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Bandes-dessinées / Comics / Manga


Foussa

Messages recommandés

il y a 4 minutes, Edrahil a dit :

Si t'es women friendly  et que tu lis cette nouvelle mouture de Thor, ben c'est une femme, elle est cool, elle est digne... et c'est tout. Fin du message féministe

D'accord  à100%

Je ne pense pas qu'il y ait d'intention militante chez Aaron. Je le pense suffisamment intelligent pour savoir qu'il n'a rien à rien à dire s'il n'a pas d'ovaire.

Je rapprocherai ça plutôt de la démarche de Greg Rucka. Oui, il écrit des femmes fortes, et alors ?

 

Y a-t-il eu un coup marketting à faire de Thor une femme ? Bien entendu, c'est du comics et pas la Pléiade. Est-ce que ça s'inscrivait dans une démarche de diversification ? Oeuf corse ! Est-ce pour autant lourdingue et mauvais ? Pas du tout.

J'ai pris un grand plaisir à lire ce run qui, il faut bien le dire, a un ventre mou mais accélère et devient épique sur la fin. J'ai vraiment regretté le retour de Odinson

 

il y a 11 minutes, Edrahil a dit :

"Quiconque brandit ce marteau, s'il en est digne, recevra le pouvoir de... Thor"

Et curieusement quand c'était des barbus et des grenouilles, ça choquait moins les puceaux qu'une nana

Thor433.jpg

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Côté éditorial et intérêt de la lecture, on a eu aussi pendant de longs mois le mystère de l’identité de l’alter égo qui je dois dire m’a bien tenu en haleine et a renforcé mon appréciation pour la série.

le deuxième point, c’est le traitement novateur de la maladie.

a posteriori, je vois ce run comme un coup marketing très bien mené et un excellent souvenir. Je ne suis pas sûr néanmoins d’avoir envie de le relire pour ne pas perdre cette magie.

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@Edrahil

oui, c'est ça féminisme au minimum syndical. Personnellement j'aurais préféré, sans rien changer à la trame, le nom de Valkyrie pour Jane Foster. 

 

Je vois ce que tu veux dire pour Iron Man. Pour l'analogie, de mémoire Ronin doit être l'alias qui a le plus changé de détenteur.

 

Mais là où ça ne gène pas de voir plusieurs personnages endosser le rôle de Captain America par exemple (parce que c'est un symbole plus qu'une personne), avec Thor c'est différent, parce que le personnage fonctionne à l'envers: ce n'est pas un bon gars qui met un collant pour combattre le mal, c'est un dieu qui se déguise en homme. 

 

Thor n'est pas un alias. c'est sa vrai personnalité... ça plus le féminisme "éthique", ça me rebute un peu... En fait je me rends compte pour moi il n'y a qu'un Thor, même si son rôle peut être cédé.

Après, c'est l'univers marvel. tout y est possible 😉

 

 

Modifié par razorspoon
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il y a 28 minutes, razorspoon a dit :

j'aurais préféré, sans rien changer à la trame, le nom de Valkyrie pour Jane Foster. 

Alors oui.

Révélation

Mais après

background.jpg

 

il y a 28 minutes, razorspoon a dit :

Thor n'est pas un alias. c'est sa vrai personnalité...

C'est très discutable.

Au début sa vraie personnalité c'était Donald Blake.

 

il y a 28 minutes, razorspoon a dit :

le féminisme "éthique", ça me rebute un peu...

c'est plus toi qui a un soucis un gérer que Marvel ;)

 

il y a 28 minutes, razorspoon a dit :

Ronin doit être l'alias qui a le plus changé de détenteur.

dont... une femme !! Enfer et dame nature !

 

Edit : et Loki on en parle ? Ca ne gênait personne

17-Loki-Woman-Comics.jpg

Modifié par madcollector
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il y a 24 minutes, madcollector a dit :

Au début sa vraie personnalité c'était Donald Blake.

