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Edrahil

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Tout ce qui a été posté par Edrahil

  1. Oui mais tu auras toujours l'irrépressible envie de marcher dans toutes les merdes de chiens du pied gauche que tu croiseras dans les rues. Mon pouvoir : avoir toujours raison, -ou au moins en donner l'impression-.
  2. Oui mais tous tes vêtements rétréciront s'ils sont mouillés. Même ton slip ! Mon pouvoir : repasser une chemise en moins de 5 min.
  3. Mes derniers visionnages que voici : Mon Histoire. Résumé : “Takeo Gôda est un grand gaillard au cœur tendre ! Pourtant, aucune fille ne veut de lui. Elles lui préfèrent en général son meilleur ami, le séduisant Makoto Sunakawa. C'est ainsi depuis toujours, et Takeo s'est finalement résigné à ne plus chercher l'amour. Un jour, il vient en aide à une jeune fille, Rinko Yamato, harcelée dans le train par un pervers. Sa vie prend alors un nouveau tournant : Rinko semble s'intéresser à lui. Mais avec Makoto dans les parages, Takeo aura-t-il seulement une chance ?” Longtemps stationnée dans ma watchlist, j’ai fini par regarder cette série qui m’aura en définitive bien plus. Rien de neuf sous le Soleil avec cet animé tourné vers la comédie romantique, le fait notable c’est qu’ici on est quand même en présence d’un champion de la catégorie “guimauve”. Le niveau est stratosphérique. Les persos sont niais au possible, tout est merveilleux et tout est sujet à s’émerveiller pour notre jeune couple. Y foncent à balle sur l’autoroute du cucul la praline. Pour autant, je vanne, mais j’ai pris du plaisir à visionner cet animé ; je me suis laissé porter par les péripéties sans enjeux et les questionnements bancals de nos deux héros et ma foi, ça a parfaitement rempli son office de me détendre. Orange. Résumé : “Un matin, alors qu’elle se rend au lycée, Naho reçoit une drôle de lettre… une lettre du futur ! La jeune femme qu’elle est devenue dix ans plus tard, rongée par de nombreux remords, souhaite aider celle qu’elle était autrefois à ne pas faire les mêmes erreurs qu’elle. Aussi, elle a décrit, dans un long courrier, les évènements qui vont se dérouler dans la vie de Naho lors des prochains mois, lui indiquant même comment elle doit se comporter. Mais Naho a bien du mal à y croire, à cette histoire…” Un animé que j’avais souvent vu revenir dans des listes de “Top” : Top romance, Top drama… Alors effectivement, il est plutôt bien troussé tout au long de son développement. L’idée de départ permet de maintenir une aura de mystère et nappe le récit de l’enjeu du drame : celui-là même qui est révélé dans la lettre reçue du futur et qui fait que l’héroïne se questionne et agit de telle ou telle manière. Cette dose de fantastique et de double temporalité apporte ce petit plus au classique com-rom de lycée. J’ai bien aimé. Ganbare Doukichan. Résumé : “La vie au quotidien de trois collègues de bureau dans une entreprise de Tokyo et leurs échanges autour de leur vie sentimentale.” Série composée d’épisodes courts (5-6 min) qui sait mélanger humour, romance au boulot et tranche de vie. C’est bien équilibré et pour une série courte sait se montrer dense ; et par “dense”, j’entendrais ici, quelque chose qui sait raconter sur la longueur de sa saison un propos qui se tient. Parfois ces petites séries apparaissent pour ce qu’elles sont : des pastilles de tranches de vie, façon film à sketch un peu décousues. Ganbare Doukichan a su éviter cet écueil. Inô-Battle wa Nichijô-kei no Naka de. Résumé : “Les membres d’un club de lecture ont tous reçu des super pouvoirs par le plus grand des hasards. Depuis, ils se tiennent prêts à défendre le genre humain contre des forces obscures, à repousser une invasion extraterrestre ou à déjouer de sombres conspirations. Malheureusement, à leur