3 de Kaori Ozaki (série complète en 3 tomes) Cette série m’aura étonnée. Elle a su me prendre systématiquement à contre pied de ce à quoi je m’attendais. Le résumé de l’histoire : ”Selon la légende « si vous écrivez un souhait, que vous l'enterrez sous la Tour des Moutons et que vous le déterrez au bout de 7 ans et 7 mois, votre souhait se réalisera...» Tsugu Miikura, revient dans sa ville natale et retrouve ses amis d'enfance avec lesquels elle avait enterré une capsule témoin à l'école primaire. Elle découvre alors que les liens d'amitié qu'elle pensait indestructibles se sont fissurés petit à petit.” On suit donc un groupe d’amis avec ses liens et ses interactions. Logique. Ma lecture au long cours m’a fait découvrir que ce n’était clairement pas aussi léger que ce à quoi je m’attendais. De prime abord, quand je l'ai entamé, j’ai pensé à quelque chose de balisé en terme d’intrigue (habitué que je suis à ce type de manga), et finalement, tel ce tour de magicien qui devine quelle carte va être tirée du paquet, la carte qui sortait n’était jamais celle à laquelle je m’attendais. Les embranchements pris par l’auteur ainsi que ses choix ont fait l’originalité de cette histoire. Mais l’originalité ne fait pas nécessairement la chose originale. Pour reprendre l’image du paquet de carte, ici avec Golden Sheep, l'originalité c’est de voir sortir des cartes (situations, réactions…) de façon inattendue, mais sans pour autant être une œuvre originale parce que finalement, on retrouve les cartes auxquelles nous pouvions nous attendre précédemment mais amenées plus tard. Vous voyez l’idée ? Bref. Ce manga est une bien belle série complète en trois tomes. Un été cruel de Ed Brubaket et S. Philips. Un été cruel. Est-ce que vous allez m’obliger à dire que c’était très bien comme lecture ? Comme une évidence. Comme d’habitude. Oui. J’ai adoré. J’en arrive même à frémir avant lecture et me demander si Brubaker va encore parvenir à me procurer un plaisir de lecture avec ses mêmes recettes scénaristiques, son style, sa patte… Et je suis toujours étonné que ça le fasse. J’ai souvent parlé de la petite musique de la déchéance de ces âmes damnées qui illustrent les intrigues de Brub’ donc je ne m’y attarderai pas. J’ai un gros fond de lectures qui dort dans ma bibliothèque, les Reckless y sont sagement rangés à attendre que je les lise . Dr Slump T4 - Perfect Edition d'Akira Toriyama. Cette série est un coup de cœur régressif que j'assume pleinement . À bientôt les amis. PS : me suis pas relu, c'est mal ! 😑
  22. Je crois qu'avec tout ça, le proverbe "Voir Venise et mourir" peut aller se rhabiller Jacques Séguéla a peut-être une Rolex à son poignet mais il n'a certainement pas 14 rangs sur 14 sur The Overlord . Et ouais !
  23. Oui en effet. J'avais regardé et c'est vrai que ça a l'air bien dans ce que j'apprécie. Le frein était que seuls les deux premiers tomes était en vf. Mais au regard de ce que vous m'en rapportez, ces deux premiers tomes peuvent-ils se suffire à eux-mêmes (?), ou il manquera vraiment quelque chose à l'histoire parce que pas finie avec ces deux tomes ?
  24. Encore un joli animé japonais que ce Lettre à Momo. On suit une jeune fille, Momo, qui vient de perdre son père. Ce dernier avant de mourir, a laissé une lettre inachevée à l’attention de sa fille commençant par “Chère Momo” qui la questionne énormément. Marquées par le deuil, sa mère et elle partent s’installer sur une petite île loin de Tokyo où elles y avaient leurs habitudes. Dans ce nouvel environnement, la petite Momo rencontre des difficultés à s’adapter, à trouver sa place et se renferme. C’est alors que des phénomènes étranges se produisent. On découvre que ces troubles sont provoqués par trois yokaïs (esprits du folklore japonais) envoyés du ciel pour aider Momo à faire son deuil. Je n'en dis pas plus, et sachez qu'en disant déjà tout cela, je ne divulgâche rien. L’animé illustre alors tout le cheminement de l’acceptation du deuil, du pardon et la recherche du retour à une vie normale après le drame. Cela aborde plein de thèmes avec délicatesse et peut-être même de façon trop effleuré pas assez approfondi. C’est un bel animé. Simple. Peut-être pas un chef d'œuvre d’après moi, mais sincère et qui vaut le coup d'œil. J’ai beaucoup aimé.
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