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Edrahil

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Tout ce qui a été posté par Edrahil

  1. Mes dernières lectures romanesques que voici : Je veux manger ton pancréas de Yoru Sumino. Lu le roman Je veux manger ton pancréas après avoir vu en début d’année l’animé. C’est comme souvent dans le cas de ces adaptations manga-light novel- animé (l’ordre peut être parfois différent) très fidèles d’une version à l’autre. Y a des nuances et des choix narratifs divergents certes, mais c’est globalement une déclinaison similaire du matériau de base. Le résumé c’est : “Sakura est une lycéenne populaire et pleine de vie. Tout l'opposé d'un de ses camarades solitaires qui, tombant par mégarde sur son journal intime, découvre qu'elle n'a plus que quelques mois à vivre... Unis par ce secret, ils se rapprochent et s'apprivoisent.” La version roman apporte finalement des certitudes sur les sentiments des protagonistes, là où dans l’animé nous n’avions que de très fortes présomptions. Je dois redire que c’est très fidèle mais je me demande si j’aurais autant apprécié en n’ayant pas vu le dvd avant (?) J’avais, en le lisant, à nouveau sous les yeux l’animé qui m’avait tant plu il y a peu. Du reste, lecture très plaisante et rapide : des personnages et des situations communes, mais qui sait jouer sa propre petite musique originale sur cette base très drama larmoyant. Les Lames du Roi - L'Intégrale de Dave Duncan. Un bien beau bébé que cette intégrale de pas loin de 1000 pages, écrit petit et qui occupe bien son lecteur Voici le résumé de quatrième de couv’ : “Il est un fort, sur la lande, où l'on envoie les enfants rebelles : le Hall de Fer. Quand ils en sortent, bien des années plus tard, ils sont devenus les meilleurs épéistes du royaume. Un rituel magique les a assignés à la protection d'un égide : le roi lui-même ou une personnalité de son choix. Ils le serviront jusqu'à la mort au péril de leur vie, qu'ils le veuillent ou non. Ils sont les Lames du roi.” Cette intégrale se compose de trois romans. Chacune est très différente des autres. Centrées sur des personnages différents, des époques différentes, des lieux et intrigues en apparence décorrélés les uns des autres, c'est au long cours que l’on voit sous nos yeux s’unifier toute cette richesse narrative qu’a mis en place l’auteur pour prendre du sens et de l’ampleur. C’est un roman qui peut captiver mais qui n’est pas nécessairement tourné vers l’action je dirais. C’est très axé politique et intrigues de “cour”. Les Lames du Roi font beaucoup penser à l’ordre des mousquetaires ; l’adjonction de la magie (en petite touche maline) fait paraître ce roman comme une sorte de cousin de Les Lames du Cardinal de Pierre Pevel aussi. Ça vous situe le truc. En définitive, Ces Lames du Roi valent le coup de lecture pour qui sait vers quoi il s’achemine : une grosse lecture qui prend du temps, l’acceptation d’être troublé par les temporalités différentes déployées, mais pour au final être embarqué dans une grosse saga. Le Noël d'Hercule Poirot d'Agatha Christie. Que dire de ce Noël d’Hercule Poirot ? Franchement on n’est jamais déçu avec un Hercule Poirot d’Agatha Christie. En tous cas, moi, c’est le cas. C’est redoutable d’efficacité. Toujours un très bon moment de lecture. Je ne m'attarde pas plus, on connait tous la recette.
  2. Vu le week-end dernier Jun - La Voix du cœur que j’ai beaucoup apprécié. C’est l’histoire d’une jeune fille qui un jour voit son père sortir d’un love hôtel. Innocemment elle le raconte à sa mère, provoquant le divorce de ses parents. Elle s’en veut et est alors frappée d’une malédiction la rendant muette, payant par là, sa faute d’avoir naïvement racontée à sa mère ce qu’elle avait surpris. Muette, enfin pas tout à fait... Elle est faussement frappée de mutisme total. En effet, lorsque Jun essaie de parler, elle est immédiatement touchée par un mal de ventre la foudroyant de douleur. Cette malédiction sera pour l’animé le prétexte à illustrer l’éveil à la vie en communauté, le pardon, l’acceptation… Tous ces thèmes que l’on retrouve dans les comédies dramatiques de la japanime. L’histoire se suit très bien et nous achemine vers une fin que j’ai finalement trouvée peut-être un peu trop heureuse et trop bien goupillée dans tous les sens. Ça finit tellement bien que c’est une résolution digne de Brandon Walsh dans Beverly Hills. Mais c’est vraiment pour chipoter parce que je le redis : j’ai beaucoup aimé.
