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Les bouquins avec que des mots dedans


Sokoben

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Il y a 3 heures, Roolz a dit :

Ars Obscura T1, de Baranger

Baranger c'est un super illustrateur (Lovecraft entre autres) qui écrit aussi. Mais j'avais jamais lu ses bouquins.

Là c'est une histoire d'aventures fantastico-steampunk qui se déroule à l'époque napoléonienne.

Très bonne surprise, c'est bien écrit, très prenant.

Bémol : ça va être une tétralogie, il lui reste donc encore 3 tomes à écrire. Le pb c'est que quand on arrive à la fin du T1 on a trop envie de lire la suite !

Cà m'intérresse... mais je déteste les xlogies qui ne sont pas finies et qu'on attend désespérément (toute référence à des bouquins dont est issue une série a succès n'est pas que fortuite...)...

Donc tu es prié de surveiller le bazar, et venir nous faire l'éloge de la série une fois complétée :)

Voilà, je compte sur toi !
Merci d'avance :)

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  • 4 semaines après...

Un retour sur mes lectures d'été.

 

Histoires de moine et de robot par Becky Chambers
          Tome 1 : Un psaume pour les recyclés sauvages
          Tome 2 : Une prière pour les cimes timides

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Une/une moine et un robot font connaissance, cheminent et s’interrogent mutuellement sur leur rôle dans le monde.  Ces deux tomes d’une même histoire se lisent très vite, quelques heures chaque, et auraient pu tenir en un seul volume. Ce fut pour moi une très bonne lecture d’été. Ça interroge notre rapport au monde et aux autres mais en toute douceur et bienveillance.  Pas de conflits, pas de mystères ou d’énigmes, juste deux personnages cherchant des réponses à quelques questions existentielles.

Plusieurs points m’ont plus particulièrement intéressé

Tout d’abord, c’est ma première histoire que je lis en écriture inclusive. Le pronom « iel » est largement utilisé ainsi que quelques autres astuces pour gommer le genre des personnages non-binaires.  Dont le robot qui, bien que fonctionnant surement avec quelque forme de 0 et de 1, n’a pas de genre. Ne confondons pas, il y a binaire et binaire ! Plus sérieusement, c’est très intéressant de voir l’invention de petits mots pour rendre compte de cette réalité comme par exemple « lea » à la place de « le » ou « la » : « il faut lea prévenir ».  Ça fonctionne très bien la plupart du temps et apporte même beaucoup de poésie, en particulier quand « iel » est rattaché à un autre mot par une liaison « alors qu’iel arrivait à destination » ou « avait-iel bien pensé à toutes les possibilités ». J’adore. Lorsque le pronom est répété deux ou trois fois rapidement dans la même phrase j’ai par contre trouvé ça plus pesant et ça m’a sorti de l’histoire à plusieurs reprises. Peut-être s’agit-il d’une question d’habitude.

Ensuite, la toile de fond est une société humaine réformée après avoir frisé l’extinction due à la surexploitation de la planète. Le propos est résolument écologiste.  Les gestes quotidiens de recyclage, la cuisine, le travail, la construction des maisons, l’organisation de la société, le système monétaire… tout décrit un monde apaisé et respectueux de soi, des autres et de l’environnement.  J’ai découvert ce courant littéraire récemment (on parle de solarpunk ou encore d’éco-féminisme) et ça change des futurs dystopiques ou post-apocalyptiques.

Enfin, quand on me parle de robot et de fable écologique, c’est difficile de ne pas penser à toute l’imagerie de Miyazaki.  On va ici plus loin que les machines du Château dans le ciel et c’est une forme de vie artificielle très intéressante que Becky Chambers a inventée.  Leur mortalité choisie, les sensations laissées par les différents possesseurs des pièces qui les composent, leur absence assumée de but dans la vie…

 

 

La trilogie de la Terre Brisée par N. K. Jemesin

Tome 1 : La Cinquième saison
Tome 2 : Les Cieux Pétrifiés

Tome 3 : La Porte de cristal

 

L'aventure dont vous êtes l'héroïne !

 

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Une série de science fantasy où une planète constamment ravagée par des tremblements de terres et éruptions volcaniques condamne l’humanité à un combat constant pour sa survie. Des communautés très structurées et recluses s’entrainent et collectent les ressources pour faire face à la prochaine catastrophe. Depuis des centaines et des centaines d’années. Ça n’a pas toujours été ainsi mais il est impossible de garder des traces du passé quand tout est continuellement détruit puis reconstruit. Une fraction de la population dispose le pouvoir d’influer sur les forces telluriques : les orogènes. Ils cachent ce pouvoir car ils sont soit massacrés (quand ils perdent le contrôle ils sont dangereux pour tout le monde) soit envoyés dans une école pour être transformés en outil sous la constante surveillance de leurs Gardiens, des tueurs spécialement entrainés pour les éliminer.