 

en fait, il me semble que Donald Blake est la couverture de Thor sur terre -je ne sais plus comment ça fonctionne exactement, s'il s'agit juste d'un déguisement ou d'un truc à la shazam- et si ma mémoire est bonne, c'est un médecin et Mjolnir est son... parapluie je crois (ou sa canne)... 

 

J'ai toujours trouvé les dieux -grecs et nordiques- comme une bizarrerie dans l'univers marvel... 

 

Cette "version" de Thor avait un côté Captain marvel / Rick Jones -oui,  c'est ça un truc à la shazam, finalement- qui était assez cohérente dans un univers super héroïque.

 

il y a 24 minutes, madcollector a dit :

et Loki on en parle ? Ca ne gênait personne

 

Loki est un métamorphe, il peut se transformer en tout. 

 

il y a 24 minutes, madcollector a dit :

dont... une femme !! Enfer et dame nature !

c'etait Echo je crois. elle a fait partie de New avengers, après l'arc Disassembled,c'est ça?

 

il y a 24 minutes, madcollector a dit :

c'est plus toi qui a un soucis un gérer que Marvel ;)

je ne pense pas. rien ne m'empêche de penser que l'inversion de genre de Thor est plus mercatique qu'autre chose.  la vrai bonne idée, c'était d'en faire une valkyrie et d'en faire l'alter de Thor -pas le sidekick, nota- 

à une époque il y avait un équilibre lui/elle entre Gambit et Malicia. c'est ce que j'aurais aimé retrouver avec all new Thor.

 

Modifié par razorspoon
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Pour les anglophiles, j'ai parlé de Sobek, de James Stokoe. Nominé aux Eisner 2020.

Pas dispo en VF.

L'histoire de prêtres qui remontent le Nil pour demander au dieu crocodile Sobek de les aider à se débarasser des adeptes de Set qui ont envahi son temple. Sobek répond "... okay".

33 pages d'un graphisme direct et explosif

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Mais mon gros coup de coeur du mois, c'est Harrow County chez Glénat.

Avec Gideon Falls qui se termine, certains demandaient du rab de série d'horreur. Ne cherchez pas plus loin.

Ca fait longtemps que je vois passer cette série de 32 épisodes, sans m'y intéresser. D'abord parce que c'est de l'horreur, et qu'on en a pas toujours envie.

Ensuite, même si j'aime beaucoup le dessin de Tyler Crook (vu sur des séries dérivées de Hellboy), je n'aime pas vraiment Cullen Bunn l'auteur. Son passage chez Marvel ne m'a pas laissé de bon souvenirs. Donc j'ai boudé ce Harrow County, et j'avais tort.

 

Vers 1900, dans l'Amérique profonde, des villageois tuent une sorcière, Hester. 18 ans plus tard, nous suivons la jeune Emmy et sa découverte des spectres et autres monstres laissés dans les bois par Hester.

Graphiquement, c'est un mélange de ligne claire et d'Aquarelle. A l'histoire, passé le côté glauque des premiers épisodes, on apprivoise comme Emmy ce conté si étrange. Et à chaque fois qu'on devient familier, l'horreur se remanifeste.

J'en ai lu 16 épisodes en 4 jours, je suis conquis.

 

Préambule à lire ici

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Modifié par madcollector
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On pourra le développer sur le sujet orga, mais Discord a été un frein pour au moins 2 personnes qui ont pas pu se connecter :( on pourra refaire un essai mais je n'ai pas été 100% convaincu.

 

Sinon, plus de BD que de comics pour changer!

