Edrahil

Merci Captain Obvious ! Et je dis ça alors que je me suis déjà fait avoir comme le monsieur du dessus

Je souscris tout à fait à ce La traversée du temps que j'avais aussi beaucoup aimé. En repensant à ce fil, je me suis souvenu qu'il y a deux mois de ça, j'ai découvert The Garden of Words. Avec ce The Garden of Words, j'ai envie de dire qu'on n'est pas forcément en présence d'un japanime de pur distraction avec action itou itou. Ici on est porté par l'indolence et la mélancolie qui se dégage de l'animé. Deux personnages (un jeune garçon et une femme plus âgée que lui) se retrouvent chaque jour de pluie dans un jardin et passent un moment -plus ou moins long- ensemble sans forcément se parler ; et petit à petit, ils finissent par faire connaissance. Chacun appréciant la présence de l'autre. Y a rien de démonstratif pour deux sous, mais cela demeure un très beau film. Et particularité : il ne dure que 46 min. Et sincèrement, tout tient en 46 min. Pas de gras ni de fanfreluche, c'est nickel, y tout en 46 min.

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Kull le Roi Atlante de R.E. Howard. Quoi dire d'autre que c'était très bien comme lecture. J'ai particulièrement aimé les tailles des histoires, souvent courtes, ou tout au moins n'excédant jamais la trentaine de pages. Ça les rendait bien nerveuses comme il faut, parvenant à maintenir les atmosphères de bout en bout du récit. De la très bonne came que ce proto-Conan. Quentin Tarantino : Un cinéma déchaîné (ouvrage collectif). Lecture pour laquelle je suis partagé. Sans dire que je l'ai aimé, je ne peux pas dire que je l'ai détesté pour autant. Le point bloquant c'est le style. Les auteurs en fait. On a affaire à un ouvrage pluridisciplinaire de spécialistes qui y vont chacun de leur analyse sur la filmo de QT (des universitaires, des anciens des Cahiers du Cinéma, des anthropologues...) Et le problème c'est qu'ils apparaissent comme des présomptueux pisse-froids verbeux qui poussent l'analyse jusqu'à la branlette et qu'ils en deviennent ridicules et par là-même fascinants. Et insupportables aussi. Est-ce que vous voyez l'état d'esprit avec lequel on peut lire ce genre de livre ? C'est hyper-intellectualisé mais pour quoi faire en définitive (?) Les types coupent les cheveux en quatre sans aucune passion ; c'est un peu l'impression qu'ils font. La passion, l'enthousiasme, l’œil qui brille... rien de tout ça. Lisez plutôt ceux-là si vous voulez de bons ouvrages sur le cinéma de Tarantino : Pulp Fiction de Jason Bailey (un passionné) et Quentin Tarantino d'Alberto Morsiani. Des lectures agréables, pleine d'anecdotes et d'analyses juste comme il faut.

Je trouve pour ma part War of the Ring plus complexe que La Bataille des Cinq Armées à cause d'un livret de règles trop ramassé, confus et lourd à digérer avec peu d'exemples illustrés. Et des cartes à texte sujettes à question. La Bataille des Cinq Armées est plus "court" et plus "facile" à jouer. Peut-être moins impressionnant aussi. Il est même surprenant de voir combien il n'est pas si compliqué que ça et se met à tourner vite durant la partie. Je vous rejoins quand même tous les deux, dans l'idéal, il faut un partenaire motivé et disponible pour ce type de jeux. C'est peut-être ça le plus compliqué.

Vu hier Voyage vers Agartha qui rentre dans la catégorie du titre "et autres" puisque ce japanime n'est pas un Studio Ghibli ni un Miyazaki. Il m'a beaucoup surpris par le simple fait que je l'ai beaucoup apprécié : je ne m'attendais pas être autant charmé et embarqué par l'histoire. L'histoire partage beaucoup de similitudes avec Le Château dans le Ciel. La direction que suit la trame narrative principale, les personnages, leur interactions font beaucoup penser au schéma du Château dans le Ciel. Voyage vers Agartha en est tout autant riche dans ses thèmes déployés où nous ressentons tout le poids de la destinée de chacun des protagonistes. En somme, le poids de la quête de chacun. C'est lourd de sens et c'est, je trouve, captivant. Ce dessin-animé parvient à déployer des thématiques propres à la culture nippone (prégnance de la nature, animisme, tradition, rapport à la mort) qui nous parlent ; cela n'en demeure pas moins beau, très poétique dans le traitement, et ça va à 100 à l'heure : on ne s'y ennuie pas. C'est une sorte de frénésie mélancolique. Le dessin-animé est marqué du sceau de la mélancolie par ses thèmes, nous-mêmes spectateurs finissons par en être imprégnés et nous ressentons l'impériosité de la quête, qui entraîne à l'action chacun des persos. D'où cet effet de grand toboggan quand je vous parle de "frénésie mélancolique". Bref si vous aimez le genre, j'encourage à découvrir ce Voyage vers Agartha qui est une très bonne surprise pour moi.