grand regret, rien ne se passe et leur quotidien reste inaltéré ! Ils poursuivent donc leur simple vie de lycéens, comme si rien n’avait changé... ou presque.” Série que j’ai vraiment beaucoup aimée mais que j’ai trouvée bancale. Je n’ai pas su la situer et en comprendre ses visées, ses enjeux. Cela provient du fait qu’elle pioche dans plusieurs registres. Le classique triptyque : comédie, romance, tranche de vie lycéenne ; mais en permanence, l'exubérance du jeune héros avec son imagination débordante qui saupoudre l’ensemble de “nawak”, la notion de super-pouvoirs que chacun des personnages possède, et aussi, l'existence d’un autre groupe qui semble faire office d’antagoniste de l’histoire fait que je ne savais pas trop quel type d’animé c’était ou ce qu’il voulait être. Ceci étant dit, ce n’était pas dérangeant. Ce zapping d’un registre à un autre donne juste une impression qu’il n’a pas su choisir ce qu’il voulait être. Quoi qu’il en soit, j’aurais passé un bon moment au visionnage. Holmes of Kyoto. Résumé : “À Kyoto, dans une boutique d'antiquités du quartier commerçant de Teramachi Sanjô, la jeune Aoi Mashiro rencontre Kiyotaka Yagashira, fils du propriétaire du magasin où elle finit par travailler à temps partiel. Kiyotaka est surnommé le « Holmes de Kyoto » ! Avec Aoi, il résolvent des énigmes et les affaires bizarres que leur soumettent certains clients.” Alors c’est très simple, le résumé a tout dit. Faut toutefois pas s’attendre à des enquêtes charpentées à la Conan Doyle ou Agatha Christie qui prennent leur temps et ont plusieurs ramifications. Là c’est plus expéditif dans la résolution et la présentation des indices. Ça peut être capillo-tracté parfois aussi, et il faut garder à l’esprit que malgré son titre, l’animé tend beaucoup vers la romance dans la relation qu'entretient le couple principal. Rent-a-Girlfriend. Résumé : “Kazuya Kinoshita est un étudiant de 20 ans qui a échoué dans ses études. Il a toutefois réussi à embrasser sa petite amie une fois, mais elle l'a largué au bout d'un mois ! Ne voulant plus jamais revivre une telle situation, il part en quête d'une nouvelle copine en s'aidant d'une application spéciale permettant de louer une petite amie. C'est ainsi qu'il fait la connaissance de Chizuru Mizuhara qu'il trouve tout à fait à son goût. Mais la suite ne se déroule pas comme prévu et Kazuya s'embarque dans une situation plutôt gênante…” À une époque, le manga papier m’avait titillé. Puis je me suis finalement rabattu sur l’animé (un peu par souci d’économie), lequel ne m’aura pas déçu. Faut dire que c’est un genre que j’affectionne énormément. L'enchaînement de situations comiques et de quiproquos représente l’essentiel de la trame narrative. Un mensonge et un quiproquo de départ enferre tout ce petit monde dans une histoire qui ne cesse de “s’accessoiriser” de nouveaux quiproquos (encore !) et malentendus propre au genre. En définitive on obtient un cocktail fort distrayant hystérico-comique à la romance qui avance à un rythme leeeent (mais c’est souvent le cas). J’ai vraiment passé un bon moment avec ce Rent-a-Girlfriend. One Room. Résumé : “Des histoires ayant comme point commun la pièce où vivent trois étudiantes.” Des toutes petites histoires sympatoches mais oubliables. Je ne sais quoi dire d’autre tellement y a pas grand chose à en dire… My first girlfriend is a gal. Résumé : “Jun’ichi « Jun » Hashiba est un lycéen pas très assidu dont la seule préoccupation est de vouloir perdre sa virginité. Poussé par ses amis, il se met à genoux devant Yukana Yame et lui fait une déclaration d’amour. Et ça marche ! À présent, Jun sort avec Yukana, mais il n’avait pas vraiment réalisé qu’elle était une fille ultra-branchée par la mode…” Série hystérico-comique qui ne m’aura pas déplu sans me plaire pour autant. Le plaisir au