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Edrahil

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Tout ce qui a été posté par Edrahil

  1. Edrahil

    Nintendo Switch

    7 jeux pratiqués pour ma part sur l'année 2023. Tous finis. Je suis l’homme d’un seul jeu : je choisis un jeu, j’y joue et le finis. Pas d’effet zapping, ni lassitude, ni indécision maladive… à croire que je sélectionne bien les jeux auxquels j’ai envie de donner tout mon investissement vidéoludique. Sur ces entrefaites, ces jeux sont : -YS : Lacrimosa of Dana (à cheval sur 2022-2023). -Life is Strange : Arcadia Bay -Life is Strange : Before the Storm + épisode bonus du Remastered Collection sur Switch. -Harvestella -Hellblade : Senua’s Sacrifice -Panty Party (la quatrième dimension ce jeu 😳) -Zelda : Tears of the Kingdom (en ce moment à 350h...) Content de mon année, de ces jeux et de mes découvertes. J’ai d’ailleurs voté pour Life is Strange comme “Mon jeu préféré de l’année” sur le MyNintendo. J’avais LiS, Hellblade et Zelda - TotK en tête. Mais au regard des émotions procurées par la série des Life is Strange, cette sensation de vivre un film intéractif, la force des personnages présentés et plein d’autres choses, m’ont fait pencher assez rapidement vers LiS.
  2. Edrahil

    Nintendo Switch

    Diantre oui ! J'ai pu vérifier ce que tu me dis. En effet, j'avais déjà commencé à "bleuir" mes batteries lors de ma dernière transaction avec un Golem générateur de batterie. Mais je n'y avais pas fait gaffe (je joue sur TV, c'est loin, pas vu). Et avec ce que tu pointes... Dingue ! Ben du coup, maintenant, j'ai bien 16. J'ai tout complété. Merci à toi pour cette mise en lumière de ce "détail".
  3. Edrahil

