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Edrahil

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Tout ce qui a été posté par Edrahil

  1. Des relectures et de la continuité de série ces derniers temps. Black Cat T1/2/3 de J. MacKay. Cette série sur La Chatte Noire fait partie de ces séries que j’aime beaucoup. J’aime les intrigues qui savent rester à des échelles humaines : ici point question de sauver le monde ou l’univers, mais plutôt des chapitres resserrés sur la vie du personnage principal. Ces intrigues à hauteur d’homme -de femme !- donnent de la chair à nos héros, obligés que nous sommes à les suivre au plus près dans leur quotidien, habitudes et environnement. Felicia Hardy ne déroge pas à cet effet qui m’avait tant séduit aussi chez Kate Bishop et Miss Marvel. Les aventures et problèmes à taille humaine nous font être proches des personnages et réduit la dilution du personnage principal dans des enjeux de fous où pléthore de personnages secondaires gravitent et se ramifient à une histoire plus globale. Une fois ça dit, pour en revenir plus précisément à La Chatte Noire, on a le plaisir de suivre Felicia Hardy dans des histoires de cambriolages entrecoupées de scènes qui exploitent le passé et l’héritage paternel de Felicia. On obtient un titre sympa et drôle où l’héroïne assume son côté sexy de manière à ce que ça puisse aussi l’aider à se définir, et nous, à mieux la définir. Je veux dire par là, que l’aspect genré de Felicia est clairement mis en avant et défini. Mademoiselle Hardy est une belle femme qui s’assume et l'assume sans que ce ne soit traité de manière graveleuse. C’est appréciable je trouve et ça évite de se cacher derrière son petit doigt. Pour faire un parallèle, je dirais que c’est un peu comme Erin Brockovich de S. Soderbergh : c’est une femme qui se sert de ses atouts de femme pour faire avancer sa cause sans que ce ne soit pour autant traité de manière sexiste ou qu’il nous soit laissé à penser un “hooo la pauvre”. Ça semble dire “ce corps peut être une arme” et cette approche est plutôt bien appréhendée et développée par MacKay à mon avis. Golden Sheep T1/2/3 de Kaori Ozaki (série complète en 3 tomes) Cette série m’aura étonnée. Elle a su me prendre systématiquement à contre pied de ce à quoi je m’attendais. Le résumé de l’histoire : ”Selon la légende « si vous écrivez un souhait, que vous l'enterrez sous la Tour des Moutons et que vous le déterrez au bout de 7 ans et 7 mois, votre souhait se réalisera...» Tsugu Miikura, revient dans sa ville natale et retrouve ses amis d'enfance avec lesquels elle avait enterré une capsule témoin à l'école primaire. Elle découvre alors que les liens d'amitié qu'elle pensait indestructibles se sont fissurés petit à petit.” On suit donc un groupe d’amis avec ses liens et ses interactions. Logique. Ma lecture au long cours m’a fait découvrir que ce n’était clairement pas aussi léger que ce à quoi je m’attendais. De prime abord, quand je l'ai entamé, j’ai pensé à quelque chose de balisé en terme d’intrigue (habitué que je suis à ce type de manga), et finalement, tel ce tour de magicien qui devine quelle carte va être tirée du paquet, la carte qui sortait n’était jamais