visionnage était là mais chais pas… quelque chose ne m’emballait pas entièrement. Je pense que c’est certainement la vision de la femme version bimbo -si je puis dire- développée tout au long, qui est moyennasse et se roule allègrement dans la pire des beauferies. J’ai toujours du mal à me dire si c’est premier degré, pour un certain public, ou si c’est de l’humour graveleux assumé. Je crois que c’est cet entre-deux sur ce type d’animé qui me laisse mitigé. Masamune-kun’s Revenge. Résumé : “Lorsqu’il était enfant, Masamune Makabe était un garçon rondouillard dont se moquait souvent une fille, Aki Adagaki. Il a fini par décider de se prendre en main et, quelques années plus tard, le voilà devenu un beau jeune homme intelligent et athlétique. À présent, il est prêt à prendre sa revanche sur ceux qui l’ont humilié ! Et il compte bien profiter d’un changement d’école pour mettre ses projets en œuvre…” Je pense que ç'a été une déception celui-ci. J’ai eu l’impression que jamais il ne commençait. Le héros m’est apparu comme antipathique et son pendant féminin de même. Difficile d’accrocher quand on n’apprécie pas le couple principal d’une série. Ajoutez à cela que l’intrigue lambine au possible, que tout semble être fait à tâton (<= mon impression) et ceci donne l’impression que c'est une com-rom ratée qui ne réussit pas à exploiter son idée de départ et ne lui donne aucune ampleur. Plastic Memories. Résumé : “Nous sommes dans un futur proche. Après avoir raté ses examens, Tsukasa Mizugaki, 18 ans, trouve un poste dans la prestigieuse SAI Corporation, grâce aux relations de son père. Cette société est spécialisée dans la production de Giftia, des androïdes très perfectionnés ayant des réactions proches des émotions humaines. Le travail de Tsukasa n'est cependant pas très gratifiant, puisqu'il consiste à récupérer les modèles arrivant en fin de vie.” Semi-déception. J’ai souvent vu ce titre cité dans des Tops ; malgré moi cela a créé une attente… mais une attente déçue. En fait je lui reproche peut-être son aspect gros souliers où sans vergogne il va chercher à exploiter le compte à rebours de la romance qui s’achemine vers une fin larmoyante. [En effet, les Giftia ont une durée de vie limitée.] Et c’est parce qu’il le sait et le met en scène que cet aspect tire-larme m’a paru grossier et sans finesse. Je l’ai aimé mais j’aurais souhaité plus l’aimer au vue de ces avis trop dithyrambiques à mon goût. Un truc par contre que j’ai trouvé très réussi, c’est la description de cette sf très commune et très lointaine à la fois. Par exemple : les androïdes plus vrais que l’humain lui-même dans ce monde, y a ce petit côté Blade Runner pas dégueu qui m’a bien plu. Et c’est d’ailleurs le plus intéressant : voir combien un androïde découvrant la naissance du sentiment amoureux en lui réagit et se comporte nous renvoie forcément à nos propres questionnements. Crossing Time. Résumé : “Lorsqu'il ferme ses barrières, le passage à niveau stoppe les gens sur leur chemin. Ce temps d'attente est prétexte à des échanges, notamment entre de jeunes femmes qui le traversent. Croisez la route et les conversations de ces voyageuses du quotidien !” Petites pastilles de trois minutes qui m’aura bien plu. Certes, quelques épisodes sont en dessous, mais globalement l’idée de ces petites séquences intimistes enchâssées dans cette unité de temps et de lieu est bien exploitée. Adachi and Shimamura. Résumé : “Connues pour sécher régulièrement les cours, deux jeunes filles nommées Adachi et Shimamura voient leur vie s’entrelacer lorsqu’elles se croisent au deuxième étage du gymnase de leur lycée. À ce moment-là, c’est le début d’une grande amitié ; elles jouent au ping-pong, traînent ensemble après les cours... Mais si quelque chose arrivait et devait changer leur relation à jamais, comment