    Nintendo Switch

    Je me suis rendu compte que j’avais près de 325 heures sur Zelda - Tears of the Kingdom. Je m’étonne moi-même de ce compte quand on sait que j’ai fait Breath of the Wild en… 325 heures sur deux ans et demi. Quand je dis “faire”, c’est poussé le jeu jusqu’à mon plein contentement et ce que j’attends d’un jeu de ce type. En fait mon étonnement vient juste du fait qu’après 325h sur TotK, j’ai vraiment cette impression d’être encore loin de finir le jeu. Par exemple, à ce stade, je n’ai fait que deux Quêtes de Sages ; je n’ai pas ouvert toute la carte d’Hyrule (que 6 ou 7 Tours). Y a tellement à voir et à faire… En contrepartie, ma lenteur de jeu et progression, fait que chaque zone traitée est définitivement traitée. Tout y est accompli : Quête Principale, Secondaire, Mission, Korogus… Un quadrillage pointilleux je vous dis. Je serais certainement le youtubeur le plus chiant du monde à suivre d’ailleurs avec cette façon de jouer. Faut dire qu’entre BotW et TotK, je suis devenu extrêmement méthodique et méticuleux dans ma progression. J’ai appliqué cette méthode dès le début de l’aventure TotK. Forcément cela s’est ressenti et rallonge le temps de jeu. Ce temps long et ce méthodisme furieux me font un inventaire pléthorique et très abondant : mon Link a très vite été grosbillesque et mes batteries Soneau, j’avais les 8 assez tôt, grâce au temps passé dans les Profondeurs. [Là, pour le coup, j’ai ouvert quasi toute la carte des Profondeurs à ce stade.] En définitive, quand on est fort (<= le personnage) et besogneux, quêtes et histoires peuvent par instant avancer vite ; en revanche, l’exploration est un temps incompressible. Quand on aime l’exploration et le farming, on y passe forcément du temps. Ajouter que ce Zelda est “vaste” et riche, je sens le 600 heures pour moi je pense. Je dis ça complètement au pif mais parti comme c’est et me connaissant… Bref c’était mon ressenti du moment sur Zelda. Quel jeu !
  4. Vous avez mon accord de principe 👍
  5. Mes dernières lectures imagées avec des images. Soulmate T1/2/3 (série complète en 3 tomes). Une lecture coup de cœur que j’aurais faite avec légèreté et grand plaisir. Une jeune femme s’endort un soir et se réveille le lendemain dans son corps de lycéenne, 10 ans dans le passé. Son “moi du passé” (la lycéenne) se retrouve quant à lui catapulté dans son corps d’adulte (10 ans dans le futur donc). Les consciences sont inversées avec toutes les connaissances rattachées aux vécus. Ainsi notre héroïne voit l’occasion de sauver son amie de sa maladie en phase terminale fort des connaissances qu’elle a du temps présent, de son futur. La lecture se fait naturellement à deux niveaux temporels différents : le moi adolescent et le corps adulte. On navigue entre les deux temporalités et les deux consciences qui s’étonnent de cette situation et essaient de faire bonne figure à une époque dont elles ne maîtrisent pas/plus les codes. Sachant comment elle a rencontré son amie et l’histoire commune qui en a découlée, l’enjeu est d’assurer au moins la même rencontre sans générer de “fausses routes” vers un futur qui est déjà connu. Comment la connaissance du futur complique et facilite l’appréhension d’un temps présent fait tout le sel de cette lecture. Histoire naïve mais très plaisante pour moi, c’est prenant, drôle, touchant à lire. Entre Soies T1/2/3/4. Résumé éditeur : “Depuis de multiples générations, la vénérable académie Hoshimiya accueille en son sein des cohortes de jeunes femmes de belle éducation. Dans ce contexte idyllique, les étudiantes se rapprochent et forment des sororités. La tradition raconte que les somptueux uniformes couleur d'ébène qui accompagnent les étudiantes dans leur scolarité sont en fait tissés avec des cheveux de leurs prédécesseures. Et quand un étrange incident survient autour de l'insaisissable Hoshimiya, la petite-fille de la personne à la tête de l'académie, les passions et les désirs cachés sous cette mystérieuse soie se réveillent brutalement…” Je n’ai rien compris. Rien. Je me suis senti bête et interdit durant ma lecture. A