  3. Un collègue cette semaine tape un sms et croit bon à la fin de son message de taper un "Post-scriptum". Sauf que... Sauf que l'écriture intuitive de son téléphone pro a mis à la place de "Post-scriptum" => "Post-scrotum". (!!!) Il a pas fait gaffe et a envoyé dans la foulée son message... Le genre de connerie qui interpelle le lecteur et fusille littéralement le sens de ton message . Peu importe ce que tu disais ! Qu'est-ce que j'ai ri.
  4. Ceci étant, faudrait que je le revois maintenant .
  5. Edrahil

    le post à râler!

    Charlie Watts, batteur des Rolling Stones est décédé. Ça fait bizarre.
  6. @Sokoben Les canards en plastique : un sujet qui laisse place pour l'heure à de nombreuses réactions variées je vois
  7. On m'avait envoyé ça la semaine dernière. Certains doivent déjà connaitre mais je partage quand même.
  8. A ton avis, vers quelle extension une personne qui souhaiterait enrichir l'expérience de jeu de Pillards de la Mer du Nord devrait-elle se tourner en priorité ? Je sais que tu l'as quand même bien fait tourner ce jeu.
  9. S'il y avait dû y avoir un apéro bd en ce mois d'août, ben c'est très rare, je n'ai pas fait de lectures imagées depuis mon dernier retour sur le fil idoine. Je lis un gros roman en ce moment. En attendant je thésaurise mes achats BD, mangas, comics 😎
  10. @Skarlix C'est mieux qu'une telenovela tes péripéties professionnelles moi je trouve Blague à part, j'ai le même patron que toi : un patron Barbara Gould*, -un patron qu'on oublie pas. Et ça, c'est bien ! * : oui chuis vieux !
  11. Derniers petits retours de lectures imagées. Derniers rappels d'Alex Robinson (roman graphique en un seul volume). Déjà lecteur d’Alex Robinson avant ce Derniers Rappels, je dois ce conseil de lecture à l’ami Aerth, il y a de cela, déjà quelques dizaines de pages sur ce fil. Ici, si je dois vous parler de l’histoire comme j’ai l’habitude de le faire, je vous dirai qu’il n’y a rien de fou ni d’exceptionnel : Alex Robinson, ce sont toujours des histoires à hauteur d’homme. Quelque chose entre le quotidien banal, l’inattendu et la remise en question des personnages. Avec Derniers Rappels, cela ne déroge pas à cette règle. Toutefois l’originalité de ce dernier, c’est de nous présenter six personnages indépendants les uns des autres avec un chapitrage à rebours (du 50 au 1). Le but étant de montrer par le biais de l’histoire comment les vies des uns et des autres vont finir par se croiser et entrer en relation/collision. Très à la mode dans les années 2000, on pourrait dire que c’est tout simplement un livre chorale (-comme il y avait des films chorale à cette époque). En bref c’est du Alex Robinson pur jus, très classique mais qui assure toujours le truc, façon tranche de vie. Death or Glory T2 de Remender/Bengal. Que je suis heureux d’avoir pu retrouver Glory dans ce second tome de la série. Ce deuxième et dernier tome de la série reprend là où on avait laissé les héros et s’achemine plein gaz vers la fin. Ce tome, c’est quasiment une seule et grande scène : je n’en dirais donc rien, pour ne pas divulgâcher la découverte. Mais en tout cas, que ça fait plaisir ces histoires écrites sur peu de tome (ici deux) avec début-développement-fin ; ce sont de vrais petits bonbons de plaisirs à intercaler entre les séries que l’on suit au long cours.
