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Pallantides

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Messages posté(e)s par Pallantides

  1. Coucou, me revoilou...

     

    Comme vous le savez déjà, je remets à jour mon message d'origine concernant mon humble opinion sur le sujet au fur et à mesure des nouvelles publications :

     

    En préambule :

    Il est bien évident qu'une telle collection ne pourra pas plaire à tout le monde du fait des équipes différentes qui bossent sur chaque adaptation. Difficile d'obtenir seulement des chefs-d'oeuvre....,mais du coup, on peut être sûr qu'il n'y aura pas que des plantades non plus.

    Ce multi-traitement permet en tout cas un éclatement bienvenu de la vision "frazettienne" (ou encore "buscemaienne") à un moment ou Robert E. Howard et "son" Conan reviennent sur le devant de la scène. Et puis cette appropriation européenne n'est pas pour me déplaire non plus.

     

    Mon top 3,5 (sur les 14 tomes parus) au moment présent de l'instant auquel je vous parle :

     

     

    1- "La Fille du Géant du Gel" :  oui, le meilleur tome, le voici.... Le traitement de Recht dynamite littéralement tout ce qui a été fait auparavant sur cette histoire, même si son adaptation n'est pas littérale. Il a capté ce feeling qui fait des écrits de REH un truc si particulier et nous pond une oeuvre magistrale dotée d'une esthétique impressionnante. C'est violent et sensuel, cruel et fantastique, c'est...fichtre ! J'en perds mes mots, quelle claque !

     

    2- "Au delà de la Rivière noire" : pour ce tome, pas de souci, c'est du solide. Une très, très bonne adaptation (surtout que je suis toujours exigeant sur celle-là, c'est ma nouvelle préférée de Conan) dont j'adore le trait (ha ces Pictes !), le découpage et la mise en couleur (ça c'est de la forêt). Un des meilleurs tomes de cette collection et un Anthony Jean qui déboite de plus en plus au dessin !

     

    3- "Chimères de fer dans la clarté lunaire": alors là, on a droit à un excellent traitement de Virginie Austin pour une nouvelle qui ne fait pas habituellement partie du haut du panier de la production howardienne, comme quoi....Cadrage, découpage et mise en couleur sont impeccables dans un vrai respect du texte d'origine qui finalement se prête super bien à l'adaptation. J'aime vraiment beaucoup.

     

    3 ex eaquo - "Xuthal la Crépusculaire" : même constat que sur "Chimères de fer dans la clarté lunaire", avec une nouvelle qui n'est pas considérée non plus comme le haut du panier howardien, mais qui contient son lot de scènes cultes et du coup, il semble que les équipes à l'oeuvre sur ces nouvelles mineures arrivent à en tirer le meilleur parti. C'est encore le cas ici avec une très bonne adaptation scénaristique de Bec (qui traduit bien la transformation du personnage de Natala par exemple) et une époustouflante prestation de Subic. C'est violent, sanguinaire et sexuel...du Howard en fait ! Avec des tentacules en plus et la décadence - putrescence devrais-je dire - de la civilisation. Ceci étant dit, ce qui m'a le plus impressionné c'est Xuthal elle-même. C'est la première fois qu'elle devient à mon sens un protagoniste à part entière, ce qui n'était pas vraiment le cas auparavant. Le traitement visuel de la cité est très novateur et lui confère une dimension vraiment inhabituelle et inquiétante. Bien joué !

     

     

    Quatre vraies surprises :

     

    5 -"La Maison aux Trois Bandits" :  Hoooo la très bonne adaptation que voilà , et je ne dis pas ça parce que  le Louinet est au scénario. La nouvelle d'origine est pourtant particulière avec son atmosphère de huis-clos, ses personnages manipulateurs et un Conan  "assassin", mais je trouve l'adaptation vraiment réussie. De plus, Martinello a fait un super taf et nous livre là quelques planches fabuleuses, un découpage ultra efficace et une transcription fougueuse et sanglante de la violence à la Robert Howard.  Ce texte ne représente pas la dimension la plus épique des récits de Conan, mais cette version n'en est pas moins furieuse et bien frontale ! Trahisons, corruption et baston...qui a dit civilisation ?!!!