la lecture du résumé, je me suis dit “ok je vois où ça peut nous conduire cette intrigue” et puis à la lecture… je n’arrivais pas à comprendre et rentrer dedans. J’ai eu du mal à voir se dégager la ligne directrice du récit. Le trait fin du dessin m’a fait confondre tous les personnages. Il y a des décrochages du récit via des ellipses, des scènes ésotériques (...) des scènes de ce genre qui ne m’ont pas aidées à cerner l’ensemble et comprendre qui, quoi, comment. En fait je ne pense pas que ce soit la faute du manga ; je crois que j’ai été victime de mon attente et des préjugés à l’égard de l’histoire. Je m’attendais à “quelque chose” et j’ai été désarçonné… Je lisais, continuais à lire en pensant qu’à un moment, il allait y avoir une scène qui fasse toute la lumière sur mes incompréhensions et difficultés à tout saisir et suivre…nada ! Aucune gare pour pouvoir raccrocher les wagons de la compréhension. Je le recommencerai en sachant tout ça ; ça passera mieux je pense. C’était le mauvais moment pour le découvrir. Toilet-bound Hanako-Kun T1/2/3/4/5 Résumé éditeur: “Une rumeur court sur l’existence de sept mystères qui hantent les murs de l’école Kamome. Parmi ces faits inexpliqués, on raconte qu’un esprit du nom de Hanako se trouverait au troisième étage du plus ancien bâtiment et qu’il exaucerait le vœu de quiconque viendrait le trouver. En classe de seconde dans cet établissement, Nene Yashiro a le béguin pour un garçon. Pourtant, malgré tous ses efforts, cet amour reste à sens unique. La jeune fille ne voit plus qu’une seule solution : s’en remettre à la légende de Hanako, sans se douter qu’accéder au bonheur requiert toujours une contrepartie…” Discuter et découvert lors d’un Apéro BD grâce à lug, Toilet-bound Hanako-kun est une série que je qualifierais de plurielle. Elle se place à cheval de plein de genres sans qu’aucun ne viennent franchement déséquilibrer ce qui caractérise la série. Fantastique, tranche de vie, humour, bagarre, enquête… c’est suffisamment varié pour que selon ses goûts chacun puisse y trouver son compte. Lecture que je fais avec plaisir en mode “tâche de fond” : j’en lis un tome par-ci par-là entre deux autres séries et c’est toujours un plaisir de retrouver cet univers baroque et riche à l’instar d’un décor d’un film de Terry Gilliam. C’est en effet très fourni et généreux. A couple of cuckoos T9 et Yawara T13 A couple of cuckoos T9 : dans la continuité. Merci, au revoir. Je lis et continue parce que j’ai commencé ; je lis sans déplaisir sans pour autant y prendre mon pied. Un filet d’eau tiède… On est typiquement sur des personnages principaux velléitaires insupportables, malhonnête avec eux-mêmes et leurs sentiments, pleutres et incapables d’agir logiquement et franchement. C’est l’apanage du genre (trop souvent), mais cette série en est l’illustre représentante dans ce que ça a de “pénible”. Ce treizième tome de Yawara est un excellent tome. Il synthétise globalement toutes les intrigues et enjeux de la série. Ici avec ce tome, point de déséquilibre au profit d’une thématique ou d’une autre ; parfois certains tomes étaient entièrement concentrés sur le judo. Là que nenni, tous les personnages importants sont présents, toutes les intrigues reprennent leur place. Un bon tome. Kingdome Come de Mark Waid et Alex Ross. Résumé éditeur : “Dans un futur possible, les super-héros d'antan ont été surclassés, puis remplacés par une nouvelle génération plus agressive, mais aussi plus amorale. Aussi, lorsque ces surhommes rayent accidentellement le Kansas de la carte des États-Unis, c'est au premier d'entre eux, Superman, de sortir de sa retraite et d'inculquer à cette nouvelle garde le goût pour la vérité et la justice. L'Homme d'Acier devra également combattre une association surprenante : celle de Lex Luthor, son pire ennemi, avec Batman, son ancien allié !” Méconnaissance de DC, ses héros et ses enjeux pour ma part. Parce qu’édition pas chère, et que j’avais lu des retours sur ce post à son propos, je me suis laissé tenter. Verdict : je n’ai pas détesté. Mais je dois dire que si je n’avais