réagiraient-elles ?” Petit coup de cœur pour moi. C’est mimi comme tout et cela sait faire montre d’un certain romantisme naïf sans être niais mais toujours sincère. Le dessin aussi est très beau j’ai trouvé. D’aucun pourrait trouver le rythme lent pour ne pas dire mou de l’animé, mais il rend justement bien compte des errements dans les interrogations d’une des deux jeunes filles. Ses troubles, son hésitation, ses questionnements intimes… En écho vient le comportement de son amie qui renvoie le spectateur à un jeu de comparaison entre les deux intimités. Le questionnement de l'incertitude des sentiments et la question de la réciprocité se fait alors centrale. J’ai beaucoup aimé.
  4. Je repasserai bientôt sur ce fil alors pour dire que je me suis payé un BMX 😁
  5. @razorspoon @Roolz Ben moi qui pense à me payer un BMX, vous me faites sentir moins seul et normal avec vos réflexions 😁.
  6. Sacrebleu ! Ça m'était complétement sorti de la tête. Pas possible pour moi
  7. Oui mais malheureusement pour toi, tout aura un goût de navet cuit à l'eau. Mon pouvoir : j'ai le rythme dans la peau (et c'est envoûtant). "Aucune femme ne peut résister à un homme qui sait danser le mambo." Homer Simpson.
  8. Oui mais en contrepartie tu es touché d'une maladresse dantesque qui fait tout foirer. Mon pouvoir : je parle et comprends toutes les langues, dialectes et argots possibles et imaginables.
  9. C'est formidouble tout ça !
  10. Tout à l'heure au boulot dans le bureau, des personnes discutent sans aucune grivoiserie entre adultes consentants de sous-vêtements. Motif, dessin, rayures (...) ce genre de truc quoi. Je suis au bureau, je bosse à l'ordi et j'écoute en même temps. Difficile de faire autrement. Une collègue se penche et me précise (pour me taquiner) que les siens sont satinés aujourd'hui. Je lui réponds : "c'est cool ! c'est comme les cartes foil de Magic !" Ça la fait sourire puis elle s'en va. Deux secondes plus tard, elle réouvre la porte et me lance "attends ! je te parle de mes sous-vêtements et toi tout ce à quoi ça te fait penser c'est tes cartes Magic ???" Moi un peu piteux "Voui" Edrahil la fibre ludique chevillée au cœur
  11. Attention @teilest une mamelle importante des apéro bd ! Urasawa pour moi, c'est tout l'inverse de toi. Je l'ai découvert par l'entremise de ces intégrales Yawara chez Kana. Je ne connais aucune de ses autres œuvres (je sais c'est mal). Romance dis-tu, franchement je ne sais pas trop, mais pour te donner une idée ça, a le charme de ces dessin-animés japonais que l'on regardait mômes. En tout cas ça m'y fait fortement penser. Peut-être que Barbi pourra mieux te préciser sur un prochain apéro bd : si je ne dis pas de bêtise, il a découvert Yawara après tout le reste d'Urasawa. Tu pourras mieux cerné l'œuvre.
  12. Mes quelques dernières lectures comme à mon habitude. Yawara T9 et 10 N. Urasawa. J’ai longtemps lu Yawara comme une sorte de chronique adolescente. À la lecture de ces deux derniers tomes, mon intérêt a quelque peu bougé : je porte désormais un regard différent sur les scènes de judo que l’auteur arrive à rendre captivantes. La tension de ces scènes ne m'était pas apparue auparavant. J’aime énormément l’aspect grobillesque de l’héroïne. Urasawa parvient à nous faire ressentir la force tranquille qu'est Yawara et la grande maîtrise de son art ; et en même temps, il sait nous la brosser comme un personnage fragile et frivole. C'est ce que je préfère dans cette série je crois. Jusqu'alors j’étais resté hermétique à l’aspect purement judo : le titre se compose dorénavant pour l’essentiel de judo et l'auteur aura su faire en sorte que je prenne du plaisir à la lecture de ces séquences. C’est sûr, c'est moins tranche de vie et chronique mais je savais le titre dès le départ accès judo. Jupiter's Legacy T3 : Requiem de Mark