Comics

Haunt

Harrow Country

Die, Angela

Spider Man: Histoire d'une vie (avec Peter Parker qui vieillit au long des évenements Marvel au cours des 6 chapitres)

 

BD

Chroniques Birmanes de Guy Delisle

Chroniques de jeunesse (le dernier) s'apprécie si on a lu ceux d'avant

L'incal, les Métabarons

Undertaker (super western avec des histoires en 2 tomes, Meyer est un tueur au dessin)

Chronosquad (rajouté a ma liste d'achat ;) )

Il faut flinguer Ramirez

tout Libon, Paf et Hencule

 

Manga

Old Boy et tous les Seinen Kabuto

en film, la trilogie vengeance qui fini avec Lady vengeance

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Harrow Country c’est excellent. Si j’avais su que tu ne l’avais pas lu, je te l’aurais conseillé bien avant @madcollector


D’ailleurs me rappelle plus de la fin. Oeuvre lu à l’époque où mon état de santé fait que je me rappelle pas forcément ce que j’ai lu. Je vais le relire tiens. 

 

Sinon, si j’avais été la j’aurais parlé de Birthright, The few, Paper girls, Redneck, coda ou loba Loca. 
 

mais bon un jour, oh oui un jour ☝️ 

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Mes dernières lectures BD, pas grand chose pour moi en nouveauté :

je commence par un "classique" du comics, je crois :

Sweet Tooth T01 de Jeff LEMIRE :

sweet-tooth-tome-1.jpg.91eccc134c553bf03e0b4e96d14f9e22.jpgLe pitch : Dix années ce sont écoulées depuis la mystérieuse pandémie qui frappa la Terre et décima la quasi-totalité de la population. De celle-ci, naquit une nouvelle espèce : mi-homme mi-animale.
Gus fait partie de ces enfants hybrides dont on ignore tout, livré à lui-même depuis la mort de son père. Au cours de son voyage à travers une Amérique dévastée, Gus croisera la route de Jepperd, homme massif et taciturne avec qui il se met en quête d'un refuge spécialisé. Mais sur leur route, les chasseurs sont nombreux.

Mon avis Malgré l'épaisseur du volume, ça se lit rapidement . Ce n'est pas  l'histoire du siècle (c'est mon avis, je le rappelle) mais on a envie de savoir où ça nous mène. Graphiquement, je  n'aime pas trop les dessins  'j'ai du mal à reconnaitre certains personnages d'un dessin à l'autre) et le jeu des lumière (quand les personnages  sont autour d'un feu) donne l’impression qu'ils ont tous de la moustache Cela me fait un peu penser au style du dessinateur Tronchet. Je continuerai toutefois la lecture ( la série compte 3 tomes) car malgré mes critiques, je ne trouve pas cela particulièrement déplaisant (oui je sais, je suis "complexe" (ou maso 🤪))

 

Je continue avec un coup de coeur :

Hold up, 896953293_51Q5EaYxGHL._SX357_BO1204203200_.jpg.7a8b86e019095aac26143704bbb0f01c.jpgjournal d'un braqueur 1976 -1988 de Raoul Paoli et Shuky

Le pitch : Elliot perd ses parents après un tragique accident et se retrouve livré à lui-même au sein d’une petite ville des Etats-UniPlanche-3-600x907.thumb.jpg.2d16185c86a0f1af0ca00f77c42889e0.jpgs, le comté de Brasco. Recueilli par Bob, le garagiste du coin, il est très vite confronté au pouvoir de l’argent et prend conscience que pour conduire la voiture de ses rêves, acheter la console de jeu convoitée et conquérir le cœur de Marie-Clara, il lui faudra travailler dur… Or, un jour de 1987, Elliot rencontre deux malfrats qui lui donnent le goût du grand banditisme. Dès lors, il n’a qu’une idée en tête : monter son équipe, partir en repérage et faire son premier braquage. Découvrez la longue descente aux enfers d’un jeune garçon pris dans l’engrenage infernal de la violence, à travers la lecture de son journal intime, où toute sa vie est consignée. Le lecteur tient entre ses mains le “véritable” journal du héros : notes, photos, éléments de sa vie collés, etc… Parviendra-t-il à devenir un vrai gangster ?