pas lu la longue introduction de l’auteur en début d’ouvrage conditionnant ma lecture à venir, je crois que je serais demeuré plus froid, distant et étranger à l’égard de cette lecture. Cela m’a aidé à comment l’aborder et la lire. De fait, sans y avoir pris un plaisir dingue, j’ai malgré tout trouvé mon compte dans la façon où l’auteur dresse un parallèle entre être parfait/être imparfait (Homme/Super-héros) ou encore la notion de déité qui transparaît dans certaines formules ou champs lexicaux. C’est très bien troussé mais je ne suis pas fan. Let's Play T1/2/3. Découvert complètement par hasard ; c’est issu d’un webtoon. Résumé éditeur : “Experte en jeux vidéo, Sam est sur le point de réaliser son rêve en créant le sien. Mais la dure réalité la rattrape quand un streamer populaire en fait une critique cinglante. Alors qu'elle est au plus mal, elle découvre que ce streamer est son nouveau voisin ! Parviendra-t-elle à dépasser ses angoisses pour s'affirmer et, pourquoi pas, trouver l'amour ?” Au regard d’un tel résumé, on sait ce qu’on va lire. C’est typiquement un pitch de comédie sentimentale hollywoodien et c’est ce qu’on aura. C’est d’ailleurs ce qui en fait sa force et sa différence : l’auteure, américaine, pose naturellement un cadre “occidental américain” que l’on connait et reconnait nous mettant dans cette impression de suivre un sitcom. C’est la sensation que cela m’a donnée. Quand j’y songe, cette impression est renforcée par les unités de lieu qui sont plutôt restreintes. Deux appart, le lieu de travail, un coffee shop, des intérieurs de bagnoles et guère plus. Basta ! C’est limité. Comme un format sitcom. Rien de neuf dans cette histoire sentimentale classique sinon donc ce cadre américanisé et les bonnes sensations de lecture. Légère et convenue, mais plaisante. Comme l’univers s’y prête, l’auteure s’est amusée à glisser des références pop-culturelles issues du jv, séries… Une lecture à réserver aux habitués du genre : un peu niais et naïf mais avec des moments sincères pour qui sait les débusquer et les percevoir dans toutes ces scènes convenues. Texas Cowboys T1 et T2 de Trondheim et Matthieu Bonhomme. Lecture que je dois à un retour de martus plus haut dans ce fil, je ne dirai pas mieux que ce qu’il en a dit. C’est une très bonne lecture western qui sait faire montre grâce à plusieurs petites histoires qui s’imbriquent plus ou moins, d’un ensemble cohérent. Le refus de nous inscrire dans une Grande histoire est un vrai plus dans cette bd ; elle peut prendre des allures de chroniques ainsi pensée (plein de personnages et de petites histoires mises bout à bout ; à chacun un éclairage nouveau sur l'ensemble proposé). Crush of Lifetime T1/2/3/4/5/6 (série complète en 6 tomes). Résumé éditeur : “Yang Hye-Ji, surnommée la déesse d'Instagram, a plus de 100 000 abonnés sur sa page. Pourtant, elle n'a jamais eu de petit ami. Arrivant au lycée, elle espère combler ce vide mais se retrouve en binôme avec Jo Ki-sung un voisin un peu distant qui ne semble pas intéressé par sa popularité.” Bigre (!) que certaines couv’ de ce webtoon coréen sont vraiment cucul la praline. On a parfaitement compris qu’on lisait de la comrom pour jeunes filles en fleur mais je trouve que c’est quand même verser dans la caricature grosbill… Mais ce n’est pas ça qui m’a arrêté 😁. Faut savoir ce qu’on va trouver : de la guimauve pur jus. C’est vraiment fait pour les cascadeurs de la comrom. C’est extrêmement classique et convenu. Toutefois cela se démarque de la comrom nippone caractérisée par son exubérance, son énergie et sa part de délires fantasmés par son rattachement au réel. J’entends par là, qu’ici, tout se pare de réalisme dans le déroulé. Du drama sans exubérance. Pour autant, à l'instar de Let’s Play (plus haut), cela se lit avec plaisir comme une série adolescente naïve qui s’assume pour ce qu’elle est. Rien de plus rien de moins. On est sensible au genre ou on ne l’est pas, ça ne va pas plus loin. Je ne vais pas parler de l’histoire : le résumé laisse tout deviner. J'ai aimé cette parenthèse guimauve neuneu.
  6. Edrahil