Millar. Très différent des deux premiers tomes, cette suite ne m’aura pas déplu. Pour être honnête je crois surtout que j’étais bien luné quand je l’ai lue. J’étais ouvert d’esprit. Au fond de moi, quelque chose me susurrait que j’étais quand même sur un chemin de crête avec ce Jupiter’s Legacy T3 : toujours à deux doigts de le juger sévèrement et de basculer du mauvais côté du jugement. Faut croire que j’ai basculé du bon côté de l’appréciation. J’ai vu l’aspect superficiel de l’entreprise de Millar avec ce troisième tome, je vois bien cet aspect elliptique pas très développé de l’ensemble… mais allez savoir, ça m’a plus. C’est tellement différent, et tellement pareil que ce qu’il avait déjà fait, que je l’ai certainement jugé à l’aune du plaisir pris sur les tomes précédents. Une sorte de bonne note à crédit en attendant la suite. Magic Order T1 et 2 de Mark Millar. Très Mark Millar, je me suis relu le premier Magic Order que j’avais adoré à l’époque de sa sortie ; cette deuxième lecture me l’a fait encore plus apprécier. J’ai lu des critiques qui lui reprochaient que le lore, les personnages étaient peu développés… Ben je ne trouve pas. Tout y est, mais de façon extrêmement concise. On a tout ce qu’il faut pour comprendre le monde et ses protagonistes sans que rien ne soit étalé sur des pages et des pages pour faire genre c’est développé. J’ai saisi les traumas des uns et des autres, le lore comme il nous est présenté : pareillement. Moi ça me va. Et donc ce T2, j’ai apprécié. Certes il n’y a plus la fraîcheur de la découverte du premier mais le plaisir de retrouver l’univers et certains personnages remplissent grandement leur office. Peut-être que comme Jupiter’s Legacy T3, on sent avec ce Magic Order T2 un aspect “déclinaison” d’univers : c'est peut-être le seul point négatif que je relèverais. Mais je n’ai pas boudé mon plaisir de lecture, ce T2 était bien dans la lignée du précédent. Sexy Cosplay Doll T9. Un manga qui continue sur sa partition de lecture sympathique à tendance romcom. À chaque tome vient s'ajouter de nouveaux personnages, de nouvelles thématiques, qui, au final, peuvent finir par représenter une certaine traîne au manga et l’alourdir d’autant, le rendant moins "efficace". C'est une impression que j'ai parfois. L’intrigue majeure -la relation entre les deux personnages principaux- se voit diluer dans un ensemble plus grand, avec plus de variables et cela donne un effet d’éparpillement et de lire parfois des tomes de transition qui s'enchaînent les uns les autres. Mais cela reste un écueil mineur quant à la qualité globale de l’histoire et son aspect tout mimi, naïf et frais. Certainement un des titres que je suis avec le plus de plaisir depuis la sortie du premier tome. Boy's Abyss T1 et 2. Voici au préalable le résumé éditeur de Boy’s Abyss : “Dans une ville où il ne se passe jamais rien, où chaque jour se ressemble, Reiji Kurose se contente du vide qui caractérise son existence. Tout le condamne à rester dans la même ville : sa famille, ses perspectives d'avenir, ses amis d'enfance.... Jusqu'à sa rencontre avec une idole, il était persuadé que sa vie continuerait ainsi, sans résistance et sans réel pouvoir sur son avenir. Vivre peut-il lui apporter l'espoir ? Se dirige-t-il vers la lumière ? Ou vers les ténèbres ?” Il faut le dire tout de suite : c’est vraiment une œuvre sinistre. Nous sommes mis dans la peau de ce jeune garçon qui nourrit l’espoir de se tirer un jour de sa ville natale, et tout, absolument tout, semble sans cesse devoir le faire rester pour des raisons pour le moins fallacieuses. Je ne sais pas où est l’espoir, mais en tout cas il n’est pas dans Boy’s Abyss. Il n’est question que de relations toxiques et d’emprises mentales ; toutes les choses qui devraient être heureuses (et vertueuses) pour tout être humain