     

    6 - "Le Peuple du Cercle noir" traitement de JaeKwang Park que je trouve très bon, bien en rupture avec ce qui existait jusqu'à présent - pour peu qu'on soit sensible à un trait "manga". Voilà une adaptation qui aurait mérité qqs pages de plus à mon goût pour restituer toute l'ampleur de la nouvelles et sa galerie de superbes seconds rôles. Malgré la surprise du trait, je reste un peu sur ma faim, car c'est une nouvelle que j'aime beaucoup.

     

    7 - "Les Mangeurs d'Hommes de Zamboula" : avec Gess, généralement c'est on aime ou on aime pas. Il n'y a guère de place pour l'entre-deux. Je ne suis pas un fan de son trait à la base, mais il m'a bien botté le derrière avec cette adaptation d'une nouvelle franchement pas terrible ; même si avec REH, il y a toujours quelques chose à sauver dans ses textes les plus médiocres (qui sont aussi souvent les plus commerciaux). C'est rythmé et visuellement impressionnant, les scènes d'action bien menées et la cité a un côté bien oppressant (accentué par le travail des couleurs monochromes). Par Crom, je suis charmé !

     

    8 -"La Reine de la Côte noire" : en ce qui me concerne, j'étais très dubitatif sur le traitement graphique de Pierre Alary et au final, il m'a mis sur le cul avec son incroyable sens du cadrage/découpage. Son style fonctionne carrément sur Conan et, du coup, son adaptation est très intéressante par rapport à tout ce qui a déjà été fait. Un tome que j'apprécie beaucoup et qui me semble novateur.

     

     

    Trois demi-surprises :

     

    9 - "L'Heure du Dragon" : alors là je suis extrêmement embêté pour classer cette adaptation. J'adore le travail abattu par Sécher, vraiment ! Découpage, mise en couleur avec des ombres phénoménales, un Conan très Momoa et des personnages secondaires dont l'apparence tranche avec ce qui avait déjà été fait sur ce texte. C'est dense, c'est riche, pleins de tableaux mémorables et scènes épiques. Putain quelle baffe ! Rien que pour ça il mériterait le podium.

    Par contre je coince sur l'adaptation en elle-même. Peut-être que deux tomes auraient été préférables, ou alors peut-être que je connais trop bien le texte ? Car on ressent vraiment la difficulté à laquelle Blondel a dû faire face. Même avec une pagination renforcée, coincer le seul roman concernant Conan dans une BD, c'est chaud. Surtout que le père Howard avait mis le paquet pour faire figurer une montagne d'informations concernant son Âge hyborien...du coup, on retrouve ce foisonnement d'un côté et des coupes qui font mal de l'autre (au delà parfois de la simple ellipse). J'aimerais bien avoir l'avis de quelqu'un qui n'a jamais lu Howard sur celui-là. Sans les références, je ne sais pas si tout est compréhensible facilement.

     

    10 - "Les Clous rouges"  : Je n'étais pas certain d'être emballé par le traitement de la nouvelle en me basant sur quelques visuels entraperçus, et finalement, tout comme pour "La Reine de la Côte noire" je me suis surpris à apprécier cette version, même si je ne suis pas fan du trait (surtout des personnages), alors qu'il y a pourtant qqs belles perspectives et tableaux dans la cité. Pour le coup, ce bon vieux Barry Smith conserve sa place sur le trône...

     

    11 - "Le Dieu dans le Sarcophage"  : tout comme pour "Les Clous rouges" , ci-dessus, je n'étais pas certain de ce que j'allais découvrir avec Civiello aux crayons. Bon, c'est très subjectif tout ça, mais je ne suis pas vraiment fan du trait. Ceci dit, je trouve l'adaptation particulièrement réussie avec un scénario au plus près de la nouvelle originale (joli taf de Headline), et du coup, une audace graphique qui fonctionne plutôt bien. Disons que je la trouve particulièrement en adéquation avec la folie ambiante très paranoïaque du récit, même si je n'arrive pas à adhérer complètement au trait...Je ne me l'explique pas moi-même en fait... Bizarre.

     

     

    Deux demi-déceptions :

     

    12 - "Le Colosse noir" : j'attendais beaucoup (peut-être trop !) du tandem Brugeas/Toulhoat dont je surkiffe depuis le début "Le Roy des Ribaud" (que je vous encourage à lire si vous ne connaissez pas déjà). Et leur vision ne m'a, au final, pas complètement transporté. Il y a d'excellentes choses, dont les scènes de bataille (rien d'étonnant quant on connait certaines de leurs expérimentations sur Le Roy), mais il manque, à mon goût, un brin de folie à leur adaptation pour qu'elle me botte complètement le cul.