    le post à râler!

    razorspoon, Expert des quidams 😁
  7. Edrahil

    le post à râler!

    Non mais c'est simple, c'est juste une "relation" client/garagiste de plus de 20-25 ans qui prend fin d'une façon fort désagréable pour ma part. Puis chais pas vous, mais quand je laisse ma tire chez le garagiste, il n'y a jamais eu d'état des lieux du véhicule avant dépôt. Enfin bref, c'est comme ça 😑.
  8. Edrahil

    le post à râler!

    Mener sa voiture faire une révision générale. Aller la récupérer. Et découvrir que tout le côté droit (portière avant et portière arrière) se voit parer d'une belle rayure longiligne de 75 cm hyper profonde façon rayure de clef (mais hyper droite) 😳. Le signaler immédiatement au garage : "et oh ! Kessicé passé ?!! Je laisse ma bagnole nickel, je la récupère rayée..." "Ah ben c'est pas nous mon bon monsieur "... Bref parole contre parole. C'est nul. Sentiment de me faire avoir Grrrr. Il y a deux ans je me suis fait emboutir ma caisse sur un parking de nuit. Pas loin de 2000 euros de ma poche en mécanique et carrosserie pour remise en état. Depuis cet événement, je suis un peu beauf parano avec ma tire : à chaque fois que je la gare et que je repars, j'en fais le tour. L'air de rien. Je la connais par cœur. Alors je sais que cette rayure n'y était pas quand j'ai laissé ma voiture. Sinon je vois ça : Bref, j'ai quand même un peu les nerfs ceci dit. Tant pis.
  9. Depuis quelques temps, je dois confier avoir une certaine satisfaction à pouvoir rejouer certains de mes jeux un peu plus "anciens" de ma ludothèque. Je me rends compte que je les ai aimés et que je les aime encore. En vrac : Akropolis et Lucky Numbers joués lors d'un festival local de jeux. Une découverte pour mes partenaires et moi-même. Smallworld et The Adventurers : Le Temple de Chac joués pour la première fois (pour moi tout au moins) à 5 joueurs. Donc la grande carte à Smallworld. Pour ce dernier et The Adventurers très bonne expérience de jeu à 5 joueurs. J'ai eu le plaisir de ressortir plusieurs fois Glen More cet été ; j'adore ce Matthias Cramer. Qui plait aussi souvent beaucoup à des débutants d'ailleurs j'ai remarqué. Et enfin plaisir énorme que de pouvoir sortir et pratiquer un jeu tel que La Quête des Terres du Milieu : un jeu aux sessions "amples" qui t'arrache à la réalité le temps de sa partie. Pour autant, on se rend vite compte qu'en soi, ce n'est pas jeu "compliqué" et qu'il est plutôt "simple" (peut-être c'est vrai quand t'es déjà un gros joueur à la base). C'est juste qu'il faut se fader l'empilement de mécaniques et d'étapes des tours de jeu. Prochaine partie déjà prévue.
  10. Edrahil

    Cinéma, Cinéma Tchi Tcha!

    https://www.youtube.com/watch?v=M9exg9Jczdw <= BA de The Fall Guy. Ben comme ça, là, cette bande-annonce ne me fait pas envie...
  11. Ça me rappelle beaucoup dans l'esprit Ludus Gladiatorius un jeu de 2005. L'était perfectible parce que beaucoup hasardeux et déséquilibré parfois. Mais fun !
  12. Mes lectures romanesques estivales. Le Loup des Cordeliers de Henri Loevenbruck Le Mystère de la Main Rouge du même. L’Assassin de la Rue Voltaire du même. Si on a aimé et lu les romans historiques d’Alexandre Dumas, il y a de fortes chances pour que ces romans de Loevenbruck plaisent. J’ai parfaitement retrouvé tout le pourquoi j’ai aimé lire Dumas. Le cadre pris par le récit, la France à l’orée de la Révolution Française naissante est fantastique et passionnant. La restitution des assemblées et des débats tenus par des personnages historiques de l'époque décuplent le plaisir que l’on a à suivre les aventures de notre journaliste enquêteur. La lecture file toute seule, le plaisir est là et il est surprenant de voir que cela se lit rapidement. Pour ce qui est de l'histoire, si chacun a ses caractéristiques, c'est de enquête policière. Tout simplement. Au début, je pensais que c’était un diptyque composait de Le Loup des Cordeliers et Le Mystère de la Main Rouge. Que nenni en fait ! Il y a un “A suivre” à la fin de ce que l’on peut appeler le T2 et L’Assassin de la Rue Voltaire ne fait pas exception avec aussi à sa fin un “A suivre”. Ce n’est donc pas non plus une trilogie. Si le T1 et 2 se suivent parfaitement dans le style et la continuité de l’histoire, comme un seul et même tome, le troisième en revanche se démarque significativement des deux autres. Avec ce dernier nous sommes en présence d’une enquête au sein d’un huis-clos à la Agatha Christie. C’est clairement et définitivement un whodunit. Cela change des deux tomes précédents en plus d’avoir cette touche d'originalité. On dirait presque un exercice de style. C’est donc une série découverte par hasard que je vais suivre avec plaisir. Glamorama de Brett Easton Ellis. Résumé éditeur : "Bienvenue dans le monde des images de Victor Ward, mannequin, entraîné malgré lui sur la trace d'une actrice disparue. Mais pour la jet-set, la vérité n'existe plus que dans le miroir de sa conscience, perdue dans le gouffre de la consommation. Hilarante et cruelle, la peinture désabusée de la société branchée new-yorkaise (...)" Brett Easton Ellis est un auteur contemporain que j’aime beaucoup. Je dois confesser avoir lu quasi toutes ses œuvres (je dis “quasi” parce que je vais m’employer, après vérification, à lire celles qui me manquent), mais j’ai lu l’essentiel du monsieur. Ce dernier se revendique d’un autre auteur contemporain, Jay McInerney, pour lequel il a une grande admiration. C’est moi-même un de mes auteurs contemporains préférés, et pour le coup, lui, j’ai lu toute son oeuvre. Brett Easton Ellis a même repris et intégré un personnage appartenant aux romans de Jay McInerney dans ses propres écrits : le personnage d’Allison Poole. Que ce soit McInerney et/ou Ellis, il faut admettre que cela reste des lectures “particulières”; de par le thème, le genre employé, un name dropping infernal (...), je pense qu’on aime ou on n’aime pas ces auteurs. Dans Glamorama l’aspect chronique s’efface un peu plus au profit du fictionnel (la mission de l'actrice disparue). On est comme dans un American Psycho, un peu plus dans l’imaginaire que la simple description boursouflée du microcosme de la bourgeoisie new-yorkaise. On a plus l’impression de suivre une histoire que de suivre un personnage à un moment de sa vie. Le lecteur accroche différemment à l’oeuvre. Glamorama ne m’a pas déçu et encore une fois j’ai passé un moment de lecture particulier sous la plume de Brett Easton Ellis. Extension du domaine de la lutte de Michel Houellebecq. Résumé éditeur : "Voici l'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café. L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel." Relecture pour ce dernier. Découvert et lu il y a 25 ans approx, j’ai eu envie de le relire pour voir si le bon souvenir de lecture que j’en avais gardé serait similaire. Lire à âge d’homme ce qu’on a pu lire jeune adulte, cela peut parfois être confondant. J’ai toujours autant aimé, la surprise de la découverte en moins, -nécessairement. C’est le seul roman de Houellebcq que j’aie lu. Ce roman est tout empreint de noirceur, dépression, cynisme et drôlerie. On voit parfois poindre une certaine poésie dans le marasme désenchanté décrit par l’auteur. Roman de 150 pages, il se lit vite d’autant que le style adopté, le personnage principal semble nous expliquer sa vision de la vie accroît cette impression d'une conversation qui file vite.
  13. Edrahil

