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The Defilers In The Tomb (nouvelle)


madcollector

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Version relue par @goupil , @Roolz, @Pallantides

 

Citation

 

Les Profanateurs du Tombeau
 

Les ténèbres du tombeau se percèrent d’un unique rayon de lumière tandis que le couvercle de pierre s’écartait lentement. Le faisceau s’élargit graduellement jusqu’à devenir un torrent qui se déversa jusque dans les profondeurs, qui n’avaient pas vu le soleil depuis mille ans.

Le couvercle racla le long de l’ouverture et tomba dans un bruit sourd. Délogées par l’impact, des trainées de sable s'écoulèrent vers l’intérieur de la tombe à travers les joints détériorés du plafond en briques.

 

Une corde se balança brièvement à l'entrée du tombeau avant d’y être lâchée. Elle se déroula dans sa chute, jusqu’à ce que son extrémité touche le sol en contrebas. La poussière soulevée par le mouvement s’éleva dans les airs et dansa un moment dans le puits de lumière. La corde fouetta sauvagement l’air tandis qu’une silhouette l’agrippait et s’engageait dans l’ouverture, masquant momentanément la lumière et replongeant le tombeau dans les ténèbres. La lumière réapparut dans la tombe, auréolant la forme massive qui descendait la corde.

 

La silhouette, celle d’un individu titanesque, était nue à l'exception d'un pagne de tissu ceignant sa taille, de sandales à ses pieds et d'une longue dague courbée à sa ceinture. Sa peau était d’un bronze patiné, couturée de cicatrices et parcourue par les muscles effilés de ceux habitués à une vie dure. Ses cheveux étaient noirs, à hauteur d’épaule et coupés au carré. Son front était bas et large. Sa mâchoire rigide. Ses yeux bleus brillaient de détermination. Un Cimmérien, né du nord glacé. Un spectacle peu commun dans les confins septentrionaux du désert Stygien.

 

Conan atterrit sur le sol du tombeau dans le cercle de lumière solaire. Un nuage de poussière ancestrale s’éleva dans les airs et flotta autour de lui. Il s’accroupit prudemment pour étudier son environnement. Une de ses mains était posée sur sa dague, l’autre tenait toujours la corde enroulée lâchement.

 

Il parcourut la pièce du regard, tous ses sens aux aguets. Ses yeux s’étrécirent, ses narines se dilatèrent, chacun de ses muscles était sous tension. Observer. Écouter. Flairer toute menace ou surprise potentielle.

 

Le tombeau était rectangulaire. Sa longueur faisait facilement le triple de sa largeur. La lumière venant du haut était rapidement absorbée, et illuminait à peine les recoins les plus lointains de la pièce. Quatre piliers, deux de chaque côté, soutenaient le plafond qui s’affaissait. Le sol, les murs et le plafond étaient faits des mêmes blocs de grès. Par endroits certains s’étaient délogés et le sable du désert s’était infiltré dans les interstices, formant des petits amoncellements éparpillés dans la galerie.

 

Au centre du tombeau gisait un sarcophage. Conan inspira profondément. La dernière demeure de Xaltukamen, un Grand Prêtre de Set mort alors que le royaume d’Acheron était encore jeune.

 

Après un dernier coup d’œil prudent sur la pièce, Conan relâcha la corde et fit un pas hors du cercle lumineux en direction du sarcophage. Il fit une pause pour permettre à ses yeux de s’adapter à l’obscurité. Il cligna des yeux pour éliminer les taches rémanentes, et parcourut rapidement la distance restante.

 

Recouvert d'une épaisse couche de poussière, le sarcophage avait des lignes simples. A peine plus large qu’un homme au niveau de la tête, il finissait en pointe au niveau des pieds avec des coins arrondis et des arêtes émoussées. Il ne portait aucune décoration, à part un symbole doré. L’œil de Set.

 

Conan s’agenouilla au pied du sarcophage et s’affaira rapidement à trouver un moyen de l’ouvrir. Il n’était pas étranger à l’ouverture de choses qui ne devraient pas l’être. Pendant son séjour dans les ruelles du Maul, il avait acquis les compétences nécessaires pour expédier promptement une telle tâche.

 

Il fit glisser prestement ses doigts le long du bord du couvercle, tout en soufflant et chassant la poussière. Il progressa rapidement, à la recherche d’un loquet, d’un interstice, d’une fissure ou d’un quelconque moyen de faire levier sur le couvercle. Il dépassa le coin et commença à palper la jointure du côté. Tandis qu’il approchait de la tête du sarcophage, il se figea.

 

La poussière près de la tête du sarcophage avait été déplacée, révélant la pierre noire polie en dessous.  Déplacée, non pas par des mains humaines, mais comme si quelque chose avait été traîné sur le couvercle. Une bande, large comme la cuisse d’un homme, avait été nettoyée et la poussière écartée selon une empreinte caractéristique. Les yeux de Conan suivirent la trace, de la tombe jusqu'au sol recouvert de poussière. Puis le Cimmérien tourna lentement la tête, suivant la piste vers les recoins ténébreux de la sépulture.

 

Un mouvement soudain depuis les profondeurs sombres du tombeau  réveilla les instincts barbares de Conan. Ses muscles sinueux se tendirent et explosèrent. Il plongea au moment précis où le serpent noir géant bondit des ombres pour s’écraser la tête la première dans le sarcophage, le renversant lui et son contenu. Conan roula, accroupi face à son assaillant, et sortit sa dague courbée de son fourreau dans un mouvement fluide. Le serpent s’ébroua, brièvement sonné par l’attaque fracassante. Il cracha un sifflement de colère à l’intrus et s’enroula sur lui-même, prêt à attaquer de nouveau.

 

Conan s'accroupit, immobile, alors que le serpent ondulait en rythme. Sa langue fusa, goûtant l'air. Son regard hideux se fixa sur le barbare. Les yeux de Conan suivaient les mouvements hypnotiques du serpent, jaugeant son adversaire. Le serpent était large comme sa cuisse et deux fois plus long que la hauteur du Cimmérien. Ses crochets étaient tels des aiguilles, acérés et très certainement venimeux. Ses écailles étaient d'un noir brillant, lui donnant une apparence aqueuse. Il était placé exactement entre Conan et la corde qui pendait de l'ouverture du tombeau. La seule issue était bloquée.

