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[Loup Garou saison 1] Longue vie au roi - Topic de jeu.


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Après un solide repas, Zenobia avait parcouru les coursives et les appartements qu'Ambrosius leur avait réservé, à la recherche de ceux qu'elle n'était pas parvenue à apercevoir la veille. Sans succès. C'était à croire qu'ils menaient avec elle un curieux ballet qui les plaçaient systématiquement en dehors de son champ de vision. Il était rageant d'ignorer leur identité et plus rageant encore de s'imaginer qu'ils l'évitaient.

 

De guerre lasse et les pieds meurtris, la jeune femme revint dans la salle principale pour entendre le discours que le jeune soldat adressait à la cantonade. Les propos du jouvenceau, quoique candides, n'étaient guère flatteurs.

 

« Conan se plaît à dire qu'on peut abattre tout ce qui peut saigner et qu'à cet égard, démon, sorcier ou simple mortel sont à la même enseigne, expliqua-t-elle. Je suppose qu'il a raison: nul n'a fait face à autant de créatures infernales que lui. Mais il ne s'agit pas ici d'abattre un ennemi que l'on aperçoit, expliqua-t-elle du ton dont on s'adresserait à un enfant en bas âge ou à un palefrenier qui aurait tutoyé d'un peu près les sabots de nombreuses montures. Il s'agit de comprendre le sortilège qui a frappé et frappe encore en ces lieux. Et pour cela, nul ne me semble mieux indiqué qu'une personne familière des arcanes et qui a prouvé par le passé sa loyauté envers la personne de notre roi. Voilà pourquoi je fais confiance à Zelata, Rumio.

 

L'étourderie de vos propos ne me semble cependant trop honnête pour exiger que l'on vous jette au fer. »

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Une chose certaine à propos des sudistes, c'était qu'il s'y entendait pour en matière de cuisine. Elle était tout bonnement fameuse, ce que signifia Vladutim au cuisinier. Il conviendrait d'ailleurs de revenir en Hyperborée avec un exemplaire.

 

"Concernant la personne à interroger, il serait intéressant de délier la langue d'un de ces deux individus". Vladutim désigna un des deux muets pour rejoindre les geôles.

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Gür s’étira et bailla un grand coup. Un bâillement digne du roi Conan après une nuit d’orgie. 
Il rejoignit la salle où les débats reprenaient. Il n’avait pas encore de convictions certaines mais... Oui, ils étaient bizarres ces deux personnages discrets dont personne ne savait rien. 
 

Comme Vladutim, je vote contre l’un des deux absents (Neophyte05). 

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Tengri sursauta en découvrant le regard scrutateur que Zelata portait sur elle. Ce qui la surpris ne fut pas le fait d’être observée, mais la proximité de la sorcière. Car avant de la voir, elle l’avait entendu la renifler ? Oui, pas de doute, Zelata la sentait en poussant d’imperceptibles grognements (des mots ?) et en lui tournant autours.

« Bonjour à vous aussi ! Bien dormi Mme Zelata ? » hasarda-t-elle.

Zelata ignora sa question et s’adressa à elle avec un étrange rictus : « Nourrice hein ? Et comment l’avez-vous suivi tout ce temps ? Vous n’avez pas l’air de courir bien vite… »

Tengri sourit tendrement. Bien sûr ! C’était normal que chacun doute de son prochain en de telles circonstances… Un marchant, un soldat, un émissaire, une reine ne détonnaient pas dans un palais. Une sorcière à la rigueur était toujours une précieuse aide et en avoir une en bons termes ne pouvait que sécuriser le roi, mais une nourrice ? Quelle était sa plu value ? Comment justifier sa présence en ces lieux ?