celle à laquelle je m’attendais. Les embranchements pris par l’auteur ainsi que ses choix ont fait l’originalité de cette histoire. Mais l’originalité ne fait pas nécessairement la chose originale. Pour reprendre l’image du paquet de carte, ici avec Golden Sheep, l'originalité c’est de voir sortir des cartes (situations, réactions…) de façon inattendue, mais sans pour autant être une œuvre originale parce que finalement, on retrouve les cartes auxquelles nous pouvions nous attendre précédemment mais amenées plus tard. Vous voyez l’idée ? Bref. Ce manga est une bien belle série complète en trois tomes. Un été cruel de Ed Brubaket et S. Philips. Un été cruel. Est-ce que vous allez m’obliger à dire que c’était très bien comme lecture ? Comme une évidence. Comme d’habitude. Oui. J’ai adoré. J’en arrive même à frémir avant lecture et me demander si Brubaker va encore parvenir à me procurer un plaisir de lecture avec ses mêmes recettes scénaristiques, son style, sa patte… Et je suis toujours étonné que ça le fasse. J’ai souvent parlé de la petite musique de la déchéance de ces âmes damnées qui illustrent les intrigues de Brub’ donc je ne m’y attarderai pas. J’ai un gros fond de lectures qui dort dans ma bibliothèque, les Reckless y sont sagement rangés à attendre que je les lise . Dr Slump T4 - Perfect Edition d'Akira Toriyama. Cette série est un coup de cœur régressif que j'assume pleinement . À bientôt les amis. PS : me suis pas relu, c'est mal ! 😑
  2. Je crois qu'avec tout ça, le proverbe "Voir Venise et mourir" peut aller se rhabiller Jacques Séguéla a peut-être une Rolex à son poignet mais il n'a certainement pas 14 rangs sur 14 sur The Overlord . Et ouais !
  3. Oui en effet. J'avais regardé et c'est vrai que ça a l'air bien dans ce que j'apprécie. Le frein était que seuls les deux premiers tomes était en vf. Mais au regard de ce que vous m'en rapportez, ces deux premiers tomes peuvent-ils se suffire à eux-mêmes (?), ou il manquera vraiment quelque chose à l'histoire parce que pas finie avec ces deux tomes ?
  4. Encore un joli animé japonais que ce Lettre à Momo. On suit une jeune fille, Momo, qui vient de perdre son père. Ce dernier avant de mourir, a laissé une lettre inachevée à l’attention de sa fille commençant par “Chère Momo” qui la questionne énormément. Marquées par le deuil, sa mère et elle partent s’installer sur une petite île loin de Tokyo où elles y avaient leurs habitudes. Dans ce nouvel environnement, la petite Momo rencontre des difficultés à s’adapter, à trouver sa place et se renferme. C’est alors que des phénomènes étranges se produisent. On découvre que ces troubles sont provoqués par trois yokaïs (esprits du folklore japonais) envoyés du ciel pour aider Momo à faire son deuil. Je n'en dis pas plus, et sachez qu'en disant déjà tout cela, je ne divulgâche rien. L’animé illustre alors tout le cheminement de l’acceptation du deuil, du pardon et la recherche du retour à une vie normale après le drame. Cela aborde plein de thèmes avec délicatesse et peut-être même de façon trop effleuré pas assez approfondi. C’est un bel animé. Simple. Peut-être pas un chef d'œuvre d’après moi, mais sincère et qui vaut le coup d'œil. J’ai beaucoup aimé.
