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Lecture DC : les Crises et Flashpoint


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Avec la sortie du film The Flash, c’est tout l’univers cinématographique de DC Comics qui va se retrouver chamboulé. Enfin « l’univers DC » est plutôt un Multivers, composé de plusieurs mondes parallèles, et ce depuis bien longtemps, à l’image de l’histoire de la compagnie. Plongez avec nous dans les Diverses Crises de DC.

 

Aux origines : la constellation DC

 

L’éditeur DC comics est l’une des plus grandes maison d’édition de comics aux Etats-Unis, formant avec Marvel Comics ce qu’on appelle les Big Two, les deux principaux éditeurs du marché. Mais ce n’est qu’en 1977 que ce nom de DC Comics est officialisé. Tout commence en 1934 lorsque le Major Malcolm Wheeler-Nicholson lance l'entreprise National Allied Publications et publie les premiers comics originaux, pensés pour être vendus comme des comic books et non comme de simples rééditions de comics strips déjà parus dans les journaux. Il s'agit de BD humoristiques, donnant leur nom aux "comics". Mais Wheeler-Nicholson a rapidement des problèmes d'argent, et doit s'associer en 1937 pour pouvoir publier son projet de magazine appelé Detective Comics (dans lequel Batman apparaitra au numéro 27 en 1939). La nouvelle entreprise née de cette association s'appelle Detective Comics Inc. et sera le nom officieux sous lequel DC sera connu.

En 1938 Detective Comics Inc. publie Action Comics change la face du monde : l’apparition de Superman est un carton et marque le début d’une ère de super-héros chez tous les éditeurs de l’époque. Profitant de cette vague, Max Gaines lance la société All-American Publications et publie des revues qui aboutiront à la création de Wonder Woman, Flash, Green Lantern et la Justice Society of America. La societé est fondée sur des fonds de Harry Donnenfeld, le PDG de National et Detective, ce qui amène All-American à utiliser un logo « DC » sur ses couvertures pour des raison marketing. Il s’agit pourtant bien d’une entreprise différente. Ce que nous connaissons de nos jours comme le Golden Age (l’Âge d’Or) de DC est donc un amalgame de deux univers différents, fusionnés en 1946 lorsque Gaines revend ses parts. Detective Comics Inc. et All-American Publication deviennent National Periodical Publications, le véritable de nom de DC Comics jusqu’en 1977.

Ce mécanisme de rachat d’entreprises puis de fusion de catalogues se répète avec l’incorporation de Fawcet Comics (éditeur de Shazam) dans les années 1970 ou de Charlton Comics (Captain Atom, Blue Beetle, The Question…) dans les années 1980. Chacune de ces séries rachetées continue son petit bonhomme de chemin dans son propre univers, sans se soucis des autres « maisons » réunies sous l’égide du logo DC.


 

Une Crise sur 2 mondes

 

A la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les boys rentrent au pays. Le moral est au beau fixe, le public n'a plus besoin de surhommes en collants pour être inspiré et les super-héros périclitent. Les comics se recentrent alors sur l'horreur, le western et la romance. Seuls Batman, Superman et Wonder Woman vivotent, la Justice Society of America disparait totalement. Et puis dans les années 1950s, avec la montée de la Guerre Froide, les super-héros reviennent et entament leur Âge d’Argent (le Silver Age). Dans une volonté de dépoussiérer ses marques, National/DC lance de nouvelles versions de Flash ou Green Lantern qui vivent dans un nouveau monde sans lien avec celui de leurs prédécesseurs. Jusqu’à un épisode historique qui change tout : dans Flash #123 (1961), Jay Garrick le premier Flash y rencontre son successeur Barry Allen dans une histoire intitulée « Les Flash de deux mondes ». On y apprend que les héros du Golden Age vivent sur une Terre, tandis que ceux du Silver Age habitent une Terre parallèle sur une fréquence vibratoire différente. C’est le début du Multivers de DC, et de rencontres récurrentes entre ces univers. Dans Justice League of America Annual 21 (1963), la JLA et la JSA se rencontrent à leur tout et le terme « Crisis » apparait pour la première fois, et reviendra de nombreuses fois lors d’évènement multiversels. Le personnage de Flash est historiquement au cœur des Crises multiverselles de DC.