Tengri choisi de répondre simplement à son interlocutrice :

« Oui, j’ai eu la joie d’accompagner notre roi pendant son enfance. Plus tard, nous avons été séparés par la vie. Mais le destin a voulu que je vienne dans ce royaume, sans savoir que Conan y était, à la recherche de mon petit-fils, fermier parti sur des terres lointaines et dont ses parents n’avaient plus de nouvelles depuis longtemps. Je me suis proposée pour faire le voyage en espérant en profiter pour vendre quelques produits de notre ferme, mais j’ai été surprise d’apprendre en arrivant qu’il était devenu soldat.

Je l’ai cherché longtemps sans succès. Quand j’ai entendu parler des audiences publiques qu’accordait le roi une fois chaque lune, j’ai décidé de m’y rendre en espérant rencontrer quelqu’un qui le connaitrait et pourrait m’informer à son sujet. C’est ce jour là que j’ai reconnu le regard unique de Conan, notre roi. J’ai tenté de m’approcher de lui, mais les gardes m’ont saisie pour me mettre dehors, je n’avais visiblement pas respecté la distance minimale requise… C’est alors qu’il m’a vue et reconnue. »

Tengri fit une pause, le regard perdu sur le mur qui semblait s’ouvrir vers une mer de souvenirs.

« La suite de l’histoire est assez incroyable, Conan m’a proposé de rester pour prendre soin de leurs héritiers à venir tant que je le pourrai. Il m’a aussi permis d’apprendre la mort de mon petit-fils… Une nouvelle bien difficile, mais qu’on porte plus facilement que le fardeau de l’incertitude. »

Après une courte pause, la nourrice regarda son interlocutrice dans les yeux : « Et vous chère Zelata, comment avez-vous gagné la confiance de Conan ? Pensez-vous être à même de contrer les maléfices du sorcier qui sévit ? »

Tengri senti la surprise de la sorcière qui n’avait visiblement pas l’habitude que les gens lui posent des questions si directement. Tous les regards se tournèrent vers les deux femmes. Zelata allait-elle lui répondre ?

 

 

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Elle a voulu mechamment me moucher la reine, hum...

D'accord, d'accord, mais foi de Poitiainien, on a une fierté ou on ne l'a pas !

 

"Ma reine, enfin Zénobia, puisque l'on peut, hein, c'est vous qui nous l'avez demandé..."

 

Mon pauvre Rumio, tu te sens pousser des ailes ou quoi...bon je suis lancé alors...

 

"Dites moi, ce n'est pas comme si on était qu'entre gens de bonne compagnie, tous ayant une bonne raison d'être loyal envers le Roi. 

Pour ma part, malgré ma condition, je fais parti du peuple le plus fidèle au roi, lors des récentes révoltes, c'est de chez nous que le roi Conan a emtamé sa reconquête !

 De ce point de vue , Zelata ou un autre, on cherche un traitre, donc même le plus méritant pourrait cacher le pire des sorciers !

Et la mieux placée pour nous dérouter facilement au travers de ses arcanes c'est bien elle."

 

"Mais bon, Je suis assez roturier pour défendre ma classe contre celle des parvenus ! Alors pourquoi ne pas interroger de plus prés cet orgeuilleux marchand d'Eurytheus ? mais je pencherai encore plus fortement, si cela était possible, vers ces mystérieux personnages cachés dans l'ombre !"

Modifié par napophil
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Hors rp : compte tenu du peu de post de la journée et du peu de vote - sûrement dû au weekend de Pâques- l'interrogatoire/isolement est reporté à demain soir (14/04) 21h. Disons que la soirée se poursuit au château et qu'Ambrosius, probablement retenu par quelque affaire, se fait attendre. 😉

J'espère que ça laissera le temps à @FranHoiss et @neophyte05, qui ne se sont pas encore présentés, de le faire

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Il y avait un curieux mélange entre candeur, audace et indécision chez le soldat poitainien. La reine parut se radoucir à l'évocation du soutien que sa région natale avait apporté à son époux lors de la libération de l'Aquilonie.

 

« Je vois que vous avez de nombreux suspects, Rumio. Zelata, Eurytheus, enfin nos deux mystérieux compagnons de captivité...