  5. Pas de problème. On se calera en mp.
  6. Coucou à tous, Quand on a fait un all-in sur MBP, c'est ensuite une gageure que d'optimiser le rangement de l'ensemble. Ce peut être décourageant et pour ma part, c'est à la faveur du confinement V1 que je me suis lancé dans ce projet. Voici donc mes choix et soluces. Outre la Storage Box qui est vraiment top pour gérer tout ce qui est "cartes", et qui soulage bien de ce côté là, je me suis concentré à rendre facile et optimal le rangement de figurines. La boite de base se voit doter de deux étages : Le deuxième étage : Le premier étage/ fond de la boite : Rien que dans cette boite je parviens à ranger une bonne partie du matériel figurinistique du jeu (jeu de base + extensions). Je suis moi-même étonné de tout ce que j'ai pu y mettre. Tout est calé par des petits bouts de carton plume et des séparations que j'ai judicieusement placées pour très bien maintenir les figurines. J'ai détouré et coupé certains endroits pour que ce soit nickel et bien inséré. Chaque figurine se voit doter d'un emplacement unique qui lui est propre. Ainsi j'ai identifié chaque emplacement par un petit auto-collant collé sur le fond qui définit le nom de la figurine. La bonne figurine à la bonne place. On voit certaines de ces étiquettes. Sur le fond toujours, des boites viennent s'insérer dans des vides qui pouvaient être utiliser. Un système d'emboitage a été prévu pour cela. Ce qui donne ceci : Vous voyez : je gagne encore un peu d'espace de rangement dans la boite. L'ensemble de cette première boite donne ceci : Me reste à ce stade les figurines que j'ai eues du mal à mettre dans cette première boite ou qui par leur forme m'ont posé problème. Toutes ces dernières ont fini dans la boite des SG : Au terme de ce rangement, les titans sont restés dans leur boite ; de même pour l'extension Poséidon reste dans sa boite originelle. Choix arbitraire peut-être, mais choix assumé. En définitive, je suis extrêmement content de ce rangement, il change bien la vie quand même. Très heureux d'avoir accompli ce projet qui a demandé beaucoup de temps : des heures qui font des jours. Ça en valait la peine. PS : je n'ai aucun plan. Etant un grand amateur d'amélioration d'intérieur de boite en carton plume, je me lance et définis au fur et à mesure ce que je souhaite obtenir : gain de temps, de place et esthétique. Voilà. C'était ma solution.
  7. Hier une partie découverte de Dinogenics à 2 joueurs. C'est un jeu à base de pose d'ouvriers classique où chacun des joueurs incarnent un gérant de parc de dinosaures. Fréquentation du parc, recherche génétique, enclos, hôtellerie, nourriture des dinos (...) de très nombreux aspects sont pris en compte . Ce sont autant de facteurs à prendre en compte pour bien gérer son parc, définir sa tactique et donc marquer des points. Cette première partie m'a fait une bonne impression. Et cerise sur le gâteau : sur cette partie à 2 joueurs, avec moi qui ne connaissais, la partie a duré 90 min ; ce qui est annoncé sur la boite. Cool. De la nouveauté au déjà ancien ensuite : deux parties de Battlelore V1 sur les deux premiers scénarios de la boite de base. Je ne l'avais plus joué depuis longtemps et cette redécouverte m'a bien fait plaisir. Il est simple et riche à la fois avec ces nombreuses règles liées aux tactiques médiévales de combat. Peut-être un peu hasardeux, et encore je ne sais pas trop, il est agréable de voir et manipuler toutes ces figouzes. Bonnes parties.
  8. Pour rebondir : dans Ted 2 le film, le personnage de Mark Walhberg nous rappelle que sur internet, nous sommes toujours potentiellement à deux clics d'une grosse bi** noire. Exemple à l'appui dans le film .
  9. Et dites donc messieurs ?! À qui croyez-vous que je dois ces conseils de lectures ? Vous vous foutriez pas un peu de ma gu*** Manquerait plus que madcollector survienne maintenant... ...
  10. Les hasards de la vie étant parfois malicieux, je me suis acheté le T1 de Transmetropolitan y a une dizaine de jours. Et là tu m'en parles... 🙃