 

Un reflet doré attira l’œil de Conan. Le bras momifié de Xaltukamen dépassait de sous le sarcophage retourné. Une bague volumineuse entourait le doigt de la momie. Le trésor, qui avait appâté le Cimmérien depuis le port de Khemi vers ce maudit désert, était là devant lui.

Détectant cette distraction passagère, le serpent plongea. Conan eut à peine le temps d'éviter l'attaque soudaine. Il bondit sur ses pieds et se contorsionna, virevoltant en arrière pour refaire face au serpent.

 

Le serpent se replia, puis sans aucune hésitation, frappa de nouveau. Conan était prêt. Il s'élança à la rencontre du monstre d'un coup plongeant de sa dague courbée tenue à deux mains. La lame transperça le crâne et la cervelle et ressortit par la mâchoire inférieure. L'élan du barbare entraîna la dague et la tête du serpent vers le sol. Conan suivi lourdement, écrasant la tête de son poids. Le corps du serpent fouetta sauvagement les alentours. Chocs et claquements résonnèrent dans la sépulture. Le serpent lâcha un long sifflement continu tandis qu'il tentait de se libérer de l'emprise écrasante du Cimmérien sur sa tête.

 

Les convulsions de la bête projetèrent un nuage de vieille poussière, brûlant les poumons et les yeux de Conan. Du sang et de l'ichor éclaboussèrent Conan et le sarcophage. Du sable s'écoula des murs et du plafond. Conan appuya de tout son poids sur la tête du serpent et retourna la dague plantée dans le sol. Les os craquèrent sous sa masse. Les soubresauts du serpent atteignirent leur apogée puis s'arrêtèrent. Le terrible sifflement diminua et s'éteignit. Conan tourna la lame une dernière fois et les spasmes stoppèrent. Le corps s'affaissa.

 

Conan se redressa lentement, posa son pied sur la tête du serpent et libéra sa dague. Il recula avec prudence, en direction du sarcophage, son arme entre lui et le cadavre. Une fois certain que le serpent était bien mort, Conan se retourna et rangea sa lame dans son fourreau. Il chercha rapidement le trésor pour lequel il était venu. Celui-ci repéré, Conan se pencha et retira la bague de la main de la momie qui dépassait. Avec un sourire satisfait, il se redressa et admira le bijou.

 

Des bruits secs, des sifflements étouffés arrachèrent le regard du barbare de la bague vers les recoins sombres de la tombe. De l'autre côté du sarcophage brillaient plusieurs paires d'énormes yeux verts dans la lumière chiche.

 

L'instinct sauvage de Conan pris le dessus. Il fit volte-face et courut vers le cercle de lumière à l'entrée du tombeau. Il bondit jusqu'au milieu de la corde pendante. A la seule force de ses bras, le barbare se hissa à travers l'ouverture jusqu'au sable du désert.

 

"Crom !" s'exclama Conan, se redressant et essuyant sable et humeurs de ses bras et ses jambes. Quatre autres serpents noirs géants grouillaient en dessous. Les créatures s'élancèrent de toute leur longueur, mordant l'air et crachant en vain. Conan recula de surprise. Retombés au sol, les serpents arpentaient furieusement le tombeau. Conan replaça rapidement le couvercle de pierre, enfermant de nouveau les créatures dans les ténèbres pour mille ans.

 

Tandis qu'il se retournait et commençait sa marche à travers le sable brûlant vers le soleil aveuglant, Conan fanfaronna face au désert vide : "Voilà qui devrait acheter assez de vin pour étancher la soif de tout Khemi !". Il lança la bague de Xaltukamen dans les airs. Elle brilla dans le soleil, tourna sur elle-même, avant d'atterrir dans sa main tendue. Il sourit et rangea la bague dans les plis de tissus autour de sa taille.

 

Par Dan Mauric.

 

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Les Profanateurs du Tombeau

Les ténèbres complètes du tombeau se percèrent d’un unique rayon de lumière tandis que le couvercle de pierre s’écartait lentement. Le faisceau s’élargit graduellement jusqu’à devenir un torrent qui se déversa jusque dans les profondeurs, qui n’avaient pas vu le soleil depuis mille ans.

Le couvercle racla le long de l’ouverture et tomba dans un choc sourd. Délogées par l’impact, des pincées de sable tombèrent depuis les joints détériorés du plafond en brique vers l’intérieur de la tombe, délogées par l’impact.

 

Une corde pendit un instant à l’ouverture du tombeau avant d’y être lâchée. Elle se déroula dans sa chute, stoppée précisément quand son extrémité atteignit jusqu’à ce que son extrémité touche le sol en contrebas. De La poussière soulevée par le mouvement émise par cette intrusion s’éleva dans les airs et dansa un moment dans le puits de lumière. La corde fouetta sauvagement l’air tandis qu’une silhouette l’agrippait et s’engageait dans l’ouverture, masquant momentanément la lumière et replongeant le tombeau dans les ténèbres. La lumière réapparut dans la tombe, dardant autour de auréolant la forme massive qui descendait la corde.

La silhouette, celle d’un individu titanesque, était nue si ce n’est un pagne de tissus entourant sa taille, des sandales à ses pieds et une longue dague courbée à sa ceinture. Sa peau était d’un bronze pâtiné, scarifiée et ondulée par les muscles efficaces de ceux habitués à une vie dure. Ses cheveux étaient noirs, à hauteur d’épaule et coupés au carré. Son front était bas et large. Sa mâchoire rigide. Ses yeux bleus brillaient de détermination. Un Cimmérien, né du nord glacé. Un spectacle peu commun dans les confins septentrionaux du désert Stygien.

Conan atterrit sur le sol du tombeau dans le cercle de lumière solaire. Un champignon de poussière antique s’éleva dans les airs et s’écarta de lui à la dérive. Il s’accroupit prudemment pour étudier son environnement. Une de ses mains était posée sur sa dague, l’autre toujours enroulée lâchement par la corde.

Il parcourut du regard la pièce, tous ses sens aux aguets. Ses yeux s’étrécirent, ses narines se dilatèrent, chacun de ses muscle était sous tension. Observer. Écouter. Renifler tout menace potentielle ou surprise.

Le tombeau était rectangulaire. La longueur faisait facilement le triple de la largeur. La lumière venant du dessus était rapidement absorbée, illuminant à peine les recoins les plus lointains de la pièce les plus lointains. Quatre piliers, deux de chaque côté, soutenaient le plafond qui s’affaissait. Le sol, les murs et le plafond étaient faits des mêmes briques blocs de grès. Par endroit certains des briques s’étaient délogés et le sable du désert s’était infiltré dans les interstices, formant des petits tas éparpillés dans la galerie.