     

    13 - "Le Maraudeur noir" : alors là, pas de bol pour Masbou, car ce récit est vraiment atypique, expérimental et du coup, casse-gueule. Conan est absent sur près de la moitié du texte, qui est plutôt conséquent et Howard n'en fait pas le personnage central. De plus, rien ne sonne vraiment hyborien...Des pirates qui semblent sortis tout droit de l'Âge d'or de la piraterie et des Pictes qui ressemblent plus aux natifs d'Amérique du Nord qu'aux barbares primitifs qu'affrontent Conan dans "Au delà de la Rivière noire". Et pour arranger le tout, comme le dit si bien Patrice Louinet : "The Black Stranger" est une nouvelle fascinante et complexe dès qu'on s'intéresse un tant soit peu à la personnalité de Howard, car c'est un récit dense, riche d'allusions autobiographiques, conscientes ou non, et dont la trame est essentiellement souterraine".

    Ce texte n'est pas là pour sa lecture au premier degré, mais c'est pourtant ce avec quoi Masbou a dû composer. Une histoire simple en apparence, mais qui n'a clairement pas la force de "Au delà de la Rivière noire" ou des "Clous rouges". Je ne suis, de surcroit, pas fan du trait (même si les couleurs sont impressionnantes) et Conan n'a clairement pas de "trogne" dans cette adaptation.

     

    Une vraie déception :

     

    14 - "La Citadelle écarlate" :  c'est  sur cette  adaptation  que je suis le plus réservé pour l'instant. C'est pour moi le moins bon tome. Le moins bon graphiquement, le plus "plat" (comprendre le moins audacieux) et surtout, comme beaucoup l'ont déjà souligné, sa mise en couleur est d'un fade ! Elle est complètement ratée.

     

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  2. Le 31/10/2023 à 22:29, Bawon Samdi a dit :

    @Pallantides, tu as pu tester d'autres jeux de gladiateurs pour voir comment celui-ci se comporte par rapport aux autres ?

    j'avais joué à Jugula qui est très complet et prend en compte un grand nombres de facteurs mais il s'était avéré trop calculatoire et sans la moindre once de fun.

     

    Salut Bawon,

     

    Oui, j'ai eu l'occasion de tester différentes choses par la passé.

    Essentiellement des règles de wargames, car les gladiateurs sont plutôt bien représentés chez les wargamers, mais mon souci c'est que je n'ai jamais trouvé de jeu qui soit totalement satisfaisant. 

    Soit parce que les règles étaient d'un "autre âge" (trop simulationistes avec des pages de règles, des tables, etc...souvent trop statiques avec brouettes de dés à l'appui, etc...), soit parce qu'en fait elles ne tendent pas vers la représentation de ce qu'est un vrai combat de gladiateur de l'ère technique. La plupart du temps, il s'agit d'affrontement de masse, ou avec des animaux....personne ne semblant penser qu'un affrontement 1 vs 1 peut être fun (Red Sand, Blue Sky ; Familia Gladiatoria, Habet, Hoc habet! ; Morituri te salutant, ; Rudis ; etc...).

    Il existe également des jeux de société qui tournent autour de la gladiature, voire la mette en scène, mais sans - encore une fois - essayer de toucher du doigt l'affrontement en lui même (Spartacus, Clash of the Gladiators, Colosseum, Gladiatori, Gladiatores, etc...).

     

    Pour ce qui est concerne Jugula, je connais bien ce jeu en ayant fait la pub sur TricTrac et sur le LAF en son temps. Il s'agit cependant d'un mélange de deck-bulding et d'affrontement tactique avec des figurines. J'aime beaucoup ce jeu, mais encore une fois, il ne met pas en scène un véritable affrontement dans ses dimensions tactique - physique - sportive (car il s'agit bien d'un sport de haut niveau) et théâtrale, sachant qu'en outre et comme tu le dis, l'aspect deck-building lui octroie une mécanique particulière effectivement très calculatoire.

     

    BotS, lui, essaie de mettre un scène tout cela, sans pour autant sombrer dans un catalogue de règles qui voudraient tout couvrir et noieraient le joueur.

