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Alex Nikolavitch

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Tout ce qui a été posté par Alex Nikolavitch

  1. Ce n"était plus qu'une demi-lune, d'où la célèbre expression "demi-Roussos". je suis déjà loin.
  2. Neil Gaiman avait fait un récit très rigolo où le Riddler campe dans une espèce de décharge où a été entreposé tout ce fourbi. après, le pro du gigantisme, ça a été Dick Sprang, qui a fait des épisodes bien foufous dans les années 50.
  3. je pense pas qu'on les aura en figurines, mais ils feront partie du décor de la Batcave, pour sûr ! (ou sinon je ferai les gros yeux à qui de droit)
  4. Pour rebondir sur tout ça, le Batman de Zur-En-Arrh de cet épisode s'intégrait à une volonté de l'auteur (l'écossais frappadingue Grant Morrison) de synthétiser TOUTES les version publiées en BD du Batman pour les mettre en cohérence et produire une sorte de "Batman Ultime". d'où des références à un Batman plus dur, celui de Bob Kane, mais aussi celui des années 80-90 (après la mort de Jason, disons), tout en revenant sur le Batman des années 70 dessiné par Neal Adams, celui qui réinjectait Bruce Wayne en playboy à la James Bond, mais aussi les versions bizarres des années 50, au moment de l'instauration du Comics Code : un Batman dur et violent combattant des gangsters armés était devenu assez impraticable, et les auteurs sont passés à des choses très SF, assez psychédéliques, avec des aliens, avec les objets géants, etc. Morrison donne de tout cela une interprétation assez rigolote (et perchée). d'une certaine façon, c'est une démarche comparable à celle de Warren Ellis dans l'épisode de Planetary cité par ailleurs par Xavier F. Sauf qu'Ellis fait de chacune de ces versions l'émanation d'un système d'univers parallèle, mais cela nous permet d'avoir un Batman façon Bob Kane, Neal Adams ou Miller, mais aussi un Adam West avec sa bombe de Bat-répulsif à requins ! Pour en revenir à ce qui était dit sur Batman qui tue ou ne tue pas, l'idée est quand même de rester au maximum sur un Batman "de la continuité", c'est à dire correspondant aux revues publiées mensuellement et censées raconter les aventures du personnage tel qu'en lui-même, et pas les versions alternatives (même si j'aime beaucoup le Batman contre Jack L'Eventreur, celui avec Houdini, la version où M. et Mme Wayne au lieu d'avoir un bébé ont ramassé un orphelin Kryptonien, ou celle de Batman Vampire, elles ne feraient que compliquer inutilement le background du jeu de base, et doivent plutôt être considérés comme une "extension" de cet univers. après, pourquoi ne pas faire une grosse boite "Batman Infinities" avec plein de versions marrantes ? mais ça n'aurait aucun sens dans la définition initiale du projet)
  5. Tout le propos de Killing Joke (et plus tard, de Arkham Asylum) est de démontrer que Batman est aussi dingue, à sa façon, que le Joker. Qu'au bout du compte, ils sont fondamentalement semblable. "voilà ce qui nous différentie du reste du monde : une seule mauvaise journée". la différence (selon la lecture que je fais de Killing Joke), c'est que le Joker a plus ou moins conscience de son état d'anormalité, contrairement à Batman.
  6. Ah, le slip vert, le meilleur moyen d'accessoiriser votre super-héros
  7. Le père Jean-Marc Lainé (auteur d'un bouquin très intéressant sur Miller) a été impressionné aussi par le bonhomme en live. Même malade, quelqu'un de très intense dans son rapport au monde. Et après, il faut lire les moments où Miller fait de l'humour, certains passages de Give Me Liberty, Lance Blastoff, des trucs comme ça (certains passages du premier Dark Knight, aussi, d'ailleurs). On s'aperçoit qu'il a un côté sale gosse très marqué, très mauvais esprit.
  8. Acabit, c'était pas un super-vilain de Earth-8 ? **s'enfuit en courant pendant que le professeur Xav lui jette des action figures**
  9. Dans All Star, c'est pas Batman, de toute façon, c'est The Goddamn Batman. Ce n'est pas du tout la même chose.
  10. Alors, Frank Miller, c'est compliqué. pour moi, le pic de qualité du bonhomme se situe entre Daredevil 191 (l'épisode de la Roulette Russe) et Batman Year One. On a un auteur qui est dans des portraits d'une justesse folle et qui se pose des tas de questions sur ses contemporains. Après, il s'est durci dans ses idées (il est dans la même mouvance politique que Steve Ditko, un truc qui s'appelle l'objectivisme, et qui est assez raide idéologiquement, ultralibéral sur le plan économique et ultraconservateur sur le plan sociétal) à mesure qu'il vieillissait. s'il reste un narrateur et un graphiste hors pair sur Sin City, on voit bien que le scénar est plus convenu, qu'il pastiche Mickey Spillane (encore un type un peu réac) (après, j'adore lire Spillane et ses personnages qui pensent avec leurs poings, mais voilà, faut pas être dupe du discours) et après, la maladie l'a esquinté. Miller est actuellement en rémission d'un cancer, et vu l'état dans lequel il était il y a trois ans, je suis assez admiratif de le voir aussi combatif aujourd'hui. La différence avec Moore, c'est que Moore s'interroge aussi beaucoup plus sur le média BD en tant que tel et continue à essayer des trucs, à expérimenter (Black Dossier, mais certains épisodes de Providence, aussi). Voilà, tout ça très vite dit, on pourrait assez facilement nuancer ce que je raconte là, mais voilà, Miller est un type qui est parti de positions ambigues (sur le premier Dark Knight, déjà) et qui s'est radicalisé ensuite, notamment avec le 11 septembre, traumatisme aussi fondateur chez lui que le braquage dont il avait été victime dans sa jeunesse à New York.
  11. Hop, salut à tous, content de voir que le projet fait autant plaisir à vous autres qu'à moi ! j'essaierai d'être digne de l'honneur qui m'est fait, tout ça,
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