Au centre du tombeau gisait un sarcophage. Conan inspira profondément. La dernière demeure de Xaltukamen, un Grand Prêtre de Set mort quand le royaume d’Acheron était encore jeune.

Après un dernier coup d’œil prudent sur la pièce, Conan relâcha la corde et fit un pas hors du cercle lumineux en direction du sarcophage. Il fit une pause pour permettre à ses yeux de s’adapter à l’obscurité. Il cligna pour éliminer les tâches rémanentes et parcourut rapidement la distance restante.

Emmitouflé dans une épaisse couche de poussière, le sarcophage avait des lignes simples. A peine plus large qu’un homme au niveau de la tête, il finissait en pointe au niveau des pieds avec des coins arrondis et des arêtes émoussés. Il ne portait aucune décoration, à part un symbole doré. L’œil de Set.

Conan s’agenouilla au pied du sarcophage et s’affaira rapidement à trouver un moyen de l’ouvrir. Conan n’était pas étranger à l’ouverture de choses qui ne devraient pas l’être. Pendant son séjour dans les ruelles du Désert il avait acquis les compétences nécessaires pour boucler rapidement prestement cette tâche.

Il fit glisser prestement ses doigts le long du bord du couvercle, tout en soufflant et chassant époussetant la poussière. Il progressa rapidement, à la recherche d’un crochet, d’un interstice, d’une fissure ou d’un quelconque moyen de faire levier sur le couvercle. Il dépassa le coin et attaque de ses doigts sur la jointure du côté. Tandis qu’il approchait de la tête du sarcophage, il se figea.

La poussière près de la tête du sarcophage avait été déplacée, révélant la pierre noire polie en dessous.  Déplacée, non pas par des mains humaines, mais comme si quelque chose avait été traîné sur le couvercle. Une bande, large comme une cuisse d’homme, avait été nettoyée. Ce qui avait été traîné sur le couvercle avait écarté la poussière selon une empreinte distinctive. Les yeux de Conan suivirent la marques trace de la tombe vers le sol recouvert de poussière. Conan tourna lentement la tête, suivant la piste vers les recoins ténébreux ombragés de la sépulture.

Un mouvement soudain depuis les profondeurs sombres du tombeau fit prendre le contrôle à l’instinct de Conan. Ses muscles sinueux se tendirent et explosèrent. Il plongea au moment précis où le serpent noir géant bondit des ombres pour s’écraser la tête la première dans le sarcophage, le renversant lui et son contenu. Conan roula, accroupi face à son assaillant et il sortit la dague courbée de son fourreau dans un mouvement fluide. Le serpent s’ébroua, brièvement sonné par l’attaque fracassante. Il cracha un feulement de colère à l’intrus et s’enroula, prêt à attaquer de nouveau.

Conan se figea accroupi alors que le serpent ondulait en rythme. Sa langue fusa, goûtant l'air. Son regard hideux cibla le barbare. Les yeux de Conan suivaient les mouvements hypnotiques du serpent, jaugeant son adversaire. Le serpent était large comme ses cuisses et long comme le double de la hauteur du Cimmérien. Ses crochets étaient tels des aiguilles, acérés aiguisés et très certainement venimeux. Ses écailles étaient d'un noir brillant, lui donnant une apparence humide. Il était placé exactement entre Conan et la corde qui pendait de l'ouverture du tombeau. Sa seule issue était bloquée.

Un reflet doré attira l’œil de Conan. Le bras momifié de Xaltukamen dépassait de sous le sarcophage retourné. Une bague volumineuse entourait le doigt de la momie. Le trésor qui avait appâté le Cimmérien du port de Khemi vers ce maudit désert était là devant lui.

Détectant la distraction passagère, le serpent plongea. Conan eut à peine le temps d'éviter l'attaque soudaine. Il bondit sur ses pieds et se contorsionna, virevoltant en arrière pour refaire face au serpent.

Le serpent se replia, puis sans aucune hésitation, frappa de nouveau. Conan était prêt. Il alla à la rencontre du monstre d'un coup plongeant des deux mains sur de sa dague courbée tenue à deux mains. La lame transperça le crane et la cervelle et ressortit par la mâchoire inférieure. L'inertie du barbare entraîna la dague et la tête du serpent dans le sol. Conan suivi lourdement, écrasant la tête de son poids. Le corps du serpent fouetta sauvagement les alentours. Chocs et claquements résonnèrent dans la sépulture. Le serpent lâcha un long souffle sifflant sifflement continu tandis qu'il tentait de se libérer de l'emprise écrasante du Cimmérien sur sa tête.

Le corps convulsif projeta Les convulsions de la bête projetèrent un nuage de vieille poussière qui provoqua des brûlures aux poumons de Conan et des larmes dans ses yeux. Du sang et des humeurs éclaboussèrent Conan et le sarcophage. Du sable s'écoula des murs et du plafond. Conan appuya fort sur la tête du serpent et retourna la dague plantée dans le sol. De l'os craqua sous son poids. Les soubresauts du serpent atteignirent leur apogée puis refluèrent. Le terrible crachement diminua et s'éteignit. Conan tourna la lame une dernière fois et les spasmes stoppèrent. Le corps s'affaissa.

Conan se redressa lentement, mit son pied sur la tête du serpent et libéra sa dague. Il recula avec prudence, en direction du sarcophage, son arme entre lui et le cadavre. Une fois certain que le serpent était bien mort, Conan se retourna et rangea sa lame dans son fourreau. Il chercha rapidement le trésor pour lequel il était venu. Le repérant, Conan se pencha et retira la bague de la main de la momie qui dépassait. Avec un sourire satisfait, il se redressa et admira le bijou la bague.

Des bruits secs, des sifflements étouffés et sibyllins arrachèrent le regard du barbare de la bague vers les recoins sombres de la tombe. De l'autre côté du sarcophage brillaient plusieurs paires d'énormes yeux verts dans la lumière chiche.

L'instinct sauvage de Conan pris le dessus. Il se retourna et courut vers le cercle de lumière à l'entrée du tombeau. Il bondit jusqu'au milieu de la corde pendante. Tirant d'une main puis de l'autre, le barbare se hissa à travers l'ouverture jusqu'au sable du désert.