Je comprends ce qui vous pousse à accuser la première: Conan lui-même a toujours de la répugnance pour la magie. Il me semble toutefois que si Zelata avait voulu la mort du roi, il lui aurait suffi de ne pas lui apporter son soutien qui, je vous prie de le croire, n'a pas été moindre que celui du Comte Trocero ou de quiconque a risqué sa vie sous la bannière du Léopard Cramoisi face aux armées de l'usurpateur. Je ne la vois pas ensorceler des gardes pour faire assassiner Conan. Elle a, au contraire été appelée au château pour lui prêter main-forte.

 

Je ne saurais me prononcer sur votre suspicion à l'égard d'Eurytheus. A-t-il un autre tort que celui d'avoir été riche avant d'entrer dans cette pièce? C'est un marchand. On peut imaginer qu'il agira toujours au plus proche de son intérêt personnel. Je sais que ses efforts ont servi le commerce et la couronne, mais je me doute bien que sa fortune personnelle a dû bénéficier des services rendus à l'Aquilonie et s'accroître en proportion. Quelqu'un aurait-il été en mesure de lui faire une meilleure offre que le roi? Je ne saurais le dire. J'imagine que vous étiez tout aussi riche sous les règnes de Numénides et de Valérius, n'est-ce pas? » l'interpella-t-elle.

 

Sans lui laisser le temps de répondre, elle poursuivit, avec de l'acier dans la voix: « Vous êtes ingénieux, Eurytheus, et vous vous retrouvez sans doute toujours du côté du plus fort, non? Et bien, ce parti reste celui de Conan, ne l'oubliez pas. Quel que soit son état, il finira par se relever et par faire rendre gorge à ceux qui le trahiraient. »

 

Se redressant de son siège, elle s'avança aussi vivement qu'elle le pouvait vers une porte qui donnait sur un balcon extérieur et l'ouvrit brusquement. A l'exception de quelques pigeons, celui-ci était désert. Elle soupira et se retourna vers l'assemblée.

 

« Enfin, je ne comprends pas qu'on ne puisse mettre la main sur les deux personnes que le Premier Conseiller a cru bon d'isoler avec nous. Je répugne à juger sans tous les paramètres, mais je crains d'être contraint de conseiller de faire jeter l'un d'eux en prison, s'ils ne se manifestent pas. A supposer, bien sûr, que la garde puisse les débusquer. »

Modifié par Not Quite Dead
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image.png.c490ce4b245cfd2cadb134008c6a6923.pngC’est vrai que porter un jugement sans avoir pu entendre tout le monde est assez dérangeant, mais il y a bien quelque chose de suspect à ne pas vouloir se mêler aux autres, ni même se présenter. C’est pourquoi, si les deux personnes ne sont pas sorties de l’ombre d’ici la fin de la veillée, je voterai contre l’une d’elles.

Modifié par Wiedminette
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Zelata préféra laisser à Tengri le soin d’interpréter à sa guise ce qu’elle avait dû prendre pour de la surprise, car le sentiment complexe qu’avait suscité le récit de cette dernière n’en était pas complètement dénué.

« Acceptez, je vous prie, toute ma sympathie pour la perte de votre petit-enfant. Gageons qu’il jouisse de toutes les faveurs du dieu qu’il aura servi. Quant à vos singulières retrouvailles avec l’enfant nourri de votre sein, je ne puis que m’émerveiller d’une telle coïncidence. Peut-être tient-elle davantage qu’au simple fruit du hasard… votre présence en ces jours si funestes pourrait, qui sait, s’avérer décisive.

Pour ma part, je dois au Roi d’avoir poliment éconduit quelques malotrus, dont l’un qui voulait me passer la corde au cou. En échange de ce menu service qui eut pourtant beaucoup à faire dans la prolongation de ma liberté de mouvement, je le débarrassai de quelques parasites, dont un volatile de mauvais augure. C’est sans doute à ce don que Conan songeait recourir en me convoquant ici.