    Cinéma, Cinéma Tchi Tcha!

    Vu ce weekend le dernier Robert(o) Rodriguez : Hypnotic. J’aime son cinéma. Ses défauts, ses excès, ses maladresses, ses facilités (…) mais aussi sa proposition de cinéma globale et sa générosité naïve. En gros j’aime bien le monsieur. Mon rapport au réal est positif. C’est un film qui nous invite d’emblée à se laisser embarquer je pense. Si la suspension de crédulité n’est pas notre amie sur ce film qu’on se comporte en vieux cynique blasé, je pense qu’on en ressortira déçu, l’accusant d’être une pâle copie d’autres films, d’être moyen et de mal exploiter son sujet. Je dis “d’autres films” parce qu’on sent une pincée d’Inception, un peu de Total Recall, un brin d’X-Men et un soupçon de Matrix. Je vous donne mes impressions. Pour autant il sait tracer son propre sillon et développer son identité qui tourne autour d’une idée. Idée qui est une histoire de “super-hypnotiseurs” (je vous résume ça à la truelle). Ça se laisse suivre avec plaisir, c’est très ramassé et concis, le film dure 1h35 et le jeu de Ben Affleck c’est du Ben Affleck et ça colle bien. Son petit sourire en coin passe nickel à la fin. Ce n’est pas un film incroyable, mais à mes yeux, c’est un bon Rodriguez dans la moyenne. J’ai trouvé la musique très réussie et dans l’ambiance. En somme, sans m’attarder, si je devais lui mettre une note ce serait un bon 14.5/20 parce que je le redis, il n’est pas parfait mais est un honnête petit film sympa.
  14. Rendons au Bawon ce qui appartient au Bawon Merci à @Bawon Samdi alors ! La nuance se cachait dans le "je crois ?". Justice est