Mon avis :  j'ai kiffé (comme disent les jeunes) : l'histoire alterne entre drôlerie et violence mais le style graphique, partage entre la bd classique et des dessins d'enfant et journal intime font que ça passe crème. Y'a des références cachées (notamment à la série Norman de Stan Silas du même éditeur que j'aime beaucoup (j'en ai déjà parlé dans ce post il me semble)) Il y a un 2ème tome que je vais lire avec délice.

 

Enfin un petit manga :

SPY x FAMILY de Tatsuya ENDO

81hxqqYxfRL.thumb.jpg.bf52c3333b5710315d59c3739bbbd8c9.jpgLe pitch : Sauvez le monde avec l'élite des agents (très) spéciaux : la famille Forger ! Une comédie d'espionnage pétillante !
Twilight, le plus grand espion du monde, doit pour sa nouvelle mission créer une famille de toutes pièces afin de pouvoir s'introduire dans la plus prestigieuse école de l'aristocratie. Totalement dépourvu d'expérience familiale, il va adopter une petite fille en ignorant qu'elle est télépathe, et s'associer à une jeune femme timide, sans se douter qu'elle est une redoutable tueuse à gages. Ce trio atypique va devoir composer pour passer inaperçu, tout en découvrant les vraies valeurs d'une famille unie et aimante.

Mon avis : J'adore : cela faisait longtemps que je n'avais pas tapé  rigolé autant à la lecture d'un manga.De plus j'apprécie particulièrement le style graphique. Que du bon. 3 tomes  sortis en vf pour le moment, vivement la suite.

1717501323_spy-x-family-endo-tatsuya-manga-shonen-espionnage-mensonges-dition-skurokawa.jpg.36004c0477c346221dab14585a34f75f.jpg   Merci de m'avoir lu 😃

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Parce que c'est mon habitude, je partage avec vous mes dernières lectures.

 

Captain America : Sam Wilson T01   Captain America : Sam Wilson T02   Captain America : Sam Wilson T03   Captain America : Sam Wilson T04   Captain America : Sam Wilson T1/2/3/4 de Nick Spencer.

 

C’est de cette série que j’avais prévue d’aborder lors de l’apéro BD. D’autant que j’ai un passif avec celle-ci : il y a deux ans, je l’avais déjà commencée. Et à l’époque, j’ignore un peu pourquoi, je n’étais pas rentré dedans à la lecture des deux premiers tomes. Il n’y a pas à chercher plus loin, que certainement : ce n’était pas le bon moment. Je l’ai toujours eu en tête depuis, et là, j’ai eu envie de les lire et de m'y remettre.
L’histoire rapido : on y suit les déboires d’un Sam Wilson promu nouveau Captain America à la suite de la perte des effets du sérum de super soldat qui permet à notre Steve Rogers d’être cet éternel premier de la classe. Du coup, ce dernier vieillissant, il lègue à son ami Sam, le costume de Cap. Sam Wilson qui n’est pas Steve Rogers aborde son rôle de nouveau Captain America avec sa propre vision du monde et sa personnalité, ce qui n’est pas du goût de tout le monde. Ses prises de position dérangent...
Par la suite, ragaillardi par une toute nouvelle jeunesse retrouvée, Steve Rogers ré-endosse son costume de Captain America et deux Captain America se côtoient. Le comics permet de questionner par l’entremise de ce double Captain America (Blanc/Noir) la question raciale aux Etats-Unis et tous les questionnements socio-économiques qui peuvent avoir à trait à ce que nous connaissons aujourd’hui.
J’ai trouvé qu’il collait incroyablement bien à la réalité du monde et ce que sont devenus les Etats-Unis, et ce, même si je le lis en retard de quelques années ; c’est presque d’autant plus vrai après la présidence Trump je trouve. Et je crois d’ailleurs que c’est un peu ça que je n’ai pas ressenti à ma première lecture. Je l’ai pris à la légère comme un nouvel arc narratif que j’attaquais comme un autre parmi tant d’autres et je me suis heurté à ce ton sinistre qui englobe toute l’histoire. C’est quand il m’est apparu pour ce qu’il est, c'est-à-dire une lecture pas drôle et fun pour deux sous et que le jeu consiste à y dénicher de très nombreux parallèles avec ce qu’est notre monde contemporain et son actualité, que j’ai accroché.
Pour tout dire, je suis bien rentré dedans avec le T3 , -je pense qu’il synthétise tout ce qui vient d’être raconté sur les tomes 1 et 2 et qu’enfin avec le T3 tout est en place pour travailler le sujet. Même si ce T3 est constitué d'histoires fort disparates en terme d'intérêt.
Organisé semble-t-il à la manière d’un diptyque ce Captain America : Sam Wilson à son pendant version Steve Rogers, intitulé logiquement Captain America : Steve Rogers du même auteur. C’est la colonne vertébrale du cycle Secret Empire
Pour ma part, à l’époque j’avais déjà tout acheté : alors y a plus qu’à tout lire !