Vous, qui avez récemment goûté à la compagnie du couple royal, saurez peut-être m’indiquer par quel genre de parasite il fut importuné, ou craignit de l’être. »

Modifié par Pluie Désinvolte
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Le récit de Zelata laissa Tengri songeuse. A en croire ses dires, cette femme pouvait anéantir un ennemi assez simplement grâce à sa magie, ou du moins, le mettre hors d’état de nuire…

Sachant cela, elle ne pouvait en toute conscience partager ses doutes avec elle légèrement. Car enfin, elle manquait encore de preuves et porter une accusation contre quelqu’un était quelque chose de grave ! Surtout si on savait l’interlocutrice capable de nuire concrètement à sa santé…

Tengri répondit donc que les échanges qu’elle avait entretenu avec le couple royal n’avaient concerné que les affaires familiales. Elle accompagnait la reine dans sa grossesse en s’appuyant sur son expérience et discutait avec le roi de souvenirs communs et d’espoirs futurs.

Elle garda tout de même dans un coin de son esprit que le lien qui unissait la sorcière au roi était purement (du moins pour ce qu’elle en savait) intéressé : le pouvoir de l’un servant le profit de l’autre et vice-versa.

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La première journée de confinement avait été un véritable cauchemar pour Tolan. Les cris hystériques de la reine pour ci, pour ça, pour mi, pour ma... Quelle idée ce bon Conan avait eut d'épouser une femme si superficielle. Alors que le monde était plein de femmes dans son genre a conquérir et a aimer en attendant la prochaine. Au moins le mal de crâne était passé, cette nouvelle journée serait plus agréable a n'en point douter.

 

En entrant dans la grande salle, long après le levé du soleil, il trouva l'assemblée déjà affairée a discuter, ou plutôt a s'étriper, a propos du suspect. 

 

D'une voie forte, après avoir réclamé l'attention d'un fort toussotement, il s'exclama:

 

"Mesdames, messieurs, qui a donc oublié de commander le petit déjeuner?"

 

Ce disant, il tourna son regard malicieux vers Zenobia, qui de fait n'osa pas rétorquer.

Il laissa les conversations continuer le temps que les serviteurs amènent de quoi boire et manger,une fois a table et la bouche pleine, il demanda alors a l'assemblée:

 

"Vous avez tous pu constater que je n'étais pas très disposé hier... quelqu'un donc me raconter ce qu'il s'est passé?"

 

Voyant que la plupart des personnes présentes étaient soit trop intimidées, soit avaient décidé de le snober, Rumio décida d'aller entretenir Tolan des événements de la veille.

 

Après avoir finit son repas Tolan s'approcha de Zelata et de la reine. 

"Vous savez, je pense que c'est une bonne chose que vous soyez en charge des interrogatoires. Je n'irai pas jusqu’à dire que j'ai confiance en vous. Disons juste qu'on vous a déjà vu et qu'on n'a rien d'autre a vous reprocher que la crainte de vous voir nous ensorceler."

 

Se tournant vers Zenobia, un sourire provocateur au lèvres, il ajouta assez fort pour que tous l'entendent:

"Et puis ce n'est pas comme si j'avais été capable de m'opposer au choix que vous avez formulé."

 

Il se rassit a table et se servit une coupe de vin.

"J'ai appris par ce brave Rumio que nous ne sommes pas au complet. Aussi qu'Ambrosius nous a demandé de désigner un suspect. Nous cherchons un sorcier, capable de forcer un homme sain d'esprit, membre de la garde de la ville d'assassiner son Roi bien aimé. Je ne suis pas moi même magicien, encore moins sorcier, mais j'ai beaucoup voyagé, j'ai vu des choses merveilleuses, et j'ai eut la chance de suivre Conan dans sa campagne contre le puissant sorcier Nathok. Jamais je n'ai entendu parler d'une magie si puissante."