    Pour autant, les différents aspects sont bel et bien couverts (spécificités des armaturae - armes, armures et techniques propres montrant ainsi qu'un "Thraex" ne combat pas comme un "Hoplomachus" -, l'hypoxie, les blessures, le rôle du public, de l'Editor, etc...) et, surtout, les combats sont rapides et fun.

    Ce que j'apprécie dans ce jeu, par rapport aux autres, c'est qu'il est très pointu historiquement parlant et qu'on est vraiment dans l'esprit de ce qu'était ce genre de combat dans la réalité, c'est à dire un affrontement violent, très technique et souvent très court (- de 5mn). On est obligé de faire quelque chose, l'attentisme n'est pas de mise, mais la prise de risque peut-être douloureuse. Le système des dés d'action est bien foutu, mais il faut également composer avec la part d'aléatoire des jets de dés nécessaires à résoudre l'attaque et la défense.

    Bref, une fois les règles assimilées, les parties peuvent être rapides...entre 5 et 10 rounds.

     

     

    Je colle ci-dessous à titre d'exemple un playtest de l'année dernière avec les règles en V1.4 à l'époque (elles ont encore évolué depuis).

    Il s'agit d'un combat parmi ceux que ma fille et moi avons joué lors d'une campagne à 2 joueurs (oui, le jeu permet le jeu en campagne à plusieurs joueurs de 2 à 6, chacun endossant le rôle d'un laniste à la tête de son ludus). 

     

    Je me permets d'ajouter des commentaires pour aider la compréhension, vu que tu ne connais pas les règles.

     

    Campaign Report (rules v1.4)
    Ludi of Franck and Julia
    Year I / Munus II

    Le jeu en campagne permet de jouer sur plusieurs années. Chaque année se divisant en 4 Munera.

    Chaque Munus permet à un laniste de faire combattre 2 gladiateurs.

    Munus event : no Munus event

    Il peut y avoir des évènements particuliers tirés au sort à chaque Munus.
    Game I : Tetraites (Hoplomachus) vs Vegetus (Murmillo)
    Match : Ill omen (for Tetraites)

    En plus d'évènements particuliers propres au Munus, il peut  également y avoir des évènements particuliers liés à chaque match et là aussi tirés au sort.

    Ici un bonus favorable une fois dans le match à Tetraites qui pourra faire relancer les dés à son adversaire.

    This fight opposes two German prisoners of war. Tetraites a tier 1 Hoplomachus (traits Aggressive, Son of Mars and Strong – so a +3 bonus attack) opposed to Vegetus a Murmillo with some experience (tier 1 – traits : Adored, Vigorous, Resilient) but impressed by is blood brother (unnerved – 1 forfeited die).

    L'origine ethnique et le statut des gladiateurs sont tirés au sort à leur création et ont une influence sur leur traits. Ici deux prisonniers de guerre Germains avec chacun des traits différents qui vont leur octroyer des avantages/désavantages. Tous les deux ne sont plus des novices (Tiro), mais de niveau 1 (Palus).

    image.thumb.png.d61266c7cd29d01804b58325fedc1295.png

    Round 1
    Tetraites goes immediately to his opponent, attacking with a piercing strike well defended by the Murmillo. He tries to provoke Vegetus and play with the crowd without success.
    The Murmillo moves and attacks (after exchanging a laurel die to retrieve his forfeited die). He’s blow is parried by the spear. An attempt to play with the crowd is a failure.

    Toutes les actions sont menées avec 6 dés d'action (les dés customs sur la photo ci-dessous). Initiative, Mouvements, attaque, attaques spéciales, défense, repos, etc... La face avec des lauriers permet de changer la face du dé pour gagner n'importe quelle action. On peut perdre ces dés suite à fatigue, blessure, actions spécifiques de l'adversaire.

     

    Blood-on-the-Sands-PLAY-TEST-v1.jpg.b100e51273c034e3e2f61c0738c03e9c.jpg 

     

    Les résultats des combat, eux, sont réalisés avec des d6 et des ajouts de bonus/malus en fonction des circonstances.

    Round 2
    The Hoplomachus fails to touch the Murmillo then tries an extended lunge. It’s a hit in te lead arm, but only a glancing blow. Tetraites uses a respite die to breathe.
    Vegetus tries a driven attack, but nicely parried. He now breathes and plays with the crowd cheering him back (1 favour token).