  11. J'aime bien ce qui a été listé. Ça m'a fait sourire.
  12. Je connais pas ces titres. Y sont biens ?
  13. Plein de bonnes choses de lues. Conan - L'Heure du Dragon de J. Blondel et V. Sécher. Encore une bonne bd de Conan pour moi, mais une adaptation peut-être par trop compressée au regard de ce que représente L'Heure du Dragon (un roman). C’est très riche et on sent la compression et les coupes, les raccourcis, les ellipses nécessaires à l’exercice de cette adaptation. C’est chose normale finalement. Et ce n'est pas facile. Pourtant, je trouve que les auteurs s'en sortent très bien. J’ai particulièrement aimé cet effet de zoom/dézoom : on passe rapidement dans les enchaînements, de scènes en intérieur, à des scènes invoquant des grands espaces, des panoramas et autres grandes batailles en plans larges. Y a tout au long de la bd cet effet d’observation à la loupe et cette observation à la longue vue. Ces cadrages et cette façon de découper l’histoire donne de l’ampleur à celle-ci, ou plutôt rend bien compte de son ampleur originale, et permet de visiter à grande vitesse ce qui fait l’univers de notre héros. Yawara T7 de N. Urasawa. Je suis toujours, et encore étonné, de voir et constater comment Urasawa nous montre sa Yawara : elle apparaît comme un être immaculé de pureté. Si nous-mêmes lecteurs ne pouvons abonder que dans ce sens : c’est un personnage simple et très attachant, cet aspect inamovible du personnage le rend aussi très fort. Elle se prend tout et tout le monde comme le phare en pleine mer, renforçant justement cette apparence de force. Elle avance dans sa propre histoire avec les difficultés qui sont les siennes mais aussi un entourage qui peut générer du trouble. À ce stade de l'histoire, son grand-père est clairement devenu un personnage détestable et antipathique au possible soit dit en passant. Hâte de lire la suite. Dr Slump Perfect Edition T3 de A. Toriyama. En un mot comme en cent : EXCELLENT. C’est enfantin, c’est simple, c’est bon esprit, c’est cartoonesque…C’est plein de choses mais c’est surtout très bien. Et bien barré ! Aristophania T1/2/3/4 de X. Dorsison et J. Parnotte. Une série dont j’ai longtemps vu les couv’ et/ou vu les tomes dans les tops tendance et pour laquelle je n’avais jamais tendu la main pour m’en emparer et la feuilleter. C’est finalement avec un retour positif de @martus que je m’y suis intéressé. Notons en plus, que la série s’est finie avec le T4 récemment. J’ai lu qu’on parlait de cette bd comme de la French Fantasy : oui c’est vrai et c’est bien fait. Personnellement j’ai beaucoup aimé. C’est surtout amusant de constater qu’il y a pas mal de ressemblances avec Star Wars j’ai trouvé. Par exemple, l’Azur est l’énergie de cet univers : ça nous est présenté comme ce qui lie l’univers en un tout. Cela transcende les êtres, c’est partout. On peut basculer du côté obscur de la Fo.. heu sombrer dans l’Azur Noir plus attrayant et facile à acquérir, nourri par les sentiments de haine, vengeance… Quand tout ceci vous percute, la lecture devient un jeu de comparaison avec Star Wars. Difficile de s’en détacher. Quand on maitrise l'Azur on devient chevalier... Vous voyez le truc. Mais attention ! Oui attention. Ce n’est pas parce que je dis ça que ça fait d’Aristophania quelque chose de naze. C’est au contraire très bien et très ancré dans la tradition de la bande-dessinée classique. L’histoire est prenante et nous intrigue à merveille. Ces deux sociétés secrètes qui s’affrontent en fonction de leur alignement à l’Azur dans la Provence du début du XXième est passionnant.
  14. @madcollector J'avais pensé pareil en lisant des articles sur le prout. Rien que ma phrase elle est drôle 😂
  15. Le hasard des recherches sur internet me fait découvrir que le prout est une unité de mesure très sérieuse. Source Wikipédia : "Le prout est une unité obsolète d'énergie employée en physique nucléaire, portant le nom du chimiste écossais William Prout. Elle était utilisée dans la mesure des énergies de liaison des nucléides et a été créée par Enos E. Witmer2. Un prout correspond à un douzième de l'énergie de liaison d'un deutéron2. Ainsi, 1 prout équivaut environ à 185,38 keV3." C'est tout simplement génial.