"Crom !" s'exclama Conan, se redressant et essuyant sable et humeurs de ses bras et ses jambes. Quatre autres serpents noirs géants grouillaient en dessous. Les créatures attaquèrent de toute leur longueur, mordant l'air et crachant en vain. Conan recula de surprise. Retombant, les serpents arpentaient furieusement le tombeau. Conan remit vite le couvercle de pierre, enfermant de nouveau les créatures dans les ténèbres pour mille ans.

Tandis qu'il se retournait pour démarrer sa marche à travers le sable brûlant vers le soleil aveuglant, Conan fanfaronna au désert vide : "Voilà qui devrait acheter assez de vin pour étancher la soif de tout Khemi !". Il lança la bague de Xaltukamen dans les airs. Elle brilla dans le soleil, tourna une fois dans les airs, et atterrit dans sa main tendue. Il sourit et rangea la bague dans les plis de tissus autour de sa taille.

 

Joli bloc de texte ! J'ai corrigé ce dont je suis sûr (orthographe/conjugaison) en vert et proposé quelques ajustements en rouge.

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  • 2 semaines après...
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Les Profanateurs du Tombeau
 

Les ténèbres du tombeau se percèrent d’un unique rayon de lumière tandis que le couvercle de pierre s’écartait lentement. Le faisceau s’élargit graduellement jusqu’à devenir un torrent qui se déversa jusque dans les profondeurs, qui n’avaient pas vu le soleil depuis mille ans.

Le couvercle racla le long de l’ouverture et tomba avec un bruit sourd. Délogées par l’impact, des trainées de sable s'écoulèrent vers l’intérieur de la tombe à travers les joints détériorés du plafond en briques.

 

Une corde se balança brièvement à l'entrée du tombeau avant d’y être lâchée. Elle se déroula dans sa chute, jusqu’à ce que son extrémité touche le sol en contrebas. La poussière soulevée par le mouvement s’éleva dans les airs et dansa un moment dans le puits de lumière. La corde fouetta sauvagement l’air tandis qu’une silhouette l’agrippait et s’engageait dans l’ouverture, masquant momentanément la lumière et replongeant le tombeau dans les ténèbres. La lumière réapparut dans la tombe, auréolant la forme massive qui descendait le long de la corde.

 

La silhouette, celle d’un individu titanesque, était nue à l'exception d'un pagne de tissu ceignant sa taille, de sandales à ses pieds et d'une longue dague courbée à sa ceinture. Sa peau était d’un bronze patiné, couturée de cicatrices et parcourue par les muscles effilés de ceux habitués à une vie dure. Ses cheveux étaient noirs, à hauteur d’épaule et coupés au carré. Son front était bas et large. Sa mâchoire rigide. Ses yeux bleus brillaient de détermination. Un Cimmérien, né du nord glacé. Un spectacle peu commun dans les confins septentrionaux du désert Stygien.

 

Conan atterrit sur le sol du tombeau dans le cercle de lumière solaire. Un nuage de poussière ancestrale s’éleva dans les airs et dériva autour de lui. Il s’accroupit prudemment pour étudier son environnement. Une de ses mains était posée sur sa dague, l’autre tenait toujours la corde enroulée lâchement.

 

Il parcourut la pièce du regard, tous ses sens aux aguets. Ses yeux s’étrécirent, ses narines se dilatèrent, chacun de ses muscles était sous tension. Observer. Écouter. Renifler toute menace ou surprise potentielle.

 

Le tombeau était rectangulaire. Sa longueur faisait facilement le triple de sa largeur. La lumière venant d'en haut était rapidement absorbée, illuminant à peine les recoins les plus lointains de la pièce. Quatre piliers, deux de chaque côté, soutenaient le plafond qui s’affaissait. Le sol, les murs et le plafond étaient faits des mêmes blocs de grès. Par endroits, certains s’étaient délogés et le sable du désert s’était infiltré dans les interstices, formant des petits tas éparpillés dans la galerie.

 

Au centre du tombeau gisait un sarcophage. Conan inspira profondément. La dernière demeure de Xaltukamen, un Grand Prêtre de Set mort quand le royaume d’Acheron était encore jeune.

 

Après un dernier coup d’œil prudent sur la pièce, Conan relâcha la corde et fit un pas hors du cercle lumineux en direction du sarcophage. Il fit une pause pour permettre à ses yeux de s’adapter à l’obscurité, cligna des yeux pour éliminer les taches rémanentes, et parcourut rapidement la distance restante.

 

Recouvert d'une épaisse couche de poussière, le sarcophage avait des lignes simples. A peine plus large qu’un homme au niveau de la tête, il finissait en pointe au niveau des pieds avec des coins arrondis et des arêtes émoussées. Il ne portait aucune décoration, à part un symbole doré. L’œil de Set.

 

Conan s’agenouilla au pied du sarcophage et s’affaira rapidement à trouver un moyen de l’ouvrir. Conan n’était pas étranger à l’ouverture de choses qui ne devraient pas l’être. Pendant son séjour dans les ruelles du Maul, il avait acquis les compétences nécessaires pour expédier promptement une telle tâche.

 

Il fit glisser prestement ses doigts le long du bord du couvercle, tout en soufflant et balayant la poussière. Il progressa rapidement, à la recherche d’un loquet, d’un interstice, d’une fissure ou d’un quelconque moyen de faire levier sur le couvercle. Il dépassa le coin et commença à palper la jointure du côté. Tandis qu’il approchait de la tête du sarcophage, il se figea.

 

La poussière près de la tête du sarcophage avait été déplacée, révélant la pierre noire polie en dessous.  Déplacée, non pas par des mains humaines, mais comme si quelque chose avait été traîné sur le couvercle. Une bande, large comme la cuisse d’un homme, avait été nettoyée. Ce qui avait été traîné sur le couvercle avait écarté la poussière selon une empreinte caractéristique. Les yeux de Conan suivirent la trace, de la tombe jusqu'au sol recouvert de poussière. Conan tourna lentement la tête, suivant la piste vers les recoins ténébreux de la sépulture.

 

Un mouvement soudain depuis les profondeurs sombres du tombeau réveilla les instincts barbares de Conan. Ses muscles endurcis se contractèrent puis se détendirent violemment. Il plongea au moment précis où le serpent noir géant bondit des ombres pour s’écraser la tête la première dans le sarcophage, le renversant lui et son contenu. Conan roula, accroupi face à son assaillant et il sortit la dague courbée de son fourreau dans un mouvement fluide. Le serpent s’ébroua, brièvement sonné par l’attaque fracassante. Il cracha un sifflement de colère à l’intrus et s’enroula sur lui-même, prêt à attaquer à nouveau.