Vous êtes Essum, une orogène qui avait réussi à masquer sa condition jusqu’à ce vos enfants, qui ont aussi le pouvoir, fassent un faux-pas. Votre mari tue votre fils et enlève votre fille pour on ne sait où.
En plus, un cataclysme sans pareil vient de se déclencher et l’humanité vit peut-être ses derniers jours. Mais ça n’a pas d’importance car trouver votre fille est désormais la seule chose qui compte pour vous.

Si je dis « vous » c’est parce que le livre a la particularité d’être à la seconde personne, il vous parle comme si vous étiez l’héroïne de l’histoire. Et c’est incroyablement immersif.
L'écriture est particulièrement soignée, il m’est arrivé plus d’une fois de relire un passage juste pour le plaisir. Les émotions complexes et conflictuelles qui traversent les personnages placés dans des situations étonnantes sont admirablement décrits. L’univers gagne constamment en épaisseur pour mêler habilement le destin de la planète à la trajectoire personnelle d’Essum et de sa fille.

C’est un chef-d’œuvre😍

 

 

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  • 2 semaines après...

Mes lectures romanesques estivales.

 

Le Loup des Cordeliers   Le Mystère de la main rouge   L'assassin de la rue Voltaire

 

Le Loup des Cordeliers de Henri Loevenbruck
Le Mystère de la Main Rouge du même.
L’Assassin de la Rue Voltaire du même.

 

Si on a aimé et lu les romans historiques d’Alexandre Dumas, il y a de fortes chances pour que ces romans de Loevenbruck plaisent. J’ai parfaitement retrouvé tout le pourquoi j’ai aimé lire Dumas.
Le cadre pris par le récit, la France à l’orée de la Révolution Française naissante est fantastique et passionnant. La restitution des assemblées et des débats tenus par des personnages historiques de l'époque décuplent le plaisir que l’on a à suivre les aventures de notre journaliste enquêteur. La lecture file toute seule, le plaisir est là et il est surprenant de voir que cela se lit rapidement. Pour ce qui est de l'histoire, si chacun a ses caractéristiques, c'est de enquête policière. Tout simplement.
Au début, je pensais que c’était un diptyque composait de Le Loup des Cordeliers et Le Mystère de la Main Rouge. Que nenni en fait ! Il y a un “A suivre” à la fin de ce que l’on peut appeler le T2 et L’Assassin de la Rue Voltaire ne fait pas exception avec aussi à sa fin un “A suivre”. Ce n’est donc pas non plus une trilogie. 
Si le T1 et 2 se suivent parfaitement dans le style et la continuité de l’histoire, comme un seul et même tome, le troisième en revanche se démarque significativement des deux autres. Avec ce dernier nous sommes en présence d’une enquête au sein d’un huis-clos à la Agatha Christie. C’est clairement et définitivement un whodunit. Cela change des deux tomes précédents en plus d’avoir cette touche d'originalité. On dirait presque un exercice de style.
C’est donc une série découverte par hasard que je vais suivre avec plaisir. 

 

Glamorama   Glamorama de Brett Easton Ellis.

 

Résumé éditeur : "Bienvenue dans le monde des images de Victor Ward, mannequin, entraîné malgré lui sur la trace d'une actrice disparue. Mais pour la jet-set, la vérité n'existe plus que dans le miroir de sa conscience, perdue dans le gouffre de la consommation. Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise (...)"

 

Brett Easton Ellis est un auteur contemporain que j’aime beaucoup. Je dois confesser avoir lu quasi toutes ses œuvres (je dis “quasi” parce que je vais m’employer, après vérification, à lire celles qui me manquent), mais j’ai lu l’essentiel du monsieur. Ce dernier se revendique d’un autre auteur contemporain, Jay McInerney, pour lequel il a une grande admiration. C’est moi-même un de mes auteurs contemporains préférés, et pour le coup, lui, j’ai lu toute son oeuvre. Brett Easton Ellis a même repris et intégré un personnage appartenant aux romans de Jay McInerney dans ses propres écrits : le personnage d’Allison Poole.
Que ce soit McInerney et/ou Ellis, il faut admettre que cela reste des lectures “particulières”; de par le thème, le genre employé, un name dropping infernal (...), je pense qu’on aime ou on n’aime pas ces auteurs. Dans Glamorama l’aspect chronique s’efface un peu plus au profit du fictionnel (la mission de l'actrice disparue). On est comme dans un American Psycho, un peu plus dans l’imaginaire que la simple description boursouflée  du microcosme de la bourgeoisie new-yorkaise. On a plus l’impression de suivre une histoire que de suivre un personnage à un moment de sa vie. Le lecteur accroche différemment à l’oeuvre. Glamorama ne m’a pas déçu et encore une fois j’ai passé un moment de lecture particulier sous la plume de Brett Easton Ellis.