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Crisis on Infinite Earths

Depuis les années 1940, le multivers DC a continué de s’étendre, à force de rajouts et de rachats d'éditeurs. Et la situation devient peu à peu ingérable. Les héros du Silver Age vivent sur la Terre-Une. Sur la Terre-Deux, celle du Golden Age, Batman et Catwoman ont eu une fille Helena Wayne devenue Huntress. La Terre-Quatre héberge les héros rachetés à Charlton, tandis que les héros de Fawcett sont sur la Terre-S. Bien malin celui qui arrive à tout suivre, et cette complexité devient un boulet pour DC qui peine à faire venir de nouveaux lecteurs. En face, Marvel va bien, très bien même. En 1984 leur évènement Marvel Super Heroes Secret Wars est un mega carton. DC doit réagir. En 1985, DC décide donc de faire table rase de rebâtir son univers sur des bases solides. Fini le Multivers. Dans un évènement cataclysmique sur 12 épisodes appelé « Crisis on Infinite Earths » (que nous appellerons tout simplement Crisis par la suite pour la lisibilité), le terrible Anti-Moniteur détruit univers après univers jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un pour tous les personnages de DC. La continuité repart de zéro et on y découvre les nouvelles aventures des héros sans allusion à leur passé. C’est un « reboot » dur. A partir de ce moment, les héros n'ont plus d'historique pré-Crisis, seulement post-Crisis. Superman, Shazam et Blue Beetle vivent dans des villes différentes mais peuvent enfin se rencontrer simplement sans tapis roulant cosmique ou portail magique, et les lecteurs n’ont pas à se soucier de savoir sur quelle Terre se passe l’histoire. Il s’installe entre les héros du Golden Age, qui ont connu la Seconde Guerre Mondiale, ceux du Silver Age et leur jeunes sidekicks une notion d’héritage avec un passage de témoin générationnel.

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De Crisis à Flashpoint

 

Crisis a rempli son office : les ventes repartent au beau fixe, la continuité est simplifiée, et le Multivers disparaît. Les auteurs, partis d’une feuille blanche, rebâtissent les héros DC et racontent de nouvelles histoires qui deviennent la nouvelle Histoire avec un grand H : John Byrne reconstruit Superman dans Man of Steel, George Perez retrace les aventures de Wonder Woman... Sauf que l'attention du public est ce qu'elle est, et que passé l'effet de nouveauté il faut revenir aux bonnes vieilles recettes pour que les lecteurs restent. Et les mêmes causes produisant les mêmes effets, des Terres parallèles finissent par ressurgir. Avec les années, DC organise régulièrement des évènements pour rebooster les ventes. Il y a aussi bien entendu moult crossovers sans référence à Crisis (Armageddon 2001, Final Night, Blackest Night…), mais le terme de Crisis reste un gage de rencontre évènementielle avec des répercussions sur tout le Multivers. On a donc droit à Zero Hour: Crisis in Time (1994), Identity Crisis (2004), Infinite Crisis (2005), Final Crisis (2008), Heroes in Crisis (2018) et Dark Crisis (2022). Ces dernières Crises n'ont cependant pas l'effet de Crisis original, et le multivers DC continue son bonhomme de chemin avec une continuité qui continue de s'étoffer depuis 1985 : la mort de Superman, la destruction de Gotham ou de Coast City, le passage du côté obscur de Hal Jordan et sa rédemption...

Pendant ce temps en coulisse, l'entreprise DC vit aussi des évènements cosmiques. L'éditeur appartient depuis longtemps à la Warner, mais un grand ménage s'opère en 2010. La nouvelle présidente de DC Entertainment Diane Nelson met au défi Jim Lee et Dan Didio de relancer les ventes en bernes. Les tentatives précédentes n'ayant pas été couronnées de succès, les deux co-éditeurs se tournent vers la méthode Crisis qui a fait ses preuves. C’est donc reparti pour un tour en 2011. Pour le crossover Flashpoint, Barry Allen (le Flash) se retrouve dans un monde où sa mère assassinée lorsqu'il était enfant est vivante. S'en suit une onde de choc temporelle digne de Retour vers le futur, et notre présent s'en retrouve totalement alterné : Atlantis et Themyscira sont en guerre, Superman n'a jamais été élevé par les Kents, et Bruce Wayne a été tué dans Crime Alley au lieu de ses parents. Ce monde alternatif aurait pu rester une parenthèse avant un retour à la normale, mais Lee et Didio en profitent pour « rebooter » à nouveau l’univers DC à l'issue du crossover. Encore Flash au centre d'une Crise DC ! Quand Barry répare la chronologie, il refusionne le multivers DC. C’est le New 52, un nouvel univers DC lancé sur 52 séries.