 

We Never Learn T14   We never learn T14.

 

Pas grand chose à dire de ce quatorzième tome, sinon qu’il est dans la continuité des précédents : mouvementé, drôle, plaisant. On sent bien que cela pourrait durer ainsi éternellement, avec toujours le même principe pour l’auteur, de multiplier à chaque tome les quiproquos et autres situations comiques ; mais cette mécanique risque à terme de se gripper si on ne sent pas que l’histoire avance et poursuit un vrai but avec une intrigue clairement délimitée. 

 

Quand Takagi me taquine T05   Quand Takagi me taquine T06   Quand Takagi me taquine T5 et 6.

 

Avec la lecture de ce cinquième et sixième tome j’ai eu la confirmation que j’aimais vraiment cette série et que je l’aimais de plus en plus.
Il y a des moments de lecture dont on se souvient parce qu’ils nous ont surpris, déstabilisés, émus (...) et une histoire du T5 est venue sans crier gare me surprendre et m’apporter matière à apprécier un peu plus encore ma lecture des tomes à venir.
Quand Takagi me taquine c’est ça : [résumé éditeur] “Nishikata est un collégien plutôt réservé, peu habitué à jouer les premiers rôles à l'école. Takagi, sa camarade de classe, est par contre coutumière des coups d'éclat. Elle aime se faire remarquer, mais elle se plaît surtout à attirer la lumière sur Nishikata, malgré lui. En effet, Takagi ne ménage pas ses efforts pour taquiner Nishikata : l'embarrasser est un véritable passe-temps pour la jeune fille ! Mais attention, avec Takagi les apparences sont souvent trompeuses !
Série très accès tranche de vie, on suit nos deux héros au quotidien et on s’amuse de leur relation. Si on a mis à jour rapidement les sentiments de Takagi à l’égard de Nishikata, il est amusant de voir combien Nishikata, lui, ne pipe rien à tout ça. Il ressent bien un trouble de temps en temps mais il ne pose pas le bon diagnostic sur le sentiment qui le travaille. C’est mimi comme tout.
Quand on lit des romances, on peut se poser la question de savoir une fois l’histoire finie ce qu’il va advenir de la relation. En tout cas moi oui. Une histoire du T5 vient nous hameçonner bien comme il faut par le biais de ce questionnement. Sans rien vous dévoiler, on y découvre une Takagi plus âgée de 10 ans et désormais mère de famille. L’auteur sur cette courte histoire se joue de notre curiosité (et de ce questionnement) : Takagi et Nishikata ont-ils fini ensemble ? Par plein d’artifices, l’auteur déploie ses plans, ses phrases, ses dessins pour laisser planer ce mystère tout au long de l’histoire. Plus celle-ci avance et plus nous lecteurs, réussissons à rassembler des indices jusqu’à avoir la réponse certaine à notre questionnement. C’est alors qu’à quelques cases de la fin de l’histoire Takagi (grâce au dessin du mangaka) brise le quatrième mur et accroche notre regard de lecteur (ç’a été une sensation incroyable et inattendue que de se faire accrocher du regard par un personnage !) et semble nous dire avec son expression caractéristique comme elle pouvait l’avoir lorsqu’elle taquine Nishikata : “je vous ai bien eu !” Je pense que c’est moi et c’était l’instant, mais je me souviendrai de ce moment de lecture qui me fait encore un peu plus aimer cette série manga.