 

Conan s'accroupit, immobile, alors que le serpent ondulait en rythme. Sa langue fusa, goûtant l'air. Son regard hideux se fixa sur le barbare. Les yeux de Conan suivaient les mouvements hypnotiques du serpent, jaugeant son adversaire. Le serpent était large comme sa cuisse et deux fois plus long que le Cimmérien étant grand. Ses crochets étaient tels des aiguilles, acérés et très certainement venimeux. Ses écailles étaient d'un noir brillant, lui donnant une apparence humide. Il était placé exactement entre Conan et la corde qui pendait de l'ouverture du tombeau. Sa seule issue était bloquée.

 

Un reflet doré attira l’œil de Conan. Le bras momifié de Xaltukamen dépassait de sous le sarcophage retourné. Une bague volumineuse entourait le doigt de la momie. Le trésor qui avait appâté le Cimmérien du port de Khemi vers ce maudit désert était là devant lui.

Détectant sa distraction passagère, le serpent plongea. Conan eut à peine le temps d'éviter l'attaque soudaine. Il bondit sur ses pieds et se contorsionna, virevoltant en arrière pour refaire face au serpent.

 

Le serpent se replia, puis sans aucune hésitation, frappa de nouveau. Conan était prêt. Il s'élança vers le monstre d'un coup plongeant de sa dague courbée tenue à deux mains. La lame transperça le crane et la cervelle et ressortit par la mâchoire inférieure. L'élan du barbare entraîna la dague et la tête du serpent vers le sol. Conan suivi lourdement, écrasant la tête de son poids. Le corps du serpent fouetta sauvagement les alentours. Chocs et claquements résonnèrent dans la sépulture. Le serpent lâcha un long sifflement continu tandis qu'il tentait de se libérer de l'emprise écrasante du Cimmérien sur sa tête.

 

Les convulsions de la bête projetèrent un nuage de poussière antique, brûlant les poumons et les yeux  de Conan. Du sang et de l'ichor éclaboussèrent Conan et le sarcophage. Du sable s'écoula des murs et du plafond. Conan appuya de tout son poids sur la tête du serpent et retourna la dague plantée dans le sol. Les os craquèrent sous sa masse. Les soubresauts du serpent atteignirent leur apogée puis s'arrêtèrent. Le terrible sifflement diminua et s'éteignit. Conan tourna la lame une dernière fois et les spasmes stoppèrent. Le corps s'affaissa.

 

Conan se redressa lentement, posa son pied sur la tête du serpent et libéra sa dague. Il recula avec prudence, en direction du sarcophage, son arme entre lui et le cadavre. Une fois certain que le serpent était bien mort, Conan se retourna et rangea sa lame dans son fourreau. Il chercha rapidement le trésor pour lequel il était venu. Le repérant, Conan se pencha et retira la bague de la main de la momie qui dépassait. Avec un sourire satisfait, il se redressa et admira le bijou.

 

Des bruits secs, des sifflements étouffés arrachèrent le regard du barbare de la bague vers les recoins sombres de la tombe. De l'autre côté du sarcophage brillaient plusieurs paires d'énormes yeux verts dans la lumière chiche.

 

L'instinct sauvage de Conan pris le dessus. Il fit volte-face et courut vers le cercle de lumière à l'entrée du tombeau. Il bondit jusqu'au milieu de la corde pendante. Tirant d'une main puis de l'autre, le barbare se hissa à travers l'ouverture jusqu'au sable du désert.

 

"Crom !" s'exclama Conan, se redressant et essuyant sable et ichor de ses bras et ses jambes. Quatre autres serpents noirs géants grouillaient en dessous. Les créatures s'élancèrent de toute leur longueur, mordant l'air et crachant en vain. Conan recula de surprise. Retombant, les serpents arpentaient furieusement le tombeau. Conan replaça rapidement le couvercle de pierre, enfermant les créatures dans les ténèbres pour mille ans encore.

 

Tandis qu'il se retournait et commençait sa marche à travers le sable brûlant vers le soleil aveuglant, Conan fanfaronna face au désert vide : "Voilà qui devrait acheter assez de vin pour étancher la soif de tout Khemi !". Il lança la bague de Xaltukamen dans les airs. Elle brilla dans le soleil, tourna une fois dans les airs, et atterrit dans sa main tendue. Il sourit et rangea la bague dans les plis de tissus autour de sa taille.

 

Par Dan Mauric.

 

Propal.

Modifié par Roolz
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Il y a 1 heure, Roolz a dit :

Pendant son séjour dans les ruelles du Maul

D'après mes recherches, le Maul est un quartier mal fâmé de Zamora.

J'avais trouvé une traduction en Désert, mais aujourd'hui je trouve Fosse et Maul. Je devais pas avoir les yeux en face des trous.

 

Fosse ou Maul pour la VF ?

 

Edit : c'était ça que j'avais trouvé

Citation

Shadizar

Connue sous le nom de Shadizar la Perverse, cette cité complexe a la réputation d’être un repère de voleurs. Elle est divisée en différents quartiers, parmi lesquels le Désert, une fosse où la débauche humaine s’exprime à l’air libre et dans l’optique d’y faire profit.

 

Modifié par madcollector
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  • 2 semaines après...

Salut,

Quelques simples propositions tombant sous le coup de la licence poétique dirons-nous, le reste est ok pour moi.

 

Citation

Les Profanateurs du Tombeau

 

Les ténèbres du tombeau se percèrent d’un unique rayon de lumière tandis que le couvercle de pierre s’écartait lentement. Le faisceau s’élargit graduellement jusqu’à devenir un torrent qui se déversa jusque dans les des profondeurs, qui n’avaient  n'ayant pas vu le soleil depuis mille ans. Le couvercle racla le long de l’ouverture et tomba dans un bruit sourd. Délogées par l’impact, des trainées de sable s'écoulèrent vers l’intérieur de la tombe à travers les joints détériorés du plafond en briques.

 

Une corde se balança brièvement à l'entrée du tombeau avant d’y être lâchée. Elle se déroula dans sa chute, jusqu’à ce que son extrémité touche le sol en contrebas. La poussière soulevée par le mouvement s’éleva dans les airs et dansa un moment dans le puits de lumière. La corde fouetta sauvagement l’air tandis qu’une silhouette l’agrippait et s’engageait dans l’ouverture, masquant momentanément la lumière et replongeant le tombeau dans les ténèbres. La lumière réapparut dans la tombe, auréolant la forme massive qui descendait la corde.