En ce moment j'ai un mauvais karma niveau réception de colis : ils sont perdus ou retardés ouatemille ans ou volés ou "on ne sait rien faut juste attendre"... Ou arrivent tellement esquintés, qu'inévitablement, même si je suis agacé en premier lieu, en second lieu, en arrière plan de mon esprit je pense à ça : Et j'exagère même pas ! Vendredi, mon facteur se présente en tenant un petit colis entre le pouce et l'index, façon "ouah ça craint !", tellement ce dernier était bousillé et surtout imbibé d'huile de vidange (apparemment). Lui-même a refusé de me le remettre (chose de toute façon que j'aurais refusé) et a fait le nécessaire en matière de retour et notification. Bref, j'ai pas de bol en ce moment.

Le "War of the Rings" VF de Nuts ! Publishing sera en précommande à partir de fin août chez les Nuts !. C'est l'occasion pour ceux qui le voudront et qui aiment ce jeu passionnément de l'avoir facilement en français comme du temps de la 2nd Edition d'Asmodée. De ce que je sais et ai compris cette version voit quelques éclaircissements, légères améliorations et autres arrangements cosmétiques pour en faire LA version française. Bref c'est à surveiller ! J'en serai certainement.

Mais tellement ça !! Ça me rend triste...

Tu dis ce que je m'étais préparé à dire si on me demandait de préciser mes propos. Ultimates pour moi surclasse The Authority mais en reste dans mon esprit le descendant direct avec Millar et Hitch encore au commande. Avengers pareil : pas d'Avengers sans The Authority. Et puis faut voir aussi qu'avec The Authority, à l'époque, on avait l'introduction manifeste de l'homosexualité, de manière assumée et frontale ; je pense qu'Ellis avait la malice de mettre en scène un perso évoquant Batman par son costume embrassant un autre homme. Depuis chez Marvel et bien d'autres éditeurs, c'est chose commune que l'homosexualité de certains perso. Je veux bien te le concéder. S'il y avait des références, je les ai vues/je ne les ai pas vues, mais ça ne changerait pas grand chose à l'indifférence que ma lecture a suscité. C'est comme ça...