 

Love X Dilemma T05   Love X Dilemma T06   Love X Dilemma T07   Love X Dilemma T08   Love x dilemma T5/6/7/8.

 

Toujours un gros coup de cœur qui se confirme. Tant est si bien que j’ai même freiné ma lecture me gardant une poire pour la soif pour ne pas arriver au terme de ce que j’avais acheté.
Toujours est-il que j’aime le tour que prend le manga en délayant son intrigue de triangle amoureux et l’ambiance qui s’en dégage : les notions de choix, de charme et de séduction s’équilibrent à merveille et personnellement me happe littéralement. Les romances comme beaucoup d’autres genres sont très codifiées et balisées. Pourtant, ici, je me laisse surprendre par les tours que peut prendre le cheminement de l’histoire. Les points de vue sont divers, et comme le héros pris dans ce maelstrom émotionnel, nous nous retrouvons comme lui à prendre parti pour les uns ou les autres en fonction de leurs comportements : c’est ce positionnement qui rend ce manga si accrocheur. 

Et un détail perso : les couv' deviennent enfin biens avec le T7. Finies les couvertures sous lsd ou aux images chelou gnagnan. Avis perso bien sûr.

 

Tango - tome 3 - À l'ombre du Panama   Tango T3 : A l'ombre du Panama de Matz et Xavier.

 

Ce T3 vient épaissir le personnage principal John Tango. Il nous permet d’en apprendre plus sur le passé de ce dernier par le biais de flash-back, ce qui est de bonne augure pour la suite de ses aventures. Le seul reproche que je peux faire à cette bd c’est que je juge chaque lecture trop courte ; cela me donne un sentiment de rapidité et de quelque chose de trop succinct. Mais il est vrai que c’est un reproche que je fais souvent aux bd.

 

Ms. Marvel : Team-up   Ms Marvel : Team-up de Ewing/McElroy/Vazquez.

 

Un tome isolé en dehors des deux séries consacrées à cette jeune héroïne : Ms Marvel et Magnificient Ms Marvel.
J’ai beaucoup aimé la première histoire de ce Ms Marvel : Team-up. De facture classique, c’est une énième déclinaison chez Marvel d’une machine qui va provoquer un échange d’ esprits : un incident se produit et l’esprit de Kamala se retrouve dans le corps de Peter Parker, et Peter Parker dans le corps de Kamala Khan (sans mauvais jeu de mots). J’ai déjà lu ce genre d’histoire plein de fois. Pas de surprise donc, mais ça reste bien mené et distrayant à l’image de nos deux héros très portés tous deux sur la petite blagounette. Ça passe tranquillou.
Je suis plus réservé sur la deuxième histoire de ce comics. Mais ça vient de mes goûts perso : je ne suis pas friand d’histoire à base d’intrigue galactique. Et ici c’est le cas. Heureusement, les fortes personnalités de Ms Marvel et Captain Marvel avec qui dans cet épisode Kamala Khan fait équipe assurent. Bilan : bien content malgré tout d’avoir ce titre dans ma collection.

 

La Venin, Tome 3 : Entrailles   La Venin T3 : Entrailles de Laurent Astier.