finissent par se révéler pourries de l’intérieur dans cette série. Secrets et faux-semblants viennent alimenter cette impression que le jeune héros est pris dans une véritable d’araignée métaphorique où pour parvenir à se tirer de cette histoire mal engagée, il va falloir chance et volonté. Cet aspect très sombre et catalogue de malheurs m'a fasciné. Comme quoi ! A couple of cuckoos T6 et 7. Une lecture qui ne révolutionnera pas le genre, elle en a même tous les défauts à mon sens, mais de temps en temps, je ne dis pas non. Pour preuve, je la suis. Love X Dilemma T15/16/17/18/19/20. Voilà un manga qui m’aura foutu le doute. Un, pendant quasi deux ans, aucun nouveau tome. Abandon ? Pas abandon par l’éditeur ? Toujours difficile de savoir. Deux, à les lire et découvrir tous à la suite, je lui avais trouvé un côté redondant et la versatilité de certains personnages apparaissait alors criante. Je ne supporte pas les velléitaires insupportables (triangle amoureux) comme il peut y en avoir beaucoup dans les comrom. Aussi je n’aimais comment l’histoire virée, et comment certains personnages étaient traités. La souffrance morale de certains persos me faisait mal pour eux. Bref le lien entre cette série et moi s’était distendu. Et bien je dois dire que cette trêve forcée m’aura fait du bien. Quand j’ai vu que des tomes étaient à nouveau prévus en vf, j’ai repris ma lecture un peu en amont, à partir du T15, et je me suis remis dedans. Et c’est très bien. Les arcs narratifs “pénibles” sont passés et ceux en cours font moins “Feux de l’Amour”. Ça me va très bien. Hâte de continuer et de voir les autres tomes sortir en vf de manière régulière. Je croise les doigts. Spy X Family T6. Spy X Family est une lecture que je fais sans déplaisir mais pas forcément avec plaisir. C’est particulier en fait mon rapport. Je lui reproche d’être peut-être trop équilibré entre ses thèmes espionnage, comédie et comrom sans être véritablement aucun des trois. Il ne tend pas vers un ou l’autre : c’est un statu quo permanent moyen qui n’arrive pas à m’embarquer. Un peu comme si ça manquait de folie... enfin chais pas trop. Mon mari dort dans le congélateur T1 et 2 (série complète en deux tomes). Lecture que je dois à un conseil de @Lug lors d'un apéro BD. Qu’il en soit remercié. Ça aura été une lecture passionnante et intrigante. Le résumé est celui-ci : “Depuis son mariage avec Ryo, Nana n'a que trop subi les coups de son mari. Aussi, le jour où elle finit par tuer ce dernier, elle ne ressent pas de tristesse et décide de cacher son corps dans le congélateur de la petite réserve du jardin. La jeune femme se sent alors enfin libérée et espère pouvoir profiter de la vie... Mais quand le matin suivant, Ryo réapparait comme si rien ne s'était produit, Nana commence à douter ? Son mari est-il vraiment décédé ? Pourquoi le cadavre de ce dernier est toujours là, recroquevillé dans la glace du congélateur ? A-t-elle tué la bonne personne ? A moins que ce soit elle qui soit en train de sombrer... dans la folie ?” Le moins que l’on puisse dire c’est que c’est une œuvre empreinte d’un malaise psychologique. Nous partageons avec l’héroïne ce trouble, ce doute qui l’habite tout au long des deux tomes. La force du manga c’est que l’'incrédulité du personnage principal devant cette situation, finit par se reporter sur le lecteur, qui lui-même va juger l’histoire à l’aune des dires et de la psychologie de la jeune femme. On ne sait plus très bien où l'histoire déraille en fait. Il est certain qu’un mystère pèse : mais de quelle nature est-il ? Imaginaire ? Psychotique ? Autre ?… Histoire tenue en 2 tomes, il n’en faut pas plus ; le récit est bien ramassé comme il faut et se concentre sur son mystère le rendant encore plus intrigant nous poussant donc à le lire. Une lecture particulière.
  13. Edrahil