  12. Oh moi tu sais, si tu me vois poster sur le fofo de ci de là en journée, un jour de semaine de surcroit, c'est que je suis en repos Edrahil en repos pour ce 14 juillet.
  13. Ma dernière fournée de mes lectures et découvertes. Fear Agent - Intégrale de R. Remender/T. Moore/J. Opena. Grâce à teil lors d’un apéro bd, découverte pour moi de Fear Agent. Le moins que je puisse dire c’est que c’est vraiment une œuvre généreuse dans son histoire et son dessin. Résumé éditeur : “Heath Huston n’est plus qu’un minable exterminateur d’extraterrestres au bout du rouleau. Mais lorsqu’il découvre par hasard une gigantesque conspiration visant à décimer toute l’espèce humaine, il se résout à poser la bouteille et à reprendre son rôle de pacificateur… lui, le dernier des Fear Agent. Fear Agent emmène le lecteur dans des mondes sauvages et luxuriants peuplés de super-cerveaux en forme de méduses, d’hommes-singes agressifs et d’amibes intelligentes et belliqueuses, avant de revenir sur le front de la guerre de l’humanité contre un régime robotique avide de domination universelle !” Mais derrière toute cette générosité, j’ai trouvé ce comics mâtiné d’une profonde noirceur. Le héros est systématiquement au bout du rouleau psychologiquement, il s’en prend plein la mouille durant tout le comics ; il avance tant bien que mal vers des solutions dont les chances de réussite sont ténues, et chaque fois c’est pour qu’il s’en prenne encore un peu plus sur le râble. On a forcément de l’empathie pour lui mais ça plombe un peu l’ambiance. Ce qui a éclairé ma lecture et m’a fait aborder cette intégrale différemment : c’est l’introduction de Rick Remender au début de l’ouvrage. Dans cette dernière, il explique tout simplement que Fear Agent est à considérer pour lui comme une œuvre de jeunesse, c’était une période où en tant qu’auteur de comics débutant, il en bavait professionnellement (manque de thune, manque de reconnaissance…), dans sa vie perso c’était bof également, et du coup, dans Fear Agent, il a mis beaucoup de lui et de ses frustrations de manière métaphorique. Gardant ce point à l’esprit, ça rend la lecture et l’expérience de lecture plus avisée et méta. Yawara ! T5 de N. Urasawa. Je ne vais faire que me répéter de tome en tome avec Yawara ! Ce cinquième reste très bon : on suit notre jeune héroïne et son évolution avec un auteur qui sait nous faire ressentir pour Yawara, tout à la fois de la fragilité, et dans le même temps, une grande force en ce qui concerne le judo. On devine le “monstre de talent” qu’est Yawara à chaque fois qu’elle se livre à son art. Punchline T1 et 2 de B. Williams/M. Weldon (relecture du T1 à l'occasion de la sortie du T2). Quand je lis Punchline, je me dis qu’il est toujours difficile de trouver sa ligne directrice sur le marché encombré du récit de super-héros. Mais en achetant et suivant Punchline je loue l’effort et soutien à ma façon cette démarche. Punchline c’est l’histoire d’une ancienne super-héroïne qui a cédé ses pouvoirs à une jeune recrue et qui lui apprend désormais les rouages du métier de super-héros masqué. On suit un couple mentor/élève des plus classique en somme. Punchline fait penser à tellement plein de choses quand on le lit : c’est une mosaïque d'influences. Si le T1 posait le décor, les persos, un début d’intrigue (un premier tome quoi !), le T2 densifie tout ça, rendant l’histoire un peu plus passionnante (et dense) mais toujours avec ce sentiment d’être dans un maelstrom d’influences qui appelle un tome suivant pour préciser encore son idée. Parce que pour l’heure, je dois bien avouer, je ne vois pas bien où veut aller l’histoire principale. Toujours est-il que si je pouvais être dubitatif avec le T1, le T2 me convainc plus et me fait plus apprécier et apprivoiser l’univers de ce