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Renaissance

 

Là où Crisis était un reboot "dur", le New 52 est un reboot "mou". Pour ne pas jeter d’excellentes histoires avec l’eau du bain, cette fois-ci certains personnages gardent une partie de leur historique. Ainsi Batman conserve No Man’s Land, Green Lantern a toujours vécu son Blackest Night, en revanche Green Arrow repart rajeuni et un Superman célibataire arrive fraîchement du Kansas. Comme avec Crisis on Infinite Earths en 1985, c’est l’occasion d’intégrer dans l’univers DC les personnages venus de l’éditeur Wildstorm racheté à Jim Lee et du label adulte Vertigo. Le lancement du New 52 est un succès, les ventes de DC repartent de plus belle. Mais malheureusement le manque de cohésion éditoriale a rendu l’exercice confus. Entre les héros rebootés et ceux conservant leur continuité pré-Flashpoint, les ventes redescendent vite passé l’effet de nouveauté… Certains fans n’accrochent pas aux nouvelles continuités, et réclament la restauration de leurs héros favoris. DC tâte le terrain en 2014, et acte avec DC: Rebirth en 2016 la fin du New 52 et le retour des souvenirs pré-Flashpoint de certains héros.


 

À lire - Flashpoint

Album de type Crisis permettant d'effacer le tableau des séries DC et de repartir sur du neuf, Flashpoint est donc là pour bouleverser la trame des événements. La série a été éditée en 5 numéros entre mai et septembre 2011. Elle a été introduite par les numéros 8 à 12 de la série The Flash (2010) et elle est complétée par une armée de séries annexes (des tie-ins) "Flashpoint : [...]".

 

Personnages de BGCC : Aucun.

 

MadCollector : Forcément, Flashpoint s'annonçant comme LE film de l'univers DC de l'année, c'est le moment de revenir sur ce qui a donné naissance au New 52 qui a infusé dans Batman Gotham City Chronicles.

 

Aerth : En effet, sans Flashpoint, pas de New 52 et donc de Cour des Hiboux avec ses Ergots et son Talon, de Batwing, de Bluebird, de Duke / Signal, etc.

 

MC : Ce qui nous donne deux bonnes excuses pour nous pencher sur cet album plein de super-héros alternatifs qu'on aura peu de chance de voir se balader dans les rues de Gotham.

 

A : Déjà, que peut-on dire du dessin ?

 

MC : Les crayonnés sont de Andy Kubert, bien connu des amateurs de Jim Lee pour avoir pris sa succession sur les X-Men. La colorisation (Alex Sinclair) et l'encrage (Sandra Hope et Jesse Delperdang) sont bien maîtrisés.

 

A : C'est donc un initié du Bat-verse ?

 

MC : Oui, carrément, depuis l'encrage de son frère Adam sur Batman versus Predator au Dark Knight III de Frank Miller, en passant par la naissance de Damian Wayne ou l'ultime épisode du Chevalier Noir par Neil Gaiman.

 

A : Et pour le scénario, c'est qui ?

 

MC : Geoff John, le monsieur continuité de DC. Après avoir revampé la Justice Society of America en 2000, Johns a redoré le blason de Green Lantern. Son succès l'a propulsé Chef de la Création de DC en 2010, et c'est sous son impulsion que Flashpoint sort pour annoncer le New 52. Il officie aussi comme consultant sur la plupart des séries TV de DC.

 

A : Et comment ça commence, cette histoire ? Y'a des morts, y'a du sang ?

 

MC : L’histoire commence avec un Bang ! celui fait par Barry Allen qui tombe dans les escaliers au lieu de se transformer en Flash. Sa mère arrive pour le relever, ce qui est curieux vu qu’elle est morte quand il avait neuf ans.

 

A : Ouais, c'est plutôt le genre de trucs dont on se souvient.

 

MC : Plutôt. Et si pour lui c'est un changement plutôt positif, il y a pas mal de détails qui clochent comme les Atlantes qui ont rasé la moitié de l'Europe, en guerre contre les Amazones qui ont envahi le Royaume-Uni.

 

A : Mmh, je vois ce que tu veux dire, ce n'est pas exactement comme dans ses souvenirs.

 

MC : Barry va donc voir Batman dans sa Batcave. En confrontant ses souvenirs avec l'histoire actuelle que lui donne Thomas Wayne, il...

 

A : Tu veux dire Bruce Wayne ?

 

MC : Non, Thomas Wayne plus connu sous le nom de Batman.

 

A : Holy Duck ! Qu'est-ce que cette diablerie !

 

MC : Un des innombrables changements qu'on découvre au fur et à mesure du récit. Et ici, Batman n'a pas la même ligne de conduite que son fils.

 

A : Haaaaan !