 

Il bu une partie de sa coupe, pesant le poids de ses mots sur l'assemblée, essayant de découvrir quelque chose chez un participant, sans savoir vraiment quoi. Il repris:

"Trouver le coupable ne sera certainement pas chose aisé, si nous ne pouvons voir les deux personnes manquantes nous n'auront d'autre choix que de les écarter tous deux ce soir. Mais ne vous y trompez pas, ce sorcier, si nous ne le débusquons pas, finira par tous nous anéantir."

Modifié par Leduendas
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"Je désigne cet homme pour l'interrogatoire." dit l'individu sans se lever en pointant du doigt Vladutim.

L'homme en armure n'avait pas dit mot depuis l'incident et s'était retiré, assis dans un coin de la pièce.

Sa prise de parole vindicative provoqua donc un haussement de sourcil de la part de sa cible.

 

"Si prompt à désigner un coupable, en priorisant ceux qui ne parlent pas... Voici qui ne me plait pas"

Le dragon noir jeta un regard taciturne à l'auditoire, puis baissa de nouveau la tête sans prendre la peine de retirer son casque.

 

 

Modifié par FranHoiss
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La reine sursauta lorsque ce qu'elle avait pris pour une armure d'apparat prit la parole.

 

« Au moins, déclara-t-elle avec un sourire à faire cailler du lait frais, cette accusation aura-t-elle eu le mérite de vous faire sortir de votre silence.

 

Oserais-je vous demander votre nom, ainsi que de retirer, sinon votre armure, du moins votre heaume? Je pense que, compte tenu de la situation, la demande n'est pas déraisonnable. Ce sera par ailleurs plus commode si vous souhaitez vous alimenter. Pour ce qui est de boire, je crains que Tolan ne vous ait laissé que de l'eau » acheva-t-elle en voyant l'ancien compagnon de Conan se jeter sur un second cruchon de vin.

 

« Je constate pour ma part que le second inconnu ne s'est toujours pas révélé. Quand bien même cela vous déplairait poursuivit-elle avec un regard en coin vers le dragon noir, je voterai contre ce dernier inconnu (@neophyte05), à moins qu'il ne se fasse enfin entendre. »

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"Ma reine, si cette personne ne s'est pas manifestée, je doute qu'elle soit responsable du complot qui nous préoccupe. Je vous invite donc à la considérer comme perdue - probablement se décompose-t-elle déjà dans quelque sombre recoin du palais – et à contrer l’inévitable expansion du mal par un choix plus radical."

Modifié par Pluie Désinvolte
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Sans l'intervention de la sorcière, les manches de houppelande auraient bénéficié d'une journée de complète de répit. Zenobia soupira.

 

« Vous avez sans doute raison, admit-elle. Ce choix est celui d'une certaine facilité. Je me suis efforcée de peser le pour et le contre tout au long de la journée et ce choix m'a paru être le moins mauvais. Sans doute ne fera-t-il guère avancer notre cause.

 

Malheureusement, je me sens parfaitement incapable de découvrir celui ou celle qui, parmi nous, aurait pu ensorceler le garde qui a tenté d'assassiner Conan. Certains d'entre vous me déplaisent, certes, admit-elle avec un regard appuyé vers Tolan, mais ce n'est pas une raison suffisante pour douter de leur loyauté.

 

Vous savez la confiance que je vous porte, Zelata. Il me semble que vous avez, pour l'instant, renoncé à désigner quelqu'un au Premier Conseiller. Auriez-vous quelque conseil à me dispenser? Des soupçons à partager? Je serais heureuse d'entendre votre parti, et de l'adopter. »

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La réponse laconique de Zelata parut abattre la jeune femme. Déjà, le jour baissait et bientôt chacun devrait manifester sa décision... ou rester coi, ce qui était une autre manière de choisir.