 

Ce tome 3 m’a énormément plu parce qu’il est riche en révélation, les flash-back apportent toute la connaissance nécessaire à une meilleure appréhension du personnage principal et surtout, il gagne en densité d’écriture. Y a matière à lire et ce n’est pas du remplissage vain. La Venin est un bon titre de “western de vengeance" : une femme seule se lance sur les traces de ceux qui ont tués sa mère quand elle était plus jeune. Rien que du très classique. Mais sur ce fil ténu de l’originalité (ou plutôt du manque d’originalité), l’auteur parvient quand même à sortir un western qui suscite mon intérêt et a un certain souffle. Une œuvre à juger une fois terminée je pense.
 

 

 

 

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Ce run Sam Wilson/Falcon vieillira super bien je pense, on en avait discuté en apéro BD, mais j'avais vraiment bien aimé, et meme les personnages secondaires sont intéressants.

 

Sinon, Black Magic T3, reprise de la série apres une longue pause et ce polar avec sorciere mené par Rucka, en plus d'etre magnifique, est intrigant et entrainant. Je vous recommande chaudement.

 

Old haunts, équipe et éditeur (https://awastudios.net/) que je ne connaissais pas mais le pitch m'intrigait ... des mafiosos litérallement  hantés par leur passé et dont la couv' donne la conclusion. C'est court mais intéressant, le profil psychologique des persos utilise tous les archétypes classiques en y mixant une bonne dose de sel pour casser les reperes. Je vais creuser un peu plus leur catalogue :)

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Il y a 8 heures, Barbi a dit :

Old haunts, équipe et éditeur (https://awastudios.net/) que je ne connaissais pas mais le pitch m'intrigait ... des mafiosos litérallement  hantés par leur passé et dont la couv' donne la conclusion. C'est court mais intéressant, le profil psychologique des persos utilise tous les archétypes classiques en y mixant une bonne dose de sel pour casser les reperes.

On avait parlé d'AWA lors de ma lecture de The Resistance.

C'est plein de séries différentes, sous la houlette d'Axel Alonso, l'ancien éditeur en chef de Marvel.

 

Laurence Campbell je l'aime d'amour sur BPRD Hell on Earth

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Il y a 5 heures, Barbi a dit :

A scene of the crime (premiere collaboration Brubaker/Philips)

 

Y'a pas à chier, tous les polars BruLips sont quand même bons. Ouais, maintenant, officiellement, ils s'appellent BruLips.

 

Je viens de finir Reckless qui est sorti en 2020 en direct-to-TPB. Boom, c'est bon.

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Hop, un peu de manga.

Kid I Luck, une histoire complète en 3 tomes.

On est dans le tragi-comique. J'ai trouvé ça vraiment excellent.

Il s'agit d'un gars bagarreur qui va s'essayer, un peu forcé, à faire de l'humour alors qu'il est ... nul. 

L'histoire est excellente, le dessin super sympa, il y a pléthore de jeux de mots. J'ai adoré.

Amazon.fr - Kid I Luck ! T01 (01) - Osada, Yuko, Lamodiere, Fedoua - Livres

 

 

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Lors de notre dernier apéro BD, nous discutions avec @Edrahil du statut particulier des lectures "recommandée". Je suis bizarre, plus on essaie de me pousser vers un produit, plus je recule. Et pourtant, quand des gens dont j'estime les goûts sont unanimes... il y a forcément du vrai quand ils me disent tous que je dois lire une œuvre.

 

Du coup, avec près de 25 ans de retard, je me suis enfin penché sur Strangers in Paradise de Terry Moore. Et forcément ça me fait réfléchir à ce qui fait un classique ou une œuvre culte. Il y a certaines qualités intemporelles, et d'autres ancrées dans leur époque.

 

Strangers in Paradis, je suis toujours passé à côté, en sachant pourtant que c'était un classique. Les hasards de la vie, tout ça. Quand j'étais étudiant, il y avait toujours un autre album à acheter avant. J'en avais une vague idée toutefois : indépendant, noir et blanc, jolis dessins de femmes, tranche de vie "réaliste" (comparée aux albums DC/Marvel).