 

MC : Bref, pour faire court et ne pas divulgâcher, les aventures vont conduire à une fusion des univers permettant entre autres aux WildC.A.T.S d'intégrer cette nouvelle terre promise. Si le récit original est très court, 5 numéros pour autant d'informations, c'est peu, la pléthore de séries secondaires permet de découvrir les tenants et aboutissants de la situation telle qu'elle apparaît pour Barry Allen. En particulier, le Flashpoint : Batman Knight of Vengeance de Brian Azzarello et Eduardo Risso est un chef-d’œuvre de ré-écriture de l'histoire du Chevalier Noir.

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Et pour ceux qui veulent plus de Batman :

 

Batman et Robin Eternal

Une des séries qui se déroule en parallèle des aventures du Batman New 52 de Scott Snyder (post FlashPoint, donc) et plus exactement pendant les événements de Batman La Relève (les tomes 8 et 9). L’histoire est éditée en deux tomes chez Urban et reprend la série Batman & Robin Eternal qui comprend 26 numéros.

Personnages de BGCC :
Batman, Bruce Wayne, Alfred, Dick Grayson (mais en tant qu’agent Spyral, pas Nightwing), Batgirl, Duke Thomas (en tant que membre des Robins), Orphan (Cassandra Caine), Bluebird, Spoiler, Robin (Damian), Red Robin, Red Hood, Batman (James Gordon), Batwoman, Black Canary, Katana, Huntress, Catwoman, Azraël, Talon (Calvin Ross, le gentil)
Orphan (David Caine), Deadshot, Scarecrow, Joker, Jervis Tetch, Penguin


MC : Batman, Batman et Robin, Batman Eternal, Batman et Robin Eternal, Batman et Robin font du ski. Ça commence à en faire des titres de séries parallèles à l’arc principal Batman de Scott Snyder et Greg Capullo !

A : Et en plus, le titre est trompeur ! L'histoire se déroule sur deux époques : le passé avec Batman et le présent avec Dick Grayson. Et ce présent correspond aux évènements pendant lesquels Gordon occupe le bat-costume (on l'y croisera seulement). Dick Grayson n’est plus Nightwing à ce moment-là et il va être confronté à une mystérieuse organisation dirigée par Maman (aucun lien de famille) sur laquelle Batman enquête dans le passé. Comme de par hasard. Et c'est ici le Dick de la série New 52 Grayson.

 

MC : Ah, c’est donc l’Agent 37 lié à l'organisation secrète Spyral, c’est ça ? Encore une organisation secrète...

A : Exactement. On découvre ici l’histoire version New 52 de Cassandra Caine alias Orphan, “créée” par son père David Caine alias… ben... Orphan aussi qui travaille pour Maman. Ça doit être un truc de famille, ils doivent être orphelins de père en fille…

MC : Orphan, Maman, c’est carrément une mystérieuse organisation d’adoption, non ?

A : Tu ne crois pas si bien dire. Certains personnages de l’époque Post-Crisis ont ainsi droit à une cure de jouvence avec soins optionnels de Maman. Et comme toujours dans ces cas-là, le passé va révéler un sombre secret qui va ébranler la foi du Dick Grayson du présent dans le Batman du passé.

MC : Quel est l’intérêt d’un Batman sans Batman ?

A : C’est de voir la Bat-family. Et quasi au grand complet d’ailleurs : les anciens Robin, Spoiler, Bluebird et Orphan en première ligne. Et ils ne seront pas là pour beurrer les toasts : charge à eux de réussir là où Batman a échoué de nombreuses années auparavant. Azraël, Batgirl et les autres passeront aussi faire un petit coucou.

MC : Vu que tu le conseilles, j’imagine que c’est une bonne lecture.

A : Plutôt oui. Bon, il y quelques éléments tirés des autres séries New 52 (au hasard Spyral) que le lecteur ne pourra pas connaître sans avoir lu ces séries mais si on les accepte comme tel, ça ne gêne pas trop le récit. Et à part ça, l’histoire est assez sympa et compréhensible, ça tourne autour des personnages et ça j’aime bien.

MC : Ah, pas de monde à sauver alors ? Et "Plutôt oui" ? Comment ça, "Plutôt oui" ?

A : Bon, si, faut sauver le monde à la fin à cause de la super conspiration que personne n’a jamais suspecté. Et ça donne une séquence de bataille mondiale un peu “faible” par rapport au reste à mon goût. “Faible” comme dans “ça aurait été mieux sans”. D'où le "Plutôt oui"...

MC : Mais si je résume, ça reste une histoire globalement pas mal qui met en avant Bluebird et Orphan. C’est d’ailleurs sympa de voir ainsi Harper Row, personnage qui apparaît dans la Nuit des Hiboux, prendre ainsi de l’épaisseur.

A : Oui, histoire sympa à part la fin. Et à un moment, il y a des méchants en tenue hazmat avec des armes automatiques.

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