    Ici, on voit que Vegetus a joué avec la foule et gagné un peu de faveur même si son attaque a été parée. Gagner de la faveur se traduit sous forme de jetons. Au troisième jeton de faveur gagné, on gagne un jeton de ferveur à la place qui peut être utilisé comme la face "laurier" des dés customs.

    Round 3
    Vegetus moves now around his opponent (circling attack), hitting him in the lead leg causing fatigue. An attack on the left flank of the Hoplomachus hitting the arm causes a fatigue as he’s not capable to defend himself properly (double 1 rolled). Then a aggressive provocation forces him to forfeit a die. Vegetus plays again with a crowd and cries of satisfaction are heard.

    La fatigue joue un rôle très important dans ce jeu. Elle évolue à la fin de chaque round et peut changer même pendant le round (cf. la "fatigue track" sur la fiche du Mirmillon ci-dessous). On peut voir ici qu'un "fumble" en défense (double 1) cause de la fatigue supplémentaire. Ici, on constate également qu'un gladiateur réagit mal  à la provocation de son adversaire et perd provisoirement l'un de ses dés d'action.

    Tetraites now angry conducts a stunning driven attacks (double 6 rolled). The Murmillo is wounded to the lead arm and starts bleeding (deep wound). Tetraites now plays with the crowd and can hear some roarings and applause under his helmet (1 favour).
    He recovers then his forfeited die.

    Double 6 en attaque, c'est un succès automatique et en plus d'être blessé, le Mirmillon se met à saigner, ce qui va le fatiguer encore plus vite à chaque round.

    image.thumb.png.7209cd771cb2d81bf7ea06e4b2d5ab9c.png

    Round 4
    Vegetus tries a circling attack parried by Tetraites. The next attack on the left flank of the Hoplomachus is well defended again. Vegetus then uses a respite to catch his breath.

    Lorsque je parle de "respite", il s'agit de la face du dé d'action avec un coeur, là pour empêcher l'hypoxie d'arriver trop vite.
    Tetraites takes advantage of the calm to breathe too. He tries next to disarm his opponent, but without success.

    Round 5
    Tetraites takes the advantage and makes a huge attack (+5 bonus) but….fumble! (double 1 rolled). He forfeits 1 action die.

    Ici, perte temporaire d'un dé d'action sur un fumble en attaque.
    Vegetus, who tooks advantage of it to not withdraw, attacks on contact and hits the lead leg, inflicting only a fatigue. He now tries a relentless attack parried with success by the Hoplomachus.

    Suite à une attaque, réussie ou non, le défenseur doit toujours reculer. Il contrôle sa trajectoire, mais parfois non....attention à la chute ou à la collision avec des objets ou le mur.

    Round 6
    Vegetus attempts an impetus attack but Tetraites stops him. Trying a relentless attack, the Murmillo succeeds wounding his opponent to his lead arm (flesh wound + 1 fatigue). After that he ventilates thoroughly because he gets tired quickly because of his bleeding (3 respite dice). Trying to avoiding to be fatigued.

    La fatigue toujours...le Mirmillon saigne et se fatigue vite. Son besoin de retrouver son souffle se fait plus pressant au fur et à mesure que sa fatigue track se remplit.
    Tetraites moves and makes a flank attack (result of 15 on the dice roll). The Ill omen token is used forcing to make the roll again….and again the result is 15! The lead arm of the Hoplomachus is hit with a….glancing blow!.

    Oui, parfois, même en posture idéale, avec les bons bonus au bon moment, les dés peuvent quand même se retourner contre vous...

    C'est la part d'aléa de ce jeu, mais c'est quand même bien fun.

    Round 7
    Tetraites is now fatigued (1 permanently and 1 temporarily fofeited dice) but catches the initiative to move and make a heavy strike, hitting the lead arm only for a fatigue result.

    Tetraites commence à être cramé physiquement. Il se retrouve avec un dé d'action défaussé définitivement et 1 temporairement. Il joue donc avec 4 dés au lieu de 6 pour déterminer ses actions.
    Vegetus does a circling attacks that manages to hit the vitals for a direct kill !  
    Alors que le Mirmillon est proche de l'hypoxie lui aussi, il réussit à toucher Tetraites et lui infliger une blessure mortelle à l'abdomen.

    Victory for Vegetus (Ludus of Julia)
    Fame +5 (+3 winning the match, +1 two favour tokens, +1 kill wound)

    Les combattants, vainqueurs ou vaincus - sauf les morts-, marquent tous des points de gloire, qui leur permettront de progresser.