Tome 1 & 2 Incognito de Brubaker/Philips Une relecture que ces deux Incognito. Je l’avais un peu oublié et j’avais envie de la relire. Ici avec ce Brubaker/Philips, nous sommes en présence d’une sorte d’hybride entre le polar et les récits super-héroïques. On est comme souvent avec Brub’ dans une histoire où le protagoniste principal s’apparente à une âme damnée. C’est en tout cas toujours l’effet que me font les héros de cet auteur. On sait que leurs destins sont scellés et l’espoir n’est même pas qu’une vague option. Leurs mauvais choix les conduisent à une mauvaise vie quand ce n’est pas une mauvaise vie qui les fait faire de mauvais choix. Et ici, le personnage principal ancien “méchant” ne déroge pas à cette règle : vouloir retrouver une vie un tant soit peu tranquille quand on a été ce qu’on a été n’est pas chose aisée. Jugez-en par le résumé éditeur : “Zack Overkill est ce qui se fait de mieux en matière de supercriminel : hyperviolent, amoral et surpuissant. Il a pourtant choisi de raccrocher et de balancer ses anciens partenaires en échange d'une immunité totale. Il doit désormais réfréner ses pulsions meurtrières et vivre une vie d'employé modèle, sous peine d'être lâché par son agent de probation. Mais combien de temps pourra-t-il tenir ?” Une bonne lecture pour les amoureux du duo Brubaker/Philips. T1 The Authority de Warren Ellis et Brian Hitch T2 The Authority de Mark Millar et Frank Quitely Je suis bien embêté avec ce retour de lecture tellement elle m’a déplu et déçu : une de mes pires lectures depuis des années... Alors même que je sais que certains ici l’apprécient beaucoup. Suis-je passé à côté ? En attendais-je trop ? Franchement je ne sais pas quoi en penser. Ai-je commis l’erreur de vouloir commencer par The Authority plutôt que par Les Années Stormwatch (ce qui aurait été plus logique) ? Toujours est-il que j’ai trouvé ça “vide”, répétitif et bien moyennasse. Heureusement que Brian Hitch c’est beau, sinon c’était la purge totale pour moi. L’histoire et les dialogues sont bof. En résumé c’est ça : Les héros sont sur Le Porteur (équivalent de l’Héliporteur du Shield pour ceux qui ne connaissent pas), il se passe quelque chose (invasion, super méchant…) quelque part, ils y vont ; bagarre ; résolution ; fin. Deuxième histoire : ils se passe quelque chose quelque part : ils y vont, bagarre, résolution, fin. Troisième histoire... Vous allez me dire : “t’es mauvais esprit parce que c’est un schéma narratif classique dans ce genre de lecture.” Oui mais là, l'enrobage, la carrosserie est bien peu palpitante : ça fait trop classique et sans surprise. Le tout sur des dialogues basiques même pas passionnants. Les héros sont bien sympathiques mais pas attachants, je n’ai pas réussi à m’y attacher. Tout est vain, vide… Je m’y suis ennuyé. Horrible. Le tome 2 rehausse légèrement le niveau grâce à la patte Mark Millar : les dialogues s’épaississent et s’humanisent un peu plus j’ai trouvé, grâce à l’emploi d’un langage un plus plus fleuri et un humour bienvenu (qui caractérisent souvent Millar), donnant un peu plus d’aspérité aux perso. Mais malgré ça, j’ai trouvé ça à peine mieux, je n’en pouvais plus. En définitive, je pense que je m’attendais à bien mieux, je pense aussi que j’ai lu des histoires semblables beaucoup mieux troussées et que je prends connaissance de cette oeuvre trop tard. Je ne m’explique pas cette déception autrement. Aujourd’hui le côté irrévérencieux et le renouveau dans le traitement super-héroïque que pouvait avoir cette oeuvre à l’époque de sa sortie est devenu commune (et encore je dis ça mais j'en sais trop rien) mais je me répète j’ai l’impression d'avoir déjà lu ces histoires en mieux depuis. Et dernier point essentiel : n’oubliez pas, ce n’est que mon avis personnel.

Cher @LoLo, de toute évidence vous êtes un homme de bon goût. Je ne suis pas libraire mais j'approuve quand même. Ouais chuis comme ça moi !

T1 et T2 de Conan de J. Aaron et M. Asrar. Relecture du premier tome que j'avais adoré pour pouvoir enchaîner avec le T2. Alors ce tome 2, je l'ai bien aimé mais pas autant que le premier que j'avais trouvé excellent. La faute à un espèce de prêchi-prêcha qui tourne autour du démon. Par goût personnel, très souvent je n'aime pas ce genre d'intrigue que je trouve nulle. En général, dans les intrigues, dès qu'il s'agit de différents plans (un peu à la manière de D&D) où il y a une forme de mysticisme ésotérique qui est traité, je trouve ça foireux et peu palpitant. Tout ça n'est qu'un avis perso bien sûr, mais du coup ce tome 2, c'est du "bien mais pas top". T4/5/6 de Takane et Hana. Pas grand chose à signaler sur cette série manga qui me plait toujours autant (c'est un coup de cœur avec la série des We never learn que je suis aussi) : hyper divertissant avec ce mélange romance/comédie. Bien sûr faut aimer le genre hein. Tome 9 de Ms Marvel de G. W. Wilson. Ma première déception avec ce tome sur cette série. Et c'est bien dommage pour ce qu'il représente : le dernier tome sous l'ère G.W. Wilson des premiers arcs narratifs avant que cela ne se poursuive avec Magnificient Ms Marvel et d'autres auteurs. Avec ce T9 de Ms Marvel, l'intrigue tourne autour de la recherche des origines du pouvoir, de la force de Kamala Khan et comme ce qui je vous disais à propos du tome 2 de Conan que j'avais moyennement apprécié, ce Ms Marvel tombe dans un prêchi-prêcha explicatif sur le pouvoir à base d'espace-temps et je n'ai pas aimé cette série pour ce genre d'intrigue. J'ai lu et aimé cette série de comics pour ses intrigues très fraîches, légères et drôles qui tournaient autour du quotidien de notre jeune héroïne, et là je n'y ai pas trouvé mon compte. C'est dommage. Danger Girl : Opération Hammer de J.S. Campbell Énorme coup de cœur que cette série que j'ai découverte grâce à un retour de l'ami @martus. Quel plaisir de lecture j'ai pris ! Résumé éditeur : "Quand la jolie archéologue et aventurière Abbey Chase est recrutée par l'agence d'espionnage ultra-secrète DANGER GIRL, elle ne se doute pas qu'elle va s'embarquer pour la mission de sa vie ! Avec ses collègues, Sydney Savage et Natalia Kasstle, Abbey reçoit sa première mission : trouver une série de reliques mystiques et les protéger du réseau militaro-criminel Hammer, bien décidé à conquérir le monde. Une équipe de choc et de charme prête à tout pour contrer les plans diaboliques d'une avalanche d'ennemis ! Pensé comme un film, Danger Girl est un mélange de Drôles de dames, James Bond et Indiana Jones : Action et esprit dans une ambiance sexy." Album en édition intégrale des premiers tomes de cette série initiée par J. Scott Campbell, c'est une série drôle et sans temps morts, hyper-distrayante. J'ai vraiment adoré et je continuerai la série. Bybye.