comics indépendant. Nailbiter T1/2/3/4 de J. Williamson et M. Henderson (série complète en 6T). Résumé éditeur : “Buckaroo, Oregon, a donné naissance à seize des plus dangereux serial killers du monde. Cette ville nourrit l'obsession de l'agent Carroll, profiler au FBI, depuis que le dernier " boucher de Buckaroo ", Edward " Nailbiter " Warren, a été acquitté au tribunal et lui a filé entre les doigts... Comment une si petite ville a pu voir émerger tant de meurtriers ? Finch, agent à la NSA, doit rejoindre Carroll pour élucider cette énigme sur place. Mais quand il arrive, son ami a disparu. Et le seul qui puisse l'aider à le retrouver n'est autre que le diable en personne : Warren, le sinistre rongeur d'ongles, alias Nailbiter…” Après lecture des 4 premiers tomes de la série je suis vraiment conquis, par l’ambiance, l’écriture, les dessins, et l’intrigue. Cette même intrigue qui après 4 tomes sait tenir en haleine et garder l’attention du lecteur. Souvent j’ai pu reprocher ou au moins remarquer avec les livres "à enquête" qu’il est difficile de garder la force du premier tome, savoir ponctuer son récit de rebondissements, savoir continuer d’intriguer, de surprendre… Et Nailbiter pour l’heure y parvient très bien. Le plaisir de lecture au quatrième tome demeure le même qu’au premier. Il parvient à maintenir l’enquête à un haut niveau d’intérêt et de mystère. Le quatrième de couv’ parle d’une ambiance mêlant le mystère de Twin Peaks à l’horreur de Seven ; si je suis plutôt d’accord avec ça, je trouve que l’aspect mystère crapoteux me rappelle aussi par certains aspects la S1 de True Detective (pour vous donner une autre idée). En résumé, j’ai adoré et vais me prendre les T5 et 6 qui me mèneront au dénouement de la série.
  14. Pour en rajouter un autre de Millar, je garde aussi de Superior (2 tomes) du même Millar un TRES bon souvenir. Ouais j'aimais bien l'idée de Millar à l'époque, la manière dont il avait penser le truc : si Batman est le chevalier noir qui fait le bien, je vais créer un anti-héros tout en blanc qui fait le mal.
  15. Pour moi Millar, il fait parti de ces auteurs qui sont capables de te raconter des histoires avec une "efficace simplicité". C'est classique ou ça parait simple, mais pourtant, c'est hyper divertissant, accrocheur et bien mené. Je crois avoir vu une vidéo où une suite est bien annoncée.
  16. Le T3 de Something is killing the children est enfin annoncé en VF (pour octobre). J'étais méfiant et j'attendais cette confirmation. Je vais pouvoir me lancer dans cette série rassuré d'avoir la fin en vf.
  17. @Not Quite Dead c'est des petits bouts d'omelette n'est-ce pas, sur la pizza ? Edrahil fausse ingénue dans une autre vie
  18. Je viens de réaliser grâce à toi et quelques recherches que le quatrième tome de Black Hammer était le dernier de la série (hors histoires dérivées et centrées sur un perso de l'univers BH). En plus, à l'achat du T4 je m'étais fait la réflexion "tiens, l'est plus épais celui-ci, on dirait un dernier tome" ; mais je m'étais persuadé que la série continuait 🤨 C'est une série dont j'attendais d'avoir tout -qu'elle soit finie- pour m'y remettre. J'avais lu le T1 à sa sortie, je vais pouvoir m'y mettre et c'est bien cool !
  19. Bienvenue dans la Quatrième Dimension .
  20. Ouais en gros t'avais un encéphalogramme plat depuis des années, mais t'as quand même le médecin qui te dit "c'est foutu ! n'espérez plus, on débranche tout". De toute façon on comprend que t'en avais déjà fait le deuil mais là ça te rajoute un p'tit côté officiel. Circulez y a plus rien à voir (ou à avoir).
  21. Oui. Sur les deux titres y a un arrière goût de tout ça pour ça. Plunge, le début bien et après comme toi, je me suis ennuyé et ai été furieusement déçu du tour que prenait l'intrigue.