 

L'attente du soir rappelait à Zenobia son passé de concubine. Combien la plupart d'entre elles guettaient les pas du roi le long des couloirs du sérail. Toute à son amour pour Conan, silhouette entraperçue à la tête d'une colonne de chevaliers, elle avait redouté le crépuscule fatal où la fantaisie du roi ou le hasard la ferait sien. Elle avait intrigué pour mettre en avant les grâces de telle ou telle autre jeune beauté, indifférente à leur crainte ou à leur ambition, tout en s'efforçant de rester invisible, de se faire oublier. Cette attente-ci n'était pas moins affreuse que la précédente. Mais ce qui était admissible de la part de Zenobia la concubine ne l'était pas pour celle qu'elle était désormais devenue.

 

Sa main fine reposant sur l'anneau de fer qui ouvrait la porte du balcon, elle se retourna vers la sorcière qui n'avait pas bougé.

 

« Je... que conseillez-vous, alors, Zelata? demanda-telle en frémissant. De ne rien faire, de se taire, d'attendre? Si chacun agit ainsi, n'est-ce pas le plus sûr moyen d'assurer le trépas de Conan? Si tel est votre conseil, toutefois, j'attendrai, je me tairai, comme vous. Mais si, comme moi, vous ne savez que faire, si vous n'avez pas de conseil à prodiguer, je préfère encore agir plutôt qu'attendre, attendre encore qu'on vienne me chercher pour faire de moi sa chose. »

 

Elle fixait avec intensité le visage ratatiné de la vieille, attendant sa réponse.

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mmmh...la sorcière ne se prononce jamais...interessant...même pas un petit sort divinatoire ? ca aiderait sans doute pourtant !

Cependant, je reconnais qu'elle a raison sur un point, il vaut mieux ne pas tenir compte de cet encapuchonné qui ne dira plus rien je crois. Les gardes (ah ben du coup  le dragon noir et moi, on peut faire ça !)  vont le sortir. 

Alors nous avons un Dragon Noir, l'élite de l'élite, Tolan avait pris le pari avec moi vu la silhouette et l'armure, je dois deja une tournée des notre sortie !

Effectivemment, il avait raison, c'est bien le style de ces "messieurs", toujours dans l'ombre, prêt à frapper. Il est vrai que ce sont de sacrés machines à tuer. Mais la plaisanterie et la camaraderie avec la simple infanterie n'est pas à l'ordre du jour avec eux. Vraiment pas du genre à partager quelques pintes au "Monolithe dressé" !

Je me demande ce qu'il faisait là d'ailleurs ?

Allez je me lance...

 

"Dis, le Dragon Noir, on peut savoir pourquoi tu étais si pres des appartements du roi il y a 2 nuits ? moi j'allais relever la garde - dire qu'avec avec un peu de retard, je ne serais pas coincé ici, mais bon l'excellence professionelle hein - mais toi ? un Dragon Noir a d'autres taches que de garder une porte, fut elle royale ! "

 

Dans l'immédiat, on va dire que j'ai la rancune tenace, mais je réitère mon vote pour un interrogatoire d'Eurytheus"

 

 

Modifié par napophil
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Le dragon noir avait pris à partie Vladutim.

 

"Au moins mon intervention aura eu le mérite de te réveiller. Et je vois que tu es bien revanchard. Sache que ce n'est pas mon cas et je t'écarte donc de mes soupçons... pour le moment. Les arguments de Zelata se tiennent concernant le dernier convive. Toutefois, un inconnu qui ne se manifeste pas ne présente aucune utilité et pourquoi pas lui plutôt qu'un autre pour se faire interroger. Je maintiens donc mon choix contre ce dernier inconnu. Il me semble qu'en temps que geôlière tu auras tout le temps de t'entretenir avec lui si le cœur t'en dit" conclut le nordiste en s'adressant à la sorcière.

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« Ma reine, je ne désignerai personne aujourd'hui » avait répondu sobrement Zelata.

 

La jeune femme poussa la porte et murmura:

 

« Je vois. Vous ne me déchargerez pas du fardeau de faire mon propre choix. Que je désigne l'absent, comme je m'y apprêtais, ou personne, comme vous, cela sera mon choix, ma responsabilité. J'entends bien qu'il me faut faire preuve de courage et de détermination, comme mon époux l'a toujours fait.