Faire découvrir à une jeune collègue de travail ce petit film indé trop méconnu qu'est Napoléon Dynamite et constater qu'elle a adoré 👍 La classe quoi !

Aujourd'hui j'ai fait fort, j'ai été au boulot alors que je n'étais pas planifié et étais censé être encore en week-end... Ben j'y suis resté en mode j'y suis, j'y reste 😑

@madcollectorC'est pourquoi je disais qu'il me semble que c'est une bonne chose pour ce personnage d'avoir sa propre série. Cela va permettre d'avoir un perso plus consistant que ce que les auteurs en ont fait jusqu'à présent. Le personnage de Felicia s'étoffera nécessairement par la suite. Périphérique ou pas, elle est mise ici au centre avec sa série. Y a plus qu'à... Et tu sais très bien que ce genre de série est faite pour moi.

Black Cat T1 - La plus grande des voleuses de McKay/Foreman Enfin une série qui va mettre Félicia Hardy - Black Cat, au centre et donner un peu d’épaisseur au personnage, autre qu’une cambrioleuse à gros seins qui fait une fixation sur Spider-man. Toutes les fois où j’ai pu croiser ce personnage c’était tel qu’elle était caractérisée (hein Bendis et Kevin Smith !) Je me réjouis de la suite de ce premier tome qui même si je le trouve bon, l’ai aussi trouvé léger, se contentant de poser les bases pour la suite de la série : c’est l’effet que j’ai eu à la lecture. Attention, ne vous trompez pas sur ma dernière phrase, c’est du tout bon. Sale Week-end de Brubaker/Philips. Un one-shot qui s’inscrit dans l’univers de la série des Criminal des deux mêmes : Brubaker et Philips. J’ai trouvé ce Sale Week-end un peu plus faible que les tomes précédents. Il est moins sombre que les autres sortis à ce jour, et a ce je-ne-sais-quoi de plus léger et moins drama dans l’intrigue et son développement. Mes héros ont toujours été des junkies m’avait plus plu et s'inscrivait "mieux" dans le “ton” de la série générale. Mais ce léger moins bien -qui n’est que mon avis perso- fait de ce dernier opus un bonne lecture : un Brubaker moyen reste toujours une bonne lecture. Ms Marvel T8 de G.W. Wilson Avant dernier tome de la période G.W. Wilson. Rien à dire sur ce dernier sinon que c’est toujours aussi bien. Du 100% calibré pour moi. We never learn T9 et T10 Avec ces deux tomes, nous restons dans la continuité de la série : une avalanche de quiproquos et situations de comédie, c’est extrêmement divertissant et c’est vraiment pour ma part une très bonne série et super découverte. Gros plaisir de lecture à chaque fois. Quand Takagi me taquine T1 et T2 Une nouvelle série que j’ai entamée et que j’aime beaucoup. Quand Takagi me taquine est une série qui raconte la vie quotidienne de Takagi (une jeune fille) qui adore taquiner et se moquer de son petit camarade de classe Nishikata, et les tentatives ratées de ce dernier pour se venger d'elle. C’est une série pleine de charme qui me rappelle la tendresse des comics strip à la façon des Mafalda et autre Snoopy et la mécanique narrative des Bip-bip et Coyote. Chaque petite histoire nous montre une action de Takagi à l’encontre de ce pauvre Nishikata qui ressortira toujours perdant des pièges tendus par la jeune fille. C’est jamais méchant et on est bien comme dans le titre sur de la taquinerie. C’est inéluctable : quoi qu’il fasse et soupçonne, il tombe dans le piège. Et les contre-mesures qu’il tend à mettre en place se retourne contre lui… inéluctablement, déclenchant par la même l’hilarité de sa camarade. Voilà pourquoi cela me fait penser à la mécanique des Bip-bip et Coyote. Bref, c’est une série manga mimi comme tout. De la bonne découverte comme j’aime. Bloom into you T5 Un tome dans la continuité des autres qui sait s'en démarquer et apporter de la densité à la réflexion générale de l’intrigue. Très délicat toujours dans son développement, l’auteur vient initier une réflexion nouvelle qui cerne les troubles de la personnalité d’une des deux héroïnes à la façon d’un Descartes et son “Je pense donc je suis”. C’est inattendu et dense mais c’est je trouve plutôt finaud et bien senti de sa part. Vivement la suite. Conquêtes T5 - Enorus C'est le dernier tome de cette série. Résumé éditeur : "Les vaisseaux de la flotte canadienne gravitent autour d'Enorus pendant que les autorités recherchent le meilleur endroit possible afin d'y implanter une première colonie. C'est du moins la version officielle. La vérité ? Un phénomène de glaciation aussi brutal qu'inattendu a étouffé tout espoir de pouvoir un jour y vivre ! Enorus est morte et la flotte n'a pas suffisamment de ressources pour rallier une autre planète, à moins qu'elle ne sacrifie la moitié de ses vaisseaux, soit 200.000 personnes. Le gouverneur Murphy doit trancher..." Un tome qui se caractérise par un non-exploration de planète et une histoire qui se déroule dans l'espace. Ce cinquième tome à l'image de la série est un bon tome de conclusion (bien que chaque tome soit indépendant des autres) et révèle une certaine noirceur liée à l'humanité. Du tout bon cette série.