 

La silhouette, celle d’un individu titanesque, était nue à l'exception d'un pagne de tissu ceignant sa taille, de sandales à ses pieds et d'une longue dague courbée à sa ceinture. Sa peau était d’un bronze patiné, couturée de cicatrices et parcourue par les muscles effilés de ceux habitués à une vie dure. Ses cheveux étaient noirs, à hauteur d’épaule et coupés au carré. Son front était bas et large. Sa mâchoire rigide. Ses yeux bleus brillaient de détermination. Un Cimmérien, né du nord glacé. Un spectacle peu commun dans les confins septentrionaux du désert Stygien.

 

Conan atterrit sur le sol du tombeau dans le cercle de lumière solaire. Un nuage de poussière ancestrale s’éleva dans les airs et dériva flotta autour de lui. Il s’accroupit prudemment pour étudier son environnement. Une de ses mains était posée sur sa dague, l’autre tenait toujours la corde enroulée lâchement.

 

Il parcourut la pièce du regard, tous ses sens aux aguets. Ses yeux s’étrécirent, ses narines se dilatèrent, chacun de ses muscles était sous tension. Observer. Écouter. Renifler Flairer toute menace ou surprise potentielle.

 

Le tombeau était rectangulaire. Sa longueur faisait facilement le triple de sa largeur. La lumière venant du haut était étant rapidement absorbée, elle illuminait illuminant à peine les recoins les plus lointains de la pièce. Quatre piliers, deux de chaque côté, soutenaient le plafond qui s’affaissait. Le sol, les murs et le plafond étaient faits des mêmes blocs de grès. Par endroits certains s’étaient délogés et le sable du désert s’était infiltré dans les interstices, formant des petits tas  amoncellements éparpillés dans la galerie.

 

Au centre du tombeau gisait un sarcophage. Conan inspira profondément. La dernière demeure de Xaltukamen, un Grand Prêtre de Set mort quand alors que le royaume d’Acheron était encore jeune.

 

Après un dernier coup d’œil prudent sur la pièce, Conan relâcha la corde et fit un pas hors du cercle lumineux en direction du sarcophage. Il fit une pause pour permettre à ses yeux de s’adapter à l’obscurité. Il cligna des yeux pour éliminer les taches rémanentes, et parcourut rapidement la distance restante.

 

Recouvert d'une épaisse couche de poussière, le sarcophage avait des lignes simples. A peine plus large qu’un homme au niveau de la tête, il finissait en pointe au niveau des pieds avec des coins arrondis et des arêtes émoussées. Il ne portait aucune décoration, à part un symbole doré. L’œil de Set.

 

Conan s’agenouilla au pied du sarcophage et s’affaira rapidement à trouver un moyen de l’ouvrir. Conan Il n’était pas étranger à l’ouverture de choses qui ne devraient pas l’être. Pendant son séjour dans les ruelles du Maul, (ajout d'une virgule) il avait acquis les compétences nécessaires pour expédier promptement une telle tâche.

 

Il fit glisser prestement ses doigts le long du bord du couvercle, tout en soufflant et chassant la poussière. Il progressa rapidement, à la recherche d’un loquet, d’un interstice, d’une fissure ou d’un quelconque moyen de faire levier sur le couvercle. Il dépassa le coin et commença à palper la jointure du côté. Tandis qu’il approchait de la tête du sarcophage, il se figea.

 

La poussière près de la tête du sarcophage avait été déplacée, révélant la pierre noire polie en dessous.  Déplacée, non pas par des mains humaines, mais comme si quelque chose avait été traîné ou avait rampé (ajout) sur le couvercle. Une bande, large comme la cuisse d’un homme, avait été nettoyée. Ce qui avait été traîné sur le couvercle avait écarté la poussière selon une empreinte caractéristique.  Une bande, large comme la cuisse d’un homme, avait été nettoyée et la poussière écartée selon une empreinte caractéristique. Les yeux de Conan suivirent la trace, de la tombe jusqu'au sol recouvert de poussière. Conan Puis le Cimmérien tourna lentement la tête, suivant la piste vers les recoins ténébreux de la sépulture.

 

Un mouvement soudain, (ajout virgule) depuis les profondeurs sombres du tombeau, (ajout virgule) réveilla les instincts barbares de Conan. Ses muscles sinueux se tendirent et explosèrent. Il plongea au moment précis où le serpent noir géant bondit des ombres pour s’écraser la tête la première dans le sarcophage, le renversant lui et son contenu. Conan roula, accroupi face à son assaillant, (ajout virgule) et il sortit la sa dague courbée de son fourreau dans un mouvement fluide. Le serpent s’ébroua, brièvement sonné par l’attaque fracassante. Il cracha un sifflement de colère à l’intrus et s’enroula sur lui-même, prêt à attaquer de nouveau.

 

Conan s'accroupit, immobile, alors que le serpent ondulait en rythme. Sa langue fusa, goûtant l'air. Son regard hideux se fixa sur le barbare. Les yeux de Conan suivaient les mouvements hypnotiques du serpent, jaugeant son adversaire. Le serpent était large comme sa cuisse et deux fois plus long que la hauteur du Cimmérien. Ses crochets étaient tels des aiguilles, acérés et très certainement venimeux. Ses écailles étaient d'un noir brillant, lui donnant une apparence humide aqueuse. Il était placé exactement entre Conan et la corde qui pendait de l'ouverture du tombeau. Sa La seule issue était bloquée.

 

Un reflet doré attira l’œil de Conan. Le bras momifié de Xaltukamen dépassait de sous le sarcophage retourné. Une bague volumineuse entourait le doigt de la momie. Le trésor, (ajout virgule) qui avait appâté le Cimmérien du depuis le port de Khemi vers ce maudit désert, (ajout virgule) était là devant lui. Détectant la cette distraction passagère, le serpent plongea. Conan eut à peine le temps d'éviter l'attaque soudaine. Il bondit sur ses pieds et se contorsionna, virevoltant en arrière pour refaire face au serpent.