 

La plupart des gens me semble s'être prononcée contre l'inconnu, comme j'entendais le faire. Je pourrais ne pas joindre ma voix aux leurs, sachant que j'obtiendrais l'arrestation qui me semblait la plus pertinente tout en gardant le confort de la neutralité. Je ne le ferai pas. Je maintiens mon vote à l'encontre de l'inconnu. J'espère, Zelata, qu'il sera plus loquace lorsqu'Ambrosius et vous l'interrogerez, mais j'espère surtout que vous comprenez ce choix. »

 

Puis, alors que le crépuscule faisait rougeoyer Tarantia, elle s'engagea sur le balcon pour trouver dans l'air vespéral un viatique à l'atmosphère étouffante de l'antichambre.

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La soirée était si avancée lorsqu'Ambrosius entra qu'on aurait pu craindre qu'il ne se montre pas avant le lendemain. Mais il sourit lorsque les regards se tournèrent vers lui. 

"Mes amis, je vient de voir le Roi et ses forces semblent déjà lui revenir." Ces mots et son ton laissèrent paraître l'admiration qu'il avait pour la vivacité dont Conan avait toujours fait preuve. 

"Mais que cette nouvelle ne nous fasse pas oublier qu'une ombre rode encore et lui cherche du mal. C'est pourquoi nous allons dès ce soir interroger l'un d'entre vous."

Son regard devenu dur plana sur l'assemblée tel celui d'un faucon à la recherche de sa proie. Puis il s'assit et écouta tour à tour ceux qui voulurent bien lui faire part de leur vote. Au terme de cet échange, il apparut évident que celui qui serait interrogé était le seul qui n'avait pas osé parler jusque là. Il se souvenait de l'avoir vu la veille, un serviteur, un homme frêle qui n'avait, surement, pas osé s'exprimer devant les autres, et qui pour l'heure, n'était visible nul part. Lorsqu'on finit par le trouver, à l'abri d'un placard, on l'emmena pour le questionner. Mais ni les menaces d'Ambrosius ni la magie de Zelata ne purent rien tirer de lui. Il n'était, en fin de compte, que ce dont il avait l'air : un simple serviteur, un fidèle du roi... 

 


Vous avez jusqu'à jeudi soir (16/04) 21h pour désigner le prochain isolé en mettant votre vote en gras dans votre message, comme précédemment. Ceux qui ont un pouvoir à utiliser la nuit peuvent me contacter jusqu'à demain midi pour le faire. 

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*Flash Back de la veille*

 

"Dis, le Dragon Noir, on peut savoir pourquoi tu étais si près des appartements du roi il y a 2 nuits ? moi j'allais relever la garde - dire qu'avec avec un peu de retard, je ne serais pas coincé ici, mais bon l'excellence professionnelle hein - mais toi ? un Dragon Noir a d'autres taches que de garder une porte, fut elle royale ! "

 

Le dragon noir serra les dents.

"Si la chambre du roi avait été mieux gardée..." lâcha il froidement en laissant la fin de sa phrase s'évanouir.

Il soupira.

Il porta ses mains à son casque avec un mouvement hésitant, et le retira. Le dragon noir porta alors son regard et sa mine sombre vers Rumio.

"Un Dragon Noir agit là où la volonté de son Roi le porte. Et je comprends à présent pourquoi on m'a affecté à la sécurité de cette aile du château.

... Trop tard...

J'ai failli à ma tâche de protéger le Roi..."

et il ajouta, en appuyant d'un regard accusateur

"... comme toi."

 

Il apaisa son visage et regarda le sol avant de continuer.

"Nous sommes tous deux des soldats au service du Roi..."

Puis fronça de nouveau les sourcils vers Rumio,

"Mais ne croit pas que cela suffise pour je t'accorde ma confiance,

sur ce sujet, je suis les préceptes de notre Roi"

 

*Fin du Flash Back*

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