  16. Edrahil

    Peinture jeux divers

    J'adore ! On dirait qu'il a mis une coquille 😂
  17. Dans la série “... et autres” du titre du topic, vu Ride your Wave. “Hinako, une jeune fille passionnée de surf, déménage dans une ville balnéaire. Lors d'un incendie, elle est sauvée par un pompier nommé Minato. De cet incident va naître une incroyable fusion entre deux êtres que tout oppose. Mais Minato, jeune débutant surfeur, se retrouve un jour englouti par la mer. Alors que tout le monde tente de surmonter sa peine, Hinako s'accroche à l'esprit de son ami, qui rejaillit dans sa vie sous forme d'eau…” Nous sommes en présence ici d’une bleuette classique. De part le dessin, et l’histoire que je pensais trouver en lisant le résumé, je partais avec un a priori négatif. Je ne sais pas trop pourquoi : la romance oui, le sirupeux larmoyant non. En définitive, cet animé est d’une très bonne tenue et l’histoire a du corps au-delà de la simple histoire sentimentale. Certes il y a cette approche très premier degré et adolescent du sentiment amoureux (c’est souvent le cas dans les mangas ou les japanimes faut dire), mais dans le même temps, l’animé sait mettre en scène de jolis moments et tirer une réflexion saine et simple sur le travail du deuil. De la même manière, il sait mettre en miroir le travail du deuil et la naissance du sentiment amoureux. C’est fort judicieux et on se rend compte qu’il y a presque une certaine parenté entre les deux. Ride your Wave est simple et beau, certaines séquences sont emballantes et l’histoire se suit avec plaisir. C’est un bon cru de l'animation japonaise.
  18. Mes dernières lectures que voici. Conan - Le Dieu dans le Sarcophage de D. Headline et E. Civiello. C’est une des premières fois qu’avec cette itération de Conan, j’ai trouvé l’équilibre entre les dessins, la narration (comprendre ce que l’auteur a retenu du texte d’Howard) et les dialogues qui en découlent logiquement me donnent cette impression de fluidité. J’ai eu l’impression que tout coulait facilement : le texte, on l’a bien en bouche, et le découpage top, accompagne bien l’ensemble. Le plaisir de suivre l’histoire devient alors une expérience simple et enfantine, façon “raconte-moi une histoire”. Certains exercices antérieurs de ces adaptations m’avaient semblé de souvenir plus factices et bancals. Du coup, je me dis que soit c’est moi qui m’habitue à apprendre à lire ces bd, soit ce Conan - Le dieu dans le sarcophage a ce petit quelque chose qui fait qu’effectivement je l’aime plus. Je vous confesse que j'ai tendance à les confondre un peu tous 😑. Toujours est-il que les ayant tous, cela me donne envie de les relire. D’autant plus que @Pallantides sur le fil consacré à "Conan chez Glénat" y livre ses retours de façon détaillée et ça donne envie de relire les tomes précédents ; même si les avis peuvent diverger, c’est très riche et créer une certaine émulation pour laquelle je ne suis pas insensible. Et faut croire que ça aiguise ma façon de lire ces adaptations. Dr Slump - Perfect Edition T2 de Akira Toriyama. Aaaaah Dr Slump ! Ça c’est typiquement le manga où il faut accepter de rentrer dans les histoires et situations délirantes du mangaka. À mes yeux c’est génial de n’importe quoi. Je suis vraiment tombé amoureux de cet univers et ses persos haut en couleur. J’ai acheté la collection entière. Good-bye my