     

    image.thumb.png.e89d1f3e2272067a92608a3484f4a916.png

     

    La plupart du temps, le combat prend fin par soumission, c'est à dire que l'un des combattants est forcé de s'arrêter parce qu'il est en hypoxie, ou qu'il a subi trop de blessures, ou qu'il est dans une sale posture...genre au sol, sans arme et préfère jeter l'éponge. Bref, la mort directe comme dans cet exemple n'est pas la majorité des cas.

     

    Le sort du perdant est laissé à l'appréciation de la foule qui décide en fonction de ce qu'il s'est passé pendant le match (une table spéciale est là pour ça).

    Si la foule est indécise, c'est l'éditeur (celui qui a organisé les jeux) qui tranche (là encore, une table spécifique est là pour ça).

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  3. Le 28/10/2023 à 10:28, Edrahil a dit :

    Ça me rappelle beaucoup dans l'esprit Ludus Gladiatorius un jeu de 2005. L'était perfectible parce que beaucoup hasardeux et déséquilibré parfois. Mais fun !

     

    Les dés custom y sont sans doute pour quelque chose, mais Ludus Gladiatorius n'a pas grand chose à voir avec BotS.

  4. BLOOD ON THE SANDS

     

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    Salut à tous,

     

    Un p'tit coup de projo sur le prototype d'un jeu que je suis depuis pas mal d'années...faut pas être allergique aux dés et aux torses huilés mais sinon :

     

    Blood ont he Sands (sur Facebook)

     

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    Ma présentation perso

     

    Ce message afin de partager avec vous un de mes coups de coeur de ces dernières années pour un jeu de société...qui n’existe pas officiellement. Il ne s’agit pour l’heure que d’un prototype, même s’il mériterait très certainement une édition pro.

     

    J’ai eu la chance de le tester de nombreuses fois et de suivre son développement entre 2015 et 2022, et me suis toujours amusé avec.

    Ce jeu c’est Blood on the Sands. Un jeu de combat de gladiateurs en 1 vs 1 qui se targue de recréer l’intensité de ces affrontements basés sur les connaissances historiques actuelles sans pour autant sombrer dans la simulation, ou émuler les nombreuses règles de type wargames qui existent sur le sujet.

     

    Oubliez Gladiator et Hollywood, mais ne partez pas en courant si vous ne connaissez rien à l’ère de la gladiature technique (I et II siècles après J.-C.). De la même façon, oubliez les jeux qui tournent autour de la gladiature, mais qui n’ont jamais pu proposer quelque chose de fun et rapide à jouer tout en essayant de toucher du doigt ce qu’était la réalité d’un combat de ce genre pour les gladiateurs eux-mêmes.

    Ce jeu n’est pas, de toute façon, une simulation rigoriste pourvue de règles ardues. Il est simple à appréhender et très fluide une fois les règles assimilées. Frank Sultana, son auteur, a su faire évoluer son projet au cours de ces années, peaufiné par de nombreux playtests, mais également par des éditeurs approchés mais n’ayant jamais donné suite.

     

    Je suis tout à la fois joueur et fan d’histoire romaine, et ce jeu arrive à conjuguer à merveille ces deux passions.

    L’aspect jeu, car on est bien dans un jeu de société moderne, tel qu’on les développe aujourd’hui (accessible, rapide, fun et parfois brutal) – faut juste par être allergique aux dés, et donc la part de hasard qui va avec, même si le coeur du système est l’utilisation de dés d’action qui donnent tout le sel tactique aux affrontements.

     

    L’aspect historique, basé sur les connaissance historiques actuelles, est très bien mis en scène, car on est bien dans ce « sport » ultra brutal et ultra technique dans lequel deux combattants s’affrontent dans l’espoir de soumettre l'adversaire pour le plaisir du public (et pas forcément le tuer, même si le jeu ce veut un plus létal que la réalité...jeu oblige). Les types d’armaturae (classes dirons-nous), d’armes, d'armures sont prises en compte, tout comme l’hypoxie, les saignements, l’influence du public…

     

    On peut également jouer en campagne à la tête d’un Ludus (une école de gladiateurs) et affronter les Ludi d’autres joueurs afin de déterminer quel gladiateur deviendra le champion, et du coup qui sera la meilleur laniste.