 

Le serpent se replia, puis sans aucune hésitation, frappa de nouveau. Conan était prêt. Il s'élança à la rencontre du monstre d'un coup plongeant de sa dague courbée tenue à deux mains. La lame transperça le crane crâne et la cervelle et ressortit par la mâchoire inférieure. L'élan du barbare entraîna la dague et la tête du serpent vers le sol. Conan suivi lourdement, écrasant la tête de son poids. Dans son élan, le barbare écrasa de tout son poids les restes de tête sanguinolents. Le corps du serpent fouetta sauvagement les alentours. Chocs et claquements résonnèrent dans la sépulture. Le serpent lâcha un long sifflement continu tandis qu'il tentait de se libérer de l'emprise écrasante du Cimmérien sur sa tête.

 

Les convulsions de la bête projetèrent un nuage de vieille poussière, brûlant les poumons et les yeux de Conan. Du sang et de l'ichor éclaboussèrent  Conan le guerrier et le sarcophage. Du sable s'écoula des murs et du plafond. Conan appuya de tout son poids sur la tête du serpent et retourna la dague plantée dans le sol. Les os craquèrent sous sa masse. Les soubresauts spasmes du serpent atteignirent leur apogée puis s'arrêtèrent. Le terrible sifflement diminua et s'éteignit. Conan tourna la lame une dernière fois et les spasmes stoppèrent.  et le  corps s'affaissa.

 

Conan Le Cimmérien se redressa lentement, posa son pied sur la tête du serpent et libéra sa dague. Il recula avec prudence, en direction du sarcophage, son arme entre lui et le cadavre. Une fois certain que le serpent était bien mort, Conan se retourna et rangea sa lame dans son fourreau. Il chercha rapidement le trésor pour lequel il était venu. Le repérant, Une fois celui-ci repéré , il Conan se pencha et retira la bague de la main de la momie qui dépassait. Avec un sourire satisfait, il se redressa et admira le bijou.

 

Des bruits secs, des sifflements étouffés arrachèrent le regard du barbare de la bague vers les recoins sombres de la tombe. De l'autre côté du sarcophage brillaient plusieurs paires d'énormes yeux verts dans la lumière chiche.

 

L'instinct sauvage de Conan pris le dessus. Il fit volte-face et courut vers le cercle de lumière à l'entrée du tombeau. Il bondit jusqu'au milieu de la corde pendante. Tirant d'une main puis de l'autre, et à la seule force de ses bras le barbare se hissa à travers l'ouverture jusqu'au sable du désert.

 

"Crom !" s'exclama Conan, se redressant et essuyant sable et humeurs de ses bras et ses jambes. Quatre autres serpents noirs géants grouillaient en dessous. Les créatures s'élancèrent de toute leur longueur, mordant l'air et crachant en vain. Conan recula de surprise. Retombant, alors que les serpents arpentaient furieusement le tombeau. Conan Puis il replaça rapidement le couvercle de pierre, enfermant de nouveau les créatures dans les ténèbres pour mille ans.

 

Tandis qu'il se retournait et commençait Débutant sa marche à travers le sable brûlant vers et sous un le soleil aveuglant, Conan fanfaronna face au désert vide : "Voilà qui devrait acheter assez de vin pour étancher la soif de tout Khemi !". Il lança la bague de Xaltukamen dans les airs. Elle Celle-ci brilla dans le soleil, tourna sur elle-même une fois dans les airs, et atterrit avant d'atterrir dans sa main tendue. Il sourit et rangea la bague dans les plis de tissus autour de sa taille.

 

Modifié par Pallantides
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Merci !

 

J'en ai pris beaucoup, j'en ai laissé un peu (quand on s'écartait un poil trop du texte d'origine). Je suis le premier à dire qu'une traduction ne doit pas être littérale, mais j'essaie de garder le rythme des phrases de l'auteur original.

 

Du coup j'en ai profité pour supprimer encore quelques participes présents.

L'anglais use et abuse des formulation en -ing, et le réflexe est de traduire cela en participe présent. Sauf que du coup y en a partout, et j'essaie de varier un peu.

 

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  • 1 mois après...

@madcollector, @Roolz, @Arzok, @Pallantides et j'en oubli.


Ce que je proposais à @Bawon Samdi et de mettre ici ces retours sur vos textes afin que chacun puisse valider les changements.

Je ferais la réintégration une fois Ok ... ça me semble le plus simple sachant qu'il y a des tas de raisons pour valider un invalider, ne serait-ce que pour être raccord avec les précédentes publications. Merci à tous pour la dernière ligne droite.

 

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Pour moi le mieux c'est que @Bawon Samdi poste dans "kifékoi" le fichier pdf complet "SD" annoté par lui.

Mettre tout dans des messages / topics séparés ça va vite être relou à suivre.

Les topics séparés ne sont plus d'actualité depuis pas mal de temps, il y a eu consolidation + maquettage.

Après faites comme vous préférez, ça va pas me faire un 2ème anus :).

 

 

 

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Les Profanateurs du Tombeau tombeau

Le T majuscule sur Tombeau (et autres majuscules sur les titres), c'est pour essayer être cohérent avec la convention typo des titres sur les autres livrets Conan, et sur les 3 recueils de REH en VF de Louinet chez Bragelonne.

Mais vu que c'est pas 100% cohérent entre tous les autres livrets et même chez Louinet:) fallait bien fixer une convention ici.

 

 

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il y a 2 minutes, Roolz a dit :

Le T majuscule sur Tombeau (et autres majuscules sur les titres), c'est pour essayer être cohérent avec la convention typo des titres sur les autres livrets Conan, et sur les 3 recueils de REH en VF de Louinet chez Bragelonne.

Mais vu que c'est pas 100% cohérent entre tous les autres livrets et même chez Louinet:) fallait bien fixer une convention ici.

 

 

Et je présume que @Bawon Samdi applique la convention francophone plutôt que celle étasunienne.

https://www.axl.cefan.ulaval.ca/monde/regles-2TITRES.htm

 

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3 Le nom des journaux et des œuvres artistiques 

 

Règle 1

Quand le nom d'un journal ou d'une revue ainsi que le titre d’une œuvre littéraire ou artistique commence par un article défini, on met une majuscule à l'article défini initial et au premier substantif (jamais au second).

Le Soleil (journal) 
L
e Canard de bois (roman)
Le Courrier du soir (journal) 
L
e Camelot (film)
Le Fleuve (journal) 
L
e Hussard sur le toit (roman et film)
La Revue du cinéma (magazine) 
L
a Dame aux camélias (roman)

Note 1. – Lorsqu’un adjectif ou un adverbe (ou les deux) précède le nom, on met une majuscule à l’article défini, à l’adjectif (et à l’adverbe) et au premier nom.