Rose Garden T1/2/3 de Dr Pepperco (série complète en 3 tomes). Alors là gros coup de cœur pour moi. L’histoire se passe en 1900. Une jeune japonaise passionnée de littérature vient en Angleterre afin d’y rencontrer son auteur fétiche. Échouant à cette tâche, car ce dernier est un auteur secret et mystérieux, elle se retrouve engagée comme femme de chambre d’une anglaise issue de la noblesse. Se noue alors une amitié et une compréhension entre les deux jeunes femmes qui va perturber la société de l’époque. Avec Good-bye my Rose Garden nous sommes clairement en présence d’un manga typé “romantique”. C’est un manga qui dépasse son simple rang de drame romantique ; il laisse transparaître en filigrane tout au long de son intrigue l’extrême conformisme de l’époque. Les notions de tenir son rang par héritage et conservatisme laisse voir une société empesée dictée par le poids de l’étiquette. Or, ici, le sentiment amoureux vient briser les conventions sociales et amener un questionnement moderne sur la condition féminine et les carcans mondains qui corsettent la société d'alors. Durant ma lecture, à de nombreux moments cela m’a rappelé le film de Martin Scorcese, Le Temps de l’Innocence avec Daniel Day-Lewis et Michelle Pfeiffer, qui reprend le thème des conventions sociales qui mortifient les personnes. Ce manga montre la libération de cet état : deux femmes s’émancipent du carcan social et se libèrent elles-mêmes de leurs propres craintes. On perd et on y gagne mais on en ressort réaffirmé dans son soi. Une très belle série complète en trois tomes que j’ai vraiment adorée. Yawara T6 de Naoki Urasawa. Ce Yawara T6 reste dans la lignée de la série : c’est une histoire simple mais c’est d’une redoutable efficacité narrative. Y a pas de gras et Urasawa déroule ses intrigues autour de la jeune Yawara par ramification. Une lecture très plaisante à mes yeux qui rappelle toujours un petit peu les dessin-animés des 80/90’s. Sexy Cosplay Doll T6 et 7. Relecture de ce T6 avant lecture de ce T7 sorti y a peu. Sexy Cosplay Doll c’est ma série chouchou du moment. J’aime bien l’atmosphère qui s’en dégage. Les relations développées entre les deux personnages principaux a ce petit quelque chose de différent que je n’ai pas vu ailleurs jusqu’à présent. Je suis toujours étonné de voir combien il est facile d’apprécier la jeune héroïne, Marine. De prime abord, quand on y pense, il serait facile de la détester : elle est très jolie, elle le sait, elle s’en sert, impudique… Sorte de cocktail de la petite peste typique, pourtant, l’auteur sait nous faire ressentir tout autre chose à son endroit. Il nous la révèle finalement très “nature peinture”, fraîche, timide, avec un cœur de midinette. À l’instar du film Rain Man où s’il n’y a pas Cruise pour faire contrepoids à la performance de Hoffman [analyse Laurent Weil de l’époque. #ouaischuisvieux), ici dans Sexy Cosplay Doll, si le perso principal masculin n’a pas lui non plus ce petit quelque chose, c’est mort. L'alchimie entre les deux je ne la retrouve que dans ce manga. Ça rejoint mon entame où je vous dis que l'atmosphère de cette série dégage de bonnes vibes bien sympas. Une fois tout ça dit, je peux que dire que moi j’adore ce titre.
  19. En voyant ça, ça m'a fait penser au clip de la chanson de MC Circulaire, Demain c'est trop tard : la looserie des campagnes quand t'es jeune.