    Cinéma, Cinéma Tchi Tcha!

    J'ai appris y a peu qu'une adaptation de la série The Fall Guy (L'homme qui tombe à pic) était dans les tuyaux à Hollywood. Je ne sais quoi en penser. D'autant que j'aimais vraiment beaucoup cette série à l'époque. Le générique chanté par Lee Majors himself (Unknown Stuntman) était vraiment bien en plus. Je l'écoute encore. Les adaptations de série donnent souvent quelque chose de bancal. J'ai vu qu'il y aurait Ryan Gosling et Emily Blunt. J'ai la naïveté de croire que s'ils sont sur ce projet, c'est que c'est pas de la daube. Pourtant, dans le même temps, la jurisprudence Bradley Cooper dans l'adaptation de L'Agence tous risques, me fait dire qu'aucune garantie de qualité n'est jamais acquise. On verra bien.
  14. Edrahil

    le post à râler!

    Permettez-moi que je m'accoude au comptoir et que je vous raconte. Il y a trois semaines de ça, de gros travaux de rénovation ont eu lieu à l'étage inférieur de chez moi. Un soir en rentrant, je trouve mon appartement complétement ravagé par des fissures et des lézardes apparues de partout. La porte ne s'ouvre plus, du plâtre au sol partout et le sol s'est désolidarisé du mur à certains endroits me permettant de voir l'étage d'en-dessous de l'intérieur de ma cuisine. J'ai agi en conséquence comme il se devait dans ses moments (mails, photos, courriers avec AR à qui de droit) et semaine dernière on a pu m'assurer que l'intégrité du bâtiment n'était pas à remettre en cause. Il n'empêche... Il n'empêche, on m'a quand même conseillé dans un premier temps, au vu de l'état de l'appart, de faire en sorte d'évacuer et sécuriser mes biens de valeurs. J'ai engagé alors un semi-déménagement où j'ai sécurisé dans la maison familiale toute ma ludothèque, toute ma bibliothèque et certains biens culturels auxquels je tiens. Et croyez-moi : y a du volume et ça a représenté un sacré boulot. Ça fait, je me retrouve désormais à vivre dans un appart purement fonctionnel, privé de tout point d'intérêt, désincarné et beaucoup plus vide. Mais je suis soulagé de savoir tout ça isolé et en sécurité. Sait on jamais. Je pense que c'est un coup de pied aux fesses du destin qui va m'obliger à me mettre en route et chercher quelque chose de mieux. À toute chose malheur est bon. Là ça va mieux, je retrouve un semblant de vie normale. Heureusement que j'étais en vacances sur cette dernière quinzaine, cela m'a permis de bien gérer tout ce bouiboui.
  15. Ca me rappelle une fois où je me plaignais de l'écriture intuitive de mon téléphone pro qui m'avait proposer "McGyver" (😳) pour je ne sais plus quel mot. Je le dis à la personne qui partage le bureau avec moi, il me répond : "c'est que vous avez dû le taper", moi : "non non. Sûr." Quand je tape "Hello" ça me propose "hémorroïdes"... 😑 Alors je peux vraiment dire que c'est n'imp parfois l'écriture intuitive . Edrahil qui relit toujours très attentivement ses messages pro avant envoi 😁
  16. Edrahil