     

    Bref, je ne vous détaille pas tout ici, ceux qui pourraient être intéressés se rendront sur la page dédiée. Vous y trouverez d'ailleurs une review de mes derniers tests réalisés en 2022 (avec les règles en V1.4) alors qu'on en est désormais à la V1.8 et que les choses ont encore évolué.

     

    Ceci dit, BotS, c'est encore Frank Sultana, son auteur, qui en parle le mieux. Voici une trad rapide de sa présentation du jeu sur la page dédiée :

    Citation

    "Qu'est-ce que BotS ?

     

    Blood on the Sands est un jeu de combat de gladiateurs proposant d'intenses duels en 1 contre 1. Il propose des combats dynamiques et narratifs tout autour de l’arène, mais qui ne sont pas pour autant un simple festival de lancer de dés. Le jeu ne nécessite que six figurines par joueur, une zone de jeu en grille hexagonale, des feuilles de gladiateur, quelques dés et quelques jetons ; ce qui représente un investissement assez faible pour un jeu.

     

    Il utilise un mécanisme de pool de dés qui permet aux joueurs d'avoir un sentiment de contrôle direct sur les actions de leurs gladiateurs, y compris les manœuvres, la gestion de l'endurance et la défense et l'attaque contre leurs adversaires.

     

    Dans sa forme actuelle, BotS comprend six armaturae ou classes de gladiateurs historiquement étudiées (hoplomachus, murmillo, provocator, retiarius, secutor et thraex), mais il y en a bien sûr d'autres en développement. L'armement distinct de ces classes a été soigneusement pris en compte dans la conception de BotS. Pourquoi un murmillo porte-t-il une jambière courte ? Pourquoi un thraex brandit-il un poignard courbé ? Pourquoi un rétiaire ne porte-t-il pratiquement aucune armure ? C’est le type de questions qui ont été prises en compte lors de la conception du jeu. Il peut être joué pour un seul combat ou dans le cadre d'une campagne plus longue dans laquelle vous gérez une écurie de gladiateurs.

     

    Ce que BotS n’est pas.

     

    Blood on the Sands n'est pas un jeu d'escarmouche miniature avec de nombreuses figurines en jeu en même temps. Un joueur ne contrôlera qu’une seule figurine. Le jeu se concentre sur la tentative de reproduire des combats de gladiateurs historiques traditionnellement menés entre deux gladiateurs.

     

    Mais qu’en est-il des batailles en arène dans le film Gladiator ? Bien sûr, ces choses ont pu se produire à l’occasion avec de grands groupes de criminels ou de prisonniers, mais il ne s’agit pas d’un combat de gladiateurs, seulement d'exécutions massives. Quoi qu’il en soit, ces types de batailles sortent du cadre de BotS et seraient mieux gérées par d’autres ensembles de règles.

    Et les animaux ? Non. Les combats ou chasses d'animaux étaient le domaine des bestiarii, des hommes spécifiquement entraînés pour combattre et tuer des animaux. Ils auraient été, au mieux, considérés à tort comme des gladiateurs, car les vrais gladiateurs ne combattaient que d'autres hommes. Ainsi, BotS ne s'occupe pas non plus des chasses ou du massacre d'animaux.

    Blood on the Sands n'est-il sérieusement qu'un jeu avec deux personnages sur une grille hexagonale ? Est-ce que ça va être amusant ? Vous n’avez qu’à me croire sur parole jusqu’à ce que vous puissiez le tester par vous-mêmes. Oh, et Charon ne compte pas…

     

    Pour ceux qui seraient intéressés, il suffit de demander à rejoindre le Blood on the Sands Player Group afin de pouvoir télécharger un quickstart qui permet de se faire une idée de ce qu'est vraiment ce jeu (même si ce quickstart ne contient qu'une petite partie des règles).

     

    Barbariquement vôtre.

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  5. Il y a 23 heures, Cd_aaargh a dit :

    @razorspoon je vois ce bon Pepper Keenan et je repense à Deliverance chouette album !

     


    Décidment l'adolesence est un vraiment une étape importante ;)

     

    J'adore CoC, mais ma claque avec eux c'est bien sur l'album "BLIND" que je l'ai reçue!

    "DELIVERANCE" est vraiment excellent et "WISEBLOOD" et "AMERICA's VOLUME DEALER" sont très bons également.

    Et Dieu sait que Reed Mullin était un p....n de batteur.

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