  20. En parties hebdomadaires de cette semaine : -Une partie d'Evolution : toujours une surprise de voir à quel point le thème imprègne le jeu et sa logique. C'est un bonheur. Partie disputée à deux, c'est presque dommage que dans cette configuration-ci on ne doive avoir que deux cartes Traits Génétiques par espèce. Il a une saveur différente du coup mais reste un top. Ma camarade de jeu exploite bien en ce début de partie certaines caractéristiques qui lui permettent de nourrir vite et bien ses espèces. Je n'y fais pas trop gaffe avant de me réveiller et tenter de revenir au score en organisant dans le même temps une pénurie de nourriture. En cette fin de partie, j'ai le sentiment de revenir du diable vauvert pour le coup, et je m'incline malgré tout au score, mais sans être humilié : 53 - 49. -Une partie de The Lord of the Rings - Deck-building Game : alors pour moi ce jeu de deck-building est typiquement le jeu qui n'a rien inventé ni même réinventé le genre ; mais alors, il a un petit côté de "reviens-y" incroyable. Une pioche, une ligne d'achat, des paquets divers et zou c'est parti. C'est vraiment un de mes jeux chouchou. Je remporte cette partie 53 - 32 avec un deck final que je trouve étonnamment cohérent et efficace. C'est pas toujours le cas sur les jeux de ce type. -Et enfin 4 parties de Magic pour finir. Magic c'est un petit jeu de carte sympatoche tout ça tout ça. En somme une après-midi sous le signe de "je tape le carton"
  21. Vu y a peu Josée, le Tigre et les Poissons. C’est un animé dans la plus pure veine de l’animé comédie/drame romantique. “Josée est paraplégique depuis son enfance. Élevée par une grand-mère protectrice, elle vit dans son propre monde grâce à une imagination débordante. Un jour, elle fait la connaissance de Tsuneo, un étudiant un peu aventurier qui va changer sa vie. Devenu son aide-soignant, il va peu à peu lui faire découvrir la vie réelle.” Ainsi donc suivons-nous ces deux personnages qui vont peu à peu se rapprocher et se découvrir des points communs. L’animé est très balisé, c’est-à-dire qu’on sait à l’avance ce par quoi on va passer, et comment on pense que ça va se finir. C’est le cahier des charges classique de ce genre de film. Toutefois, je dois reconnaître que sur son dernier tiers, la comédie s’estompe pour laisser place au drame, et donner une tonalité plus sombre à l’ensemble. Il se joue alors une partition nettement plus dramatique aux thématiques plus dures et bassement réelles. On regarde différemment l’animé, d’autant que l’histoire en profite alors pour jouer la carte de l’accomplissement de soi dans l’adversité, -ce qui rejoint finalement la thématique du handicap à travers le personnage de Josée. Et bien sûr comme souvent, de façon un peu hâtive, la fin se présente comme une grande éclaircie. Très gourmand et connaisseur du genre, c’est un très bon animé selon mes attentes.
  22. Edrahil

    le post à râler!

    Voilà. On est absolument d'accord. Je ne dis pas autre chose mais je le dis mal et noyé dans un propos trop général.
  23. Edrahil

    le post à râler!

    Non mais j'ai bien compris tout ce que ça englobe madcollector. Sans présumer de ce que Aerth a voulu signifier, j'y ai lu ce "biais compassionnel universel" dont les animaux jouissent et qui fait que les personnes sont plus facilement touchés et/ou sensibles à leur sort. Au cinéma, il n'arrive jamais rien au petit chien. Après je faisais un parallèle exprès avec une autre mort (et j'avais déjà bien conscience de l'indélicatesse du truc (<=je m'en remettais au fait que vous me connaissez un peu maintenant)) pour dire que l'acte compassionnel demeure intrinsèquement lié à un acte de connaissance par sympathie qui est propre à chacun. Si je ne suis pas conscient de l'existence d'une chose, apprendre la disparition de celle-ci, si cela me parait encore trop lointain et étranger à mon ressenti, la compassion et l'empathie me sera peut-être plus difficile. C'était juste un propos froid d'analyste j'ai envie de dire. Si je ne suis pas clair, je n'y arriverai pas plus. Tant pis. Si on trouve mon propos moyennasse et blessant : pardon. J'arrête.
  24. Edrahil

    le post à râler!

    @Aerth Cette année ça va faire dix ans qu'Adam Yauch (alias MCA des Beastie Boys) est décédé, et je me souviens qu'à l'époque l'annonce de sa mort m'avait paru pour le moins assez confidentielle au regard de ce que lui et les Beastie représentent. C'est comme ça. On ne sait pas toujours tout et on ne connait pas tout de tout. La compassion et l'empathie est alors difficile. Après ça, je te rassure, je comprends (aussi) ce que tu veux dire hein.
  25. Oui. En plus c'est bien connu que chez les critiques de cinéma y a aucun pisse-vinaigre blasé 😈
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