 

J'ai donc enfin lu le premier album. Et ce n'est pas ce que j'imaginais. Commençons par le style graphique : oui c'est du noir et blanc, oui les filles ont des courbes beaucoup plus réalistes que les héroïnes siliconées. Mais c'est beaucoup plus cartoony que ce que je pensais, en voyant des dessins récents de Terry Moore. Normal, c'était en 1993, le monsieur a pris du galon depuis.
Au niveau de l'histoire, je n'avais pas particulièrement d'attente, et là encore j'ai été surpris. Ce premier album de 3 épisodes nous présente deux copines visiblement en colocation, et leurs déboires amoureux. Francine la brune hétéro est un peu naïve (surtout sexuellement), tandis que Katchoo la blonde lesbienne est rock n'roll et frontale. Et au bout de 3 épisodes, comme dans un soap opéra, il y a des ruptures, des confessions, de nouveaux amis...

 

Alors est-ce que c'est bien ? Oui. Est-ce que je vais lire la suite ? Oui. Est-ce que ça m'a explosé le cerveau ? Non.
Je pense que si je l'avais lu durant mes études, j'aurais sûrement été accros. Sauf que j'ai raté l'alignement des planètes. Ce n'est plus la bonne époque dans ma vie, ou dans la société. La relation entre Francine et Katchoo, leurs références artistiques (poétiques ou musicales) qui parsèment l'album, tout ceci m'aurait sûrement plus parlé à 20 ans qu'à 40. Et puis la représentation homosexuelle n'est plus la même en 2021 qu'en 1993 : avoir un personnage ouvertement lesbienne n'est plus le même "choc". Le discours féministe aussi est marqué par son époque. Je ne pense pas qu'un homme puisse se dire féministe (quand on a pas d'ovaire on a rien à dire), mais je me vois comme plutôt paritaire comme gars. Du coup les représentations masculines militantes... ça fait jamais super plaisir d'être rangé dans le même sac que les violeurs et les salauds. Je pense qu'aujourd'hui Moore aurait eu un discours un peu plus nuancé.

 

Je vais continuer quand même. Parce que j'ai quand même passé un bon moment durant cette lecture. Et parce que je subodore que c'est encore mieux après. Déjà parce que des gens de bon goût me conseillent la lecture. Et puis parce que j'ai l'expérience de Cerebus, autre série culte lue a posteriori, qui m'a profondément ennuyé au début, avant de me captiver (et de me ré-ennuyer à la fin, avec son discours misogyne, mais c'est une autre histoire).

Modifié par madcollector
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@madcollector Tu verras en effet que le style de dessin du début n'est pas forcément celui de la suite (T. Moore l'a dessinée longtemps donc nécessairement son style évolue) ; de même, l'histoire évolue pour ressembler à plein de chose sans jamais ne ressembler à aucune. Le thème qui charpente l'œuvre est bien entendu l'amour/amitié, mais celle-ci est parsemée d'autres genres qui viennent enrichir le lore de Moore. Et tu verras par la suite que Moore nuance son propos féministe à l'égard des hommes avec des perso qui viennent en compenser d'autres. La nuance du propos nait de ces équilibres.

Après comme tu le soulignes derrière chaque œuvre y a une époque, un moment et SiP n'échappe pas à cela. Un peu comme moi et The Authority : ce n'est pas mauvais mais y a eu d'autres choses depuis qui le rabaissent à mes yeux.

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A contrario, j'ai lu hier Department of truth hier, qui lui est trop ancré dans l'actualité (tout est axé autour de Qanon en fait) et en est dérangeant aujourd'hui, alors que j'espere qu'on pourra en rigoler dans 10 ans ... Par contre, le dessin est top de bout en bout pour s'immerger dans ces demi réalités!

Department-of-Truth-Image-Comics-Tynion-Simmonds-Page-B-1a.jpg             Department-of-Truth-Image-Comics-Tynion-Simmonds-Page-A-1a.jpg

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