  22. Comme d'habitude pas mal de lectures ces derniers temps pour ma part : Good Ending T15 et 16 (dernier de la série). Heureux d’être arrivé au terme de cette série commencée sur un coup de tête. Je l’ai déjà dit mais ça aura été une série que j’ai suivie sans passion pour des raisons que j’ai expliquées dans mes retours précédents. Pour autant, avec la lecture de ces deux derniers tomes, ce qui m’aura le plus surpris, -c’est la fin. On a beau savoir avec un titre pareil que l’on s’achemine vers une fin heureuse, ici ça fait passer la Mega-Happy-End de Wayne’s World (pour ceux qui connaissent. Et y a intérêt bordel !!) pour une fin “sombre”. Ici tout s’aligne tellement bien de façon téléphoné que ça fait presque trop Mais bon ! C’était le cahier des charges du titre après tout. La Mort de la Puissante Thor de Aaron/Dauterman. A l’instar du titre du haut, j’aurais été au terme des lectures que je m’étais fixées sur ce titre : Mighty Thor (3 tomes), All New Thor (4 tomes) et La Mort de la Puissante Thor. J’achève ainsi mon cycle Jane Foster. Je suis très mitigé en définitive. Je savais que je n’aimais pas forcément le prêchi-prêcha mythologique asgardien ; pourtant le destin de Jane Foster m’intéressait. Malheureusement, il y a trop d’autres choses autour de l’histoire de Jane Foster pour ravir mon total intérêt sur ces titres. Certes c’est toujours ainsi, mais déjà que j’ai peu d'appétence pour l’univers asgardien, j’ai oscillé tout du long entre intérêt et désintérêt. C’est un peu en partie ma faute j’ai envie de dire… Paper Girls T4/5/6 de B. K. Vaughan et C. Chiang. J’en avais envie depuis très longtemps : Paper Girls faisait partie de ces titres de comics qui me faisaient méchamment envie, mais jusqu’alors, je n’avais pas franchi le cap. Je savais presque sans les avoir lus que c’était fait pour moi, que j’allais nécessairement adoré, que…, que… Et ça aura été une de mes meilleures lectures. J’ai été absolument conquis par tout ce qui fait le sel de ces Papers Girls. C’est quasiment un titre fait pour moi j’ai envie de dire. Je ne vais pas en chanter ses louanges mais si occasion est donnée, faut lire Papers Girls. Basketful of Heads de J. Hill et Leomacs. J’aurais longtemps réfléchi à ce que j’ai pensé de Basketful of Heads. Je l’ai lu. Ce n’est pas une lecture déplaisante. On sent qu’il y a une volonté d’écriture sur le projet mais je ne sais pas, y a quelque chose qui m’a manqué. Basketful of Heads c’est pour ceux qui ne connaissent pas, ça : “June Branch mène une vie des plus tranquilles... jusqu'au jour où quatre criminels parviennent à s'évader de prison et enlever son petit ami, Liam. Pour leur échapper, June n'a d'autre choix que de se munir d'une arme étrange... une hache viking du VIIIe siècle ! Mais celle-ci est dotée de propriétés bien singulières : à même de décapiter un homme, elle laisse cependant les têtes fendues... conscientes ! Pour sauver Liam, June n'a plus qu'une seule solution : garder la tête (ou plutôt tout un panier de têtes) froide…” Une fois lu, on le referme et y a ce sentiment de bien mais pas top. C’est original et commun à la fois. J’ai dû mal à définir mon sentiment, mais finalement, je crois que j’ai trouvé qu’il manquait d’âme. Je crois que ça vient du fait qu’il est pensé et construit pour être nécessairement un succès et que j’ai ressenti ce petit côté illusoire et façonné. Bref c’est bien mais pas aussi fou qu’annoncé ou espéré mais ça ne reste bien sûr que mon avis. Plunge de J. Hill et S. Immonen. Plunge chez le même label, du même auteur. Pareil que le précédent pour mon avis. Pourtant ici le résumé éditeur me brancher franchement : “Au lendemain d'un tsunami, on détecte au large du détroit de Béring le signal de détresse du Derleth, un navire d'exploration scientifique… disparu depuis 40 ans. Le biologiste marin Moriah Lamb rejoint l'équipe de remorqueurs d’épaves missionnée par Rococo International, un groupe privé très intéressé par la cargaison