 

EXTENSION DU DOMAINE DE LA LUTTE   Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq.

 

Résumé éditeur : "Voici l'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café. L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel."

 

Relecture pour ce dernier. Découvert et lu il y a 25 ans approx, j’ai eu envie de le relire pour voir si le bon souvenir de lecture que j’en avais gardé serait similaire. Lire à âge d’homme ce qu’on a pu lire jeune adulte, cela peut parfois être confondant. J’ai toujours autant aimé, la surprise de la découverte en moins, -nécessairement. 
C’est le seul roman de Houellebcq que j’aie lu. Ce roman est tout empreint de noirceur, dépression, cynisme et drôlerie. On voit parfois poindre une certaine poésie dans le marasme désenchanté décrit par l’auteur. Roman de 150 pages, il se lit vite d’autant que le style adopté, le personnage principal semble nous expliquer sa vision de la vie accroît cette impression d'une conversation qui file vite.
 

 

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Le 29/09/2023 à 11:36, Edrahil a dit :

 

Le Loup des Cordeliers de Henri Loevenbruck
Le Mystère de la Main Rouge du même.
L’Assassin de la Rue Voltaire du même.

Ben moi je me suis lu "Nous rêvions juste de liberté" cet été que j'ai bcp aimé. Du coup la Moira et Gallica sont remontés dans ma pile de lecture.

Et peut-être bientôt les Disparus de Blackmore.

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  • 4 semaines après...
Le 24/08/2023 à 18:28, Ariochson a dit :

Cà m'intérresse... mais je déteste les xlogies qui ne sont pas finies et qu'on attend désespérément (toute référence à des bouquins dont est issue une série a succès n'est pas que fortuite...)...

Donc tu es prié de surveiller le bazar, et venir nous faire l'éloge de la série une fois complétée :)

Voilà, je compte sur toi !
Merci d'avance :)

Bon bah j'ai acheté et lu Ars Obscura T2, de Baranger.

Pareil que le T1, toujours dynamique et prenant, toujours envie de lire la suite.

Les férus de batailles historiques seront contents (ou pas) : dans ce T2 il y a Waterloo (version "uchronie-fantastico-steampunk" évidemment). Je suis pas féru, mais du peu que j'en sais les éléments repris de la "vraie" bataille m'avaient l'air corrects historiquement (la boue, la charge de Ney, etc).

Yapuka attendre 6 mois pour le T3 et encore 6 pour le T4 (renseignements pris, le plan est de sortir 1 tome tous les 6 mois environ, ce qui a d'ailleurs été tenu pour les T1 et T2).

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  • 1 mois après...

Reçu et lu le dernier Lovecraft illustré par Baranger, "The Dunwich Horror".

Sorti en VF il y a qq temps chez Bragelonne, mais sur mes auteurs favoris je préfère la VEN donc j'ai attendu que ça sorte chez Free League.

Bon, l'histoire tout le monde connait.

Les illus sont toujours au top, mais vraiment très dark sur celui-ci, comparé aux précédents (Call of Cthulhu, Mountains of Madness). Ce côté dark est hyper cohérent avec l'ambiance de la nouvelle, mais visuellement j'aurais préféré un chouia moins dark sur certaines. Question de goût (et d'acuité visuelle peut-être).

Aussi, il y a une coquille dans le texte. Une lettre qui manque sur un mot. Vu que je suis un tantinet intégriste, ça ma violé les yeux. C'est un texte ultra connu, il ne fait pas 3000 pages,  l'éditeur n'a pas assuré. Si je prends de la VO c'est pas pour me taper une coquille. Rhaaa.

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  • 3 mois après...
Le 23/10/2023 à 23:04, Roolz a dit :

Bon bah j'ai acheté et lu Ars Obscura T2, de Baranger.

Pareil que le T1, toujours dynamique et prenant, toujours envie de lire la suite.

Les férus de batailles historiques seront contents (ou pas) : dans ce T2 il y a Waterloo (version "uchronie-fantastico-steampunk" évidemment). Je suis pas féru, mais du peu que j'en sais les éléments repris de la "vraie" bataille m'avaient l'air corrects historiquement (la boue, la charge de Ney, etc).