    le post à râler!

    Tu sais que tu te fais vieux, quand au boulot tu réalises que t'es en train de siffloter le générique des Brigades du Tigre. Puis le réalisant, tu te contres toi-même et tu te mets à siffloter le générique d'Arsène Lupin par Jacques Dutronc... ...puis tu finis par te rendre à l'évidence.... t'es sur la mauvaise pente 🙃
  17. Je ne suis même pas étonné. C'est à l'image de l'usage très bassement humain qui est fait et sera fait de ce type d'outil. Internet n'est pas que le temple des savoirs universels, on le sait.
  18. Edrahil

    Nintendo Switch

    Je viens de finir YS VIII : Lacrimosa of Dana, un jrpg dans la plus pure veine du genre. J'aurais vraiment beaucoup apprécié cette expérience de jeu. J'y ai passé 90 heures dessus et son histoire, son ambiance n'auront cessé de m'enchanter. C'est un jeu que je qualifierai de pluriel : le jeu que l'on joue au début n'est pas le jeu du milieu ni même celui de la fin. L'histoire évoluant, les options s'agrandissant, aussi : les sensations de jeu ainsi que ses enjeux changent. Et le regard que l'on portait dessus aussi. Jeu de survie, jeu de collecte, jeu d'exploration, équipement, quêtes... tout change au fur et à mesure. Y a plein de de trucs à accomplir. L'histoire riche et dense n'est pas des plus limpides mais elle instille au moins ce parfum de mystère qui fait qu'on veut savoir et avancer. Ce n'est pas un monde ouvert mais on reste libre d'accomplir plein de choses diverses et variées. Après il est vrai que quand on a goûté à du vrai monde ouvert se heurter à des murs invisibles et se sentir sur des rails c'est parfois frustrant. Mais on a encore suffisamment d'espace pour ne pas se sentir à l'étroit non plus. Le point négatif que je pointerais, ce sont des graphismes pixelisés et en blocs cubiques qui font très vieille console. Mais ça a aussi son charme. Maintenant c'est le remaster de Life is Strange : Arcadia Bay sur Switch qui m'attend [@SentMa je pourrai t'en faire un retour 🙂, si c'est encore d'actualité]
  19. @Monsieur H, @Barbi vous pensez qu'un type comme moi qui n'a pas la mythologie DC chevillée au cœur et qui a lu malgré tout Supergirl - Being Super, mais plus comme une chronique adolescente, pourrait y trouver son compte à ce Supergirl ? Je dois dire qu'il m'avait fait de l'œil à sa sortie mais ma méconnaissance de l'univers m'avait freiné un peu. À votre bon cœur.
  20. On appelle ça aussi un "puits canadien". C'est sous cet intitulé que je connaissais.
  21. Hier découverte (et donc première partie) de SCYTHE pour les deux joueurs que nous étions. Mitigé. Je l'ai été tout au long de la partie. J'avoue avoir eu un peu de mal avec les règles et à me les rentrer dans la tête. Je n'ai pas été aidé par la pluralité des pouvoirs divers des factions. En miroir, rien n'est à la même place et ne fait/coûte la même chose chez le jeu adverse : ça a encore un peu plus concouru à me paumer et générer du trouble. Pour donner une image de ma difficulté à rentrer dedans, j'ai eu l'impression d'une partie de Scrabble où je posais des "le", la", "ce", "il" quand mon adversaire posait et enchainait des mots de fou, pleinement maître des pouvoirs et de la logique du jeu. J'ai frôlé le ragequit ; et à un moment donné ai vraiment pris sur moi. C'était tellement laborieux mon jeu, et ma vision de l'ensemble... Horrible. Beaucoup de mal aussi sur l'iconographie et la compartimentation des plateaux factions. Non, je crois que j'étais mal préparé. J'ai fini à me faire à l'idée que j'allais jouer en mode "quoi que je fasse c'est foutu, trop de retard" et quand j'ai accepté mon sort ça allait mieux. Mais c'est dommage parce que j'ai bien senti le potentiel de ce jeu. Pour me rassurer, il aurait fallu que je réussisse mes trois, quatre premiers tours je pense. J'aurais eu cette bonne impulsion et aurais été dans une autre disposition mentale. Mais mon départ avait été trop catastrophique et je suis resté trop longtemps décontenancé pour me remettre de cette entame. Logiquement, je perds : Polonia 55 - La Crimée 87. Je vous mis un p'tite photo parce qu'il est beau ce Scythe : On remet ça la semaine prochaine. Je vais y penser et ce sera forcément différent.
  22. Edrahil

    Draft MBP : Janvier 2023

    C'est cool de faire vivre MB:P (encore) en publiant des drafts de temps en temps. Merci.
  23. Edrahil

    [TALC] La cage aux mêmes

    Ce n'était pas celui-là, mais ouais genre . Je finirai par remettre la main dessus.
  24. Edrahil

    [TALC] La cage aux mêmes

    Il y en avait un similaire sur les wargames. Je n'ai pas réussi à le retrouver 😑
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