du Derleth. De même qu’il est heureux que les mystères de l’univers soient inaccessibles à l’entendement humain, certains secrets devraient quant à eux rester immergés dans les abysses du cercle arctique.” [Je ne sais pas pourquoi, je m’étais figuré un truc à la Nimitz, Retour vers l’Enfer (le film de 80 avec Martin Sheen), en lisant le résumé ; même si j’ai vu que ça ne serait pas ça. Je ferme la parenthèse.] L’ambiance mystérieuse du début et les interactions des personnages sont biens, puis mon intérêt s’est délité quand j’ai compris ce vers quoi on s’acheminait avec l’intrigue. J’ai trouvé ça trop commun. Comme Basketful of Heads se sont les mêmes sentiments qui m’animent au niveau de Plunge. C’est bien mais c’est décevant au final. Death or Glory T1 de R. Remender/Bengal. Relecture pour moi de ce Death or Glory à l’occasion de la sortie du tome presque 2 ans après le tome 1 (!) Cette relecture m’aura permis de voir combien j’aime ce titre dans l’esprit Grindhouse et ces outrances assumées et combien le perso de Glory est cool et en impose. Moi il n’en faut pas plus pour que ça me plaise. Quand en plus Remender et Bengal sont au mieux de leur forme et leur talent, ça nous offre un bon moment de distraction pure. Résumé éditeur : “Glory, une jeune américaine élevée dans le monde des routiers américains - les derniers hommes libres - se trouve dans une situation délicate. Pour payer une opération chirurgicale qui sauverait la vie de son père bien-aimé, elle doit trouver de l’argent, beaucoup d’argent, et une seule solution s’offre à elle… Cinq mille kilomètres, quatre braquages, trois jours, deux psychopathes, et une Glory qui en a déjà marre rien que d’y penser.” Glory Owen m’aura impressionner par son charisme sur cette deuxième lecture. Pour tout dire, je ne suis pas sûr qu’avec ma première lecture j’avais saisi toutes les nuances sur ses traits de caractère. Savais-je à quoi m’attendre cette fois-ci ? En tout cas, j’étais bien en phase avec les personnages principaux et bien ancré dans l’histoire qui va à cent à l’heure. Bengal met en œuvre un style qui donne vraiment une impression de mouvement, d’action et de vitesse incroyable. Bref j’ai adoré et le T2 attend gentiment dans ma pile des “à lire”. Annick Tamaire de J. Munoz. Autant Mauvaises Mines du même Jonathan Munoz m’avait déçu, autant Annick Tamaire m’aura bien amusé. Cette BD, c’est ça : “Qui aime bien châtie énormément. Voici ce que pourrait être le crédo d’Annick Tamaire, cette petite fille pour qui la violence est vraiment la réponse à tous les problèmes. Le temps d’un album, Annick vous présentera son monde : ses parents dépressifs au bord de la rupture, Stéphane, la tête d’ampoule insupportable mais qu’elle aime secrètement, Momo, le benêt gentil qui sourit tout le temps et tout un paquet d’autres camarades de classe qui l’insupportent et l’énervent en permanence.” Rien de neuf dans cette bd ; c’est juste ce ton particulier de l’auteur et de notre jeune héroïne qui détonne. La grossièreté permanente du titre m’a bien amusé alors qu’il aurait pu me lasser et ne plus correspondre à mes goûts de quadra. Mais ici, ça passe. Annick défouraille sans pitié rappelant une Gert de I hate Fairyland. Avec Annick Tamaire c’est bien que Munoz ne se soit privé de rien semble-t-il.
  23. Le berger connait bien son troupeau je vois
  24. Je comprends tout à fait ce que tu veux dire et suis plutôt d'accord avec toi. Lire une série comme ça de 6 tomes sur 24h, un week-end ou quelques jours, tu peux aussi apparenter ça à un amour de vacances. C'est ramassé sur un temps court, c'est intense ; et quand ça se finit, le souvenir impérissable que tu en garderas le dispute à la tristesse de la fin de cette histoire. Le plaisir est, ou a été bien présent, et c'est la question du rapport à ce plaisir qui est différent : nécessairement, l'au-revoir aux protagonistes n'a pas le même impact. Oui c'est vrai.
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