Yapuka attendre 6 mois pour le T3 et encore 6 pour le T4 (renseignements pris, le plan est de sortir 1 tome tous les 6 mois environ, ce qui a d'ailleurs été tenu pour les T1 et T2).

 

Le tome 3 de Ars Obscura est fini et sort le 27 mars.

 

PS: je colle-ci dessous un post de l'auteur sur FB, fort intéressant pour ceusses qui achètent des bouquins (@Barbi qui de mémoire a été libraire, pourra probablement confirmer) :

 

Révélation
Comme j’entends très souvent cette réflexion dans la bouche des lecteurs, je profite de ce commentaire (fort sympathique, au demeurant) sur l’annonce de mon troisième tome d’𝑨𝒓𝒔 𝑶𝒃𝒔𝒄𝒖𝒓𝒂, pour faire un peu de pédagogie : si vous aimez le travail d’un auteur, il ne faut 𝘀𝘂𝗿𝘁𝗼𝘂𝘁 𝗽𝗮𝘀 attendre la fin d’une série pour l’acheter.
𝘌𝘟𝘗𝘓𝘐𝘊𝘈𝘛𝘐𝘖𝘕 :
Même si je comprends la crainte qu’une série ne soit jamais terminée, attendre pour acheter les premiers tomes est justement le meilleur moyen qu’elle soit en effet interrompue. Tout simplement parce que, si les ventes ne sont pas bonnes, l’éditeur prendra peur et préférera arrêter les frais. Alors que si tous les lecteurs intéressés n’avaient pas décalé leur achat, dans la plupart des cas, la série aurait été publiée en entier.
J’élargis d’ailleurs mon propos à tous les romans, même les one shots : si un livre vous intéresse et que vous savez que vous l’achèterez un jour ou l’autre pour le lire, achetez-le dès sa sortie (si vos finances le permettent, bien sûr 😎). En général, les livres n’ont qu’une semaine ou deux pour faire leurs preuves, et si les ventes sont médiocres, alors les libraires les retirent des tables, renvoient leur stock et ne gardent qu’un ou deux exemplaires en étagère (je ne leur jette pas la pierre, ils doivent gérer un flux colossal de nouveautés chaque semaine). Résultat : le livre est invisibilisé. Et souvent, il ne s’en remet pas.
Dernière remarque : j’entends souvent également que certains lecteurs attendent la sortie en poche pour franchir le pas. Je ne juge évidemment pas les motivations financières, tout le monde ne peut pas se payer un grand format 😞. Toutefois, sachez qu’un auteur ne gagne sa vie (très mal pour la plupart) quasiment QUE sur les grands formats. Ce que touche un auteur sur les versions poche est de l’ordre du symbolique (sauf sur les énormes succès, bien sûr, mais qui sont des exceptions). Or, si vous aimez un auteur et que vous avez envie de lire d’autres œuvres de sa plume, il faut bien qu’il puisse payer ses factures, lui aussi.
𝘊𝘖𝘕𝘊𝘓𝘜𝘚𝘐𝘖𝘕 :
Si vous le pouvez, achetez les livres dès leur sortie, même si vous ne comptez pas les lire tout de suite, n’attendez pas qu’une série soit achevée, et privilégiez les grands formats. Ainsi vous soutiendrez vos auteurs préférés et ils pourront continuer à écrire pour vous embarquer dans leurs univers et dans leurs folles histoires... 🤩
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il y a 43 minutes, Roolz a dit :

Toutefois, sachez qu’un auteur ne gagne sa vie (très mal pour la plupart) quasiment QUE sur les grands formats.

 

Est-ce que quelqu'un connaît le rapport de pépettes touchées entre l'auteur et l'éditeur selon le format du livre ?

 

Révélation

Analyse en mode "je pense que" avec zéro élément factuel :

 

Il y a un décalage appuyé entre les grands formats et les formats poche. Or cet écart n'est à priori pas justifié par le prix des matériaux (mais je suis preneur de l'info contraire). Si on représente le prix de vente d'un livre en graphique camembert, la part "fabrication" est à priori plus petite sur un grand format que sur un petit format (sauf si je dis de la merde, ce qui se peut).

 

Le coût logistique doit varier dans l'autre sens moins de livres transportés à poids équivalent. On peut imaginer que, au pire, la somme des deux ait une proportion similaire dans les deux formats. Je pense que cette part est plus petite en grand format mais encore une fois, ça s'appuie sur du rien.

 

Et la publicité (si on l'enlève de la rémunération éditeur) se fait principalement sur la sortie grand format. Donc une part de camembert sur le grand format et quasi-absente du format poche.