@madcollector Allez hop ! Tu me l'as vendu Saga . De toute façon t'avais le pied dans la porte... et puis chuis faible

@Pipire Pour Conan tu auras la chance de pouvoir enchaîner avec le T2 qui vient de sortir récemment si ça t'as plu. Ce que je ne doute pas parce que ce Conan-là, c'est de la bonne came. Moi ce week-end je me relis le T1 pour enquiller à la suite le T2 que j'ai déjà. Et ouais chuis comme ça moi ! Un oubli de ma part hier lors de l'apéro - lecture SF. Comment je n'ai pas pu et surtout oublié de parler de ceci : Echo - Intégrale (ou quand Terry Moore s'essaie à la SF) "Récompensé par un Eisner Award pour Strangers in Paradise, Terry Moore démontre à nouveau sa finesse à décrire les relations humaines, dans le cadre d'un récit de Science-Fiction.Alors qu'elle prend des photos en plein désert, Julie Martin une jeune femme apparemment sans histoire assiste à une explosion qui survient en plein ciel au-dessus d'elle. Elle est arrosée et recouverte d'une fine pellicule de métal aux propriétés extraordinaires. Mais elle est très vite traquée par divers groupes aux intentions belliqueuses, à commencer par les militaires..." Comme souvent avec Terry Moore, c'est une histoire qui se fait à hauteur d'hommes (ou plutôt "de femmes" en l'occurrence, quand on sait que ses personnages principaux sont toujours des femmes), et qui est ancrée dans notre contemporanéité : ici, pas d'épopée galactique (...) mais le fond de son histoire reste dans le thème et le cadre de la science-fiction. "C'est une sf à la sauce Terry Morre en quelque sorte." Edrahil De La Palice. Et dernière chose, en France on bénéficie de superbes intégrales chez Delcourt de certaines des oeuvres de Terry Moore. Ce sont de beaux bébés en terme de prix et pagination mais elles valent largement la peine.