Le Nouvel Observateur (magazine)
La Libre Belgique (journal)

Les Plus Belles Années de ma vie (roman)

Note 2. Lorsque le titre est composé seulement d'un adjectif suivi d'un substantif, et ce, sans article défini, on met la majuscule initiale aux deux termes.

Plein Vol (périodique)
N
oir Tango (roman)

Note 3. – Lorsque le titre est formée d’une phrase ou d’une proposition (avec un sujet et un verbe), seul le premier mot prend la majuscule initiale.

Le roi se meurt (théâtre)
Les fées ont soif (théâtre)
La femme qui marchait dans la mer (film)

Pour qui sonne la glas (roman)
L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

 

Règle 3 

On met des majuscules aux différents substantifs mis en opposition ou en parallèle, c’est-à-dire reliés par les conjonctions et, ou, ni.

Science et Avenir (magazine)
Le Rouge et le Noir (roman)
Candide ou l’Optimisme (conte)
Le Bon, la Brute et le Truand (film)

Note. Lorsque le nom d'un journal ou le titre d’une oeuvre littéraire ou artistique est composé seulement de deux substantifs successifs, on met la majuscule initiale aux deux termes.

Québec Ski (magazine)

Règle 4 

Les titres qui ne commencent pas par un article défini (et ne correspondant pas aux règles précédentes) ne prennent la majuscule qu'au premier mot.

Un simple soldat (Un = article indéfini)
Analyse fatale (Analyse = nom + adjectif placé après)
À la recherche du temps perdu (À = préposition)
Pas de vacances pour les blues (Pas = adverbe de négation)
Ces dames aux chapeaux verts (Ces = déterminant démonstratif)
Des crimes et des hommes (Des = article indéfini)
Bain de moutarde (Bain = nom)
Être ou ne pas être (Être = verbe)

Règle 5 

Dans les titres en langue anglaise (œuvres artistiques ou non), tous les mots prennent la majuscule initiale, sauf les articles internes, les conjonctions et les prépositions.

The Lives of a Cell
The Man Who Would Be King
To His Coy Mistress
Acquainted with the Night
A Few Good Men
Atoms in Electromagnetic Fields
Point of No Return
A Star Is Born
The Crying Game
Max and the Army

 

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La norme anglo-saxonne c'est effectivement de foutre des majuscules partout. La norme francophone (telle qu'appliquée dans la presse et l'édition) c'est d'en mettre très peu avec quelques règles assez simples à résumer:

- si ça commence par un article défini( le, la, les) on met une majuscule au nom et à l'article seulement (ex: La Colombe blanche), sauf en cas d'adjectif inversé qui, à ce moment là, en prend une aussi (ex: La Blanche Colombe)

- dans tous les autres cas, c'est une majuscule au début et c'est tout (Une blanche colombe, Blanche colombe).

Bien sûr les noms propres gardent une majuscule. Il y a aussi quelques exceptions (ex Le Rouge et le Noir) et libertés artistiques permises.

 

Je comprends que je prends le train en marche et que j'ai raté certaines de vos conventions. Du coup, je reste très scolaire.

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Il y a 2 heures, Roolz a dit :

Pour moi le mieux c'est que @Bawon Samdi poste dans "kifékoi" le fichier pdf complet "SD" annoté par lui.

Mettre tout dans des messages / topics séparés ça va vite être relou à suivre.

Les topics séparés ne sont plus d'actualité depuis pas mal de temps, il y a eu consolidation + maquettage.

Après faites comme vous préférez, ça va pas me faire un 2ème anus :).

je peux mettre toutes mes annotations dans un même doc (c'est ce que j'ai déjà en cours) et je le poste en une fois sur kifékoi.

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Il y a 3 heures, madcollector a dit :

Et je présume que @Bawon Samdi applique la convention francophone plutôt que celle étasunienne.

 

Oui les conventions littéraires FR, toutafé. C'était juste pour expliquer le pourquoi du comment du T maj (=fixer une conv pour être cohérent avec la plupart des références conanesques existantes, même si c'est pas la conv littéraire FR). On est dans un bouquin de règles-scénars (càd un doc technique, pas un roman ni article de presse), et les conventions littéraires sont parfois (souvent / toujours) ignorées dans les docs techniques, au profit d'autres.

Après, c'est secondaire dans le cas présent. On peut coller aux conventions littéraires FR, aucun souci. Sachant que le doc en l'état est déjà bien plus propre (sur le fond et la forme) que la majorité des docs officiels du jeu en circulation :) . C'est ça qui est important, tout le reste c'est du bonus.

Même les 3 bouquins de Louinet ne respectent pas toujours les conventions littéraires FR pour les titres, c'est dire...

 

Il y a 1 heure, Bawon Samdi a dit :

Je comprends que je prends le train en marche et que j'ai raté certaines de vos conventions. Du coup, je reste très scolaire.

 

No problemo ! Mais gaffe, il y a énormément de choses dans tout ce doc qui ne respectent pas les conventions littéraires et typo FR (mais ces choses sont cohérentes entre elles). Donc si tu remets tout en mode "académie française", y'a du boulot.

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Il y a 8 heures, Roolz a dit :

il y a énormément de choses dans tout ce doc qui ne respectent pas les conventions littéraires et typo FR

@Bawon Samdi je te résume en particulier nos échanges sur les guillemets : oui on utilise parfois des guillemets US. Mais c'est parce qu'on n'a pas de guillemets FR dans cette police

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Nan mais rassurez vous ça va être surtout de la recherche des dernières petites fautes qui trainent ici ou là. Je ne vais pas me mettre à chercher si vous avez utilisé une espace insécable avant les points-virgules ou des tirets demi-cadratins pour vos incises (si si c'est des vrais trucs !). 🤪

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Il y a 3 heures, Bawon Samdi a dit :

Je ne vais pas me mettre à chercher si vous avez utilisé une espace insécable avant les points-virgules ou des tirets demi-cadratins pour vos incises (si si c'est des vrais trucs !). 🤪

Si jamais tu cherches quand même :)Espaces insécables sûr que oui, tirets semi-cadratins sûr que non (c'est relou à taper).

Il y a aussi plein de majuscules "là ou il faudrait pas", et des points ou des virgules "là ou il faudrait pas" (ou y'en a pas pas là ou il en faudrait).

 

 

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