 

Reste les différentes marges/rémunérations libraire, éditeur et auteur. Avec la loi Lang, la part libraire est fixe et j'imagine qu'elle est proportionnelle au prix de vente quel que soit le format, non ?

 

Ma question, c'est : est-ce que les deux camemberts éditeur et auteur ont la même répartition, le même équilibre dans les deux formats ou pas et ce qu'elle que soit la taille de ces deux morceaux de camembert ?

 

Bref, toute cette réflexion ne servait à rien pour la question...

 

Si le % que touchent l'éditeur et l'auteur est le même quelque soit le format ou, mieux, que la part auteur est plus forte sur le grand format, je pourrais être plus enclin à prendre des grands formats. Ça reste quand même une contrainte pasque outre le prix, ça bouffe du linéaire d'étagère en plus. Mais ça serait un argument en faveur.

Par contre, dans le cas inverse, ça me confirmerait malheureusement dans l'optique de préférer les poches (moins de place et transport facilité au-delà du "moins de brouzoufs").

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il y a une heure, Aerth a dit :

 

Est-ce que quelqu'un connaît le rapport de pépettes touchées entre l'auteur et l'éditeur selon le format du livre ?

En musique c'est vraiment pas lourd, en bouquin je crois que c'est encore moins. Barbi sait peut-être.

En zique, à l'époque le plus gros sur la vente d'un CD (de mémoire, au moins 80%) allait aux producteur-éditeur-distributeur, le reste ça se répartissait entre auteurs et interprètes. En gros, à moins de vendre un max de disques (1 artiste sur 1000), tu survivais juste grâce aux allocs d'intermittent ou grâce à ton "vrai boulot de jour". Ça a peut-être changé mais ça m'étonnerait.

il y a une heure, Aerth a dit :

Par contre, dans le cas inverse, ça me confirmerait malheureusement dans l'optique de préférer les poches (moins de place et transport facilité au-delà du "moins de brouzoufs").

D'un pt de vue stockage et manipulation je suis 100% d'accord, je préfère poche aussi. Après, il me semble que si un bouquin ne marche pas lors de son 1er tirage (qq soit le format), il a très peu de chances de sortir en poche. Perso maintenant si je suis intéressé par un truc je le prends de suite. Mais j'achète aussi bcp moins qu'avant et je suis plus sélectif, vu que je n'ai plus de place (pareil pour les jeux d'ailleurs).

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Je connais moins l'économie roman que bd, mais un auteur touche 3 a 8% du CA, avec les stars qui sont au dessus. Et c'est sans parler des travail de commande.

La grosse difference est l'avance sur droits, en gros pour l'atteindre et commencer a gagner de l'argent en plus, c'est sur les premieres semaines... et dans le roman, ces avances sont pourtant minimes, en bd elles ont énormément reculées  (et les volumes d'impression aussi)

 

Le modele du jds est assez similaire par ailleurs 

Modifié par Barbi
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désolé, j'ai répondu un peu tard du téléphone, c'est pas forcément lisible/compréhensible... quelques clarifications:

 

Travail de commande: le directeur de collection paye un auteur ou dessinateur une enveloppe fixe pour un travail donné avec des royalties additionelles potentielles mais faibles en %, exemples: je pense que c'est la cas des bouquins Warhammer, en BD, les collections historiques

 

Chiffre d'affaire pris en compte par les éditeurs: toujours hors taxe, dans le livre, les prix étant bloqués par les éditeurs, c'est plus simple, quand il y a export, les calculs sont moins transparents et c'est un enfer pour le controle financier

 

Bande Dessinée franco belge: les droits sont divisés entre scénariste et dessinateur, souvent a part quasi égales parceque le scénariste est aussi "chef de projet/apporteur d'affaire" donc le boulot cumulé n'est pas que sur ce qu'on lit, cela m'avait beaucoup surpris, mais certains duos vont jusque 80/20 (ordre de grandeur en mode je pense que, ce ne sont pas des contrats que j'ai vu)

 

Comics/manga: le modele économique est complétement différent puisque les prix ne sont pas fixes, les royalties en % sont plus élevés (de 10 a 80%) mais sur une assiette plus floue, c'est sur les "net sales", donc chiffre d'affaire éditeur (donc prix distribution) duquel est retranché une liste variable de frais fixes, j'imagine bien comment cela peut finir a peau de zob

 

Pour revenir au propos initial, les premieres semaines (jours) sont en effet clés et cela donne aussi le budget marketing post lancement qui permet d'entretenir la machine. Les calculs pour le cinéma sont les plus publics et les ratios CA premier weekend/CA final sont impressionants de régularité.

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