J'aurais pu poster dans "le post à râler" tellement chuis dég' mais Die T1 - Fantasy mortelle de Kieron Gillen connait un énième report de sortie. D'abord annoncé pendant le confinement, puis en juin, puis le 1er juillet, puis là, pour aujourd'hui, le 8 juillet... ben non ! L'est maintenant annoncé pour le 2 septembre. 🙄 Pour ceux qui veulent savoir, Die c'est ça : "En 1991, six adolescents se retrouvent chez leur Maître de Jeu et jouent à un jeu de rôle fantastique...mais disparaissent sans laisser de traces. Deux ans plus tard, cinq d'entre eux sont de retour. Près de trente ans ont passé et il est temps pour ces adultes de reprendre la partie : le jeu n'en a pas fini avec eux. Kieron Gillen (Dark Vador) et Stéphanie Hans (Avengers Origins) collaborent de nouveau après Journey Into Mystery, Angela et The Wicked + The Divine pour leur première série indépendante qu'ils ont imaginé ensemble. Nous plongeons dans l'univers des Jeux de Rôles (façon Dungeons & Dragons), un loisir plus à la mode que jamais. Ce récit, qui évoque une version sombre et violente de Jumanji, a reçu des critiques dithyrambiques et un accueil chaleureux du public : meilleure vente pour une nouvelle série et sixième meilleure vente de l'année en 2019 aux Etats-Unis." Et Die c'est du Barbi approved. Alors assurément c'est bien Je l'ai déjà dit que je suis dég' (?)

Dans les indispensables, je vois aussi une protection d'écran en verre trempé (ça vaut 3 francs 6 sous) et un étui de transport pour la Switch pour l'emporter où l'on veut l'esprit tranquille. J'avais pris ça à l'époque et c'est impecc' !

@Barbi Ce "La guerre éternelle" dont tu parles c'est l'adaptation du roman de Joe Haldeman ? J'avais adoré la mélancolie sous-jacente du roman et la réflexion menée par l'auteur. Je vois que c'est sorti en intégrale. C'est pour moi ça.

Code Quantum - Prélude de Ashley McConnell Un roman que j’avais lu en 1996 à sa sortie, que j‘ai souhaité relire. A l’époque j’avais lu tous les romans Code Quantum. J'adorais cette série. Je l’adore toujours d’ailleurs ! Pour situer ce dernier, l’histoire qui nous est contée est celle d’avant l’épisode pilote de la série. On y suit Sam Beckett dans ses recherches qui sont toutes à la fois des recherches scientifiques et des recherches de subventions pour aboutir au centre “Code Quantum”. On y retrouve avec plaisir les personnages de la série : Al, Gushi, Sam… Un plaisir de lecture qui s’adresse quand même à la frange la plus nostalgique et passionnée de Code Quantum. De l’ensemble de la série de ces romans consacrés à Code Quantum, c’est le plus intéressant. Les autres sont dispensables parce qu’ils se contentent juste d’être des résumés de certains épisodes. Et même pas les plus marquants de la série en plus. Toutefois je conseillerai quand même le roman consacré au Pilote de la série qui était bien lui aussi. Tendre jeudi de John Steinbeck Résumé éditeur : “Depuis la guerre, bien des choses ont changé rue de la Sardine. Ses amis s’inquiètent pour Doc, qui peine à terminer sa thèse et semble se replier sur lui-même. Quant à la tenancière du bordel, elle se demande si sa nouvelle recrue a bien le profil de l’emploi. C’est alors qu’une idée complètement loufoque se met à germer dans le cerveau des habitants du quartier. Qui sait si, à force de ruse et de générosité, ils ne parviendront pas à atteindre leur but ?” Tout est dit avec ce résumé. Pour ceux qui l’ignorent Steinbeck ce n’est pas forcément de la littérature où on se marre (Les raisins de la colère, Des souris et des hommes, A l’est d’Eden pour les plus connus) et avec Tendre Jeudi il nous offre un roman où l’histoire est pleine de légèreté avec des personnages tous plus hauts en couleur les uns que les autres. Il parvient à nous plonger avec ces personnages dans une rue (la rue de la Sardine) qui sera le seul cadre du roman, nous mettant en dehors du temps et de tout. L’ambiance se fait presque onirique tellement les perso de ce roman semblent barrés, une vraie brochette d'hurluberlus. J’ai beaucoup aimé ceci dit. L'Empire de l'Imaginaire - Gary Gygax et la naissance de Donjons et Dragons de Michael Witwer La biographie de Gary Gygax tout simplement. L'auteur s'attache à montrer le cheminement qui aboutit un jour à la création de D&D à travers la personnalité fortement empreinte d'imaginaire de Gygax et son parcours chaotique fait de trahison, coup-bas...

Je n'avais plus internet depuis quelques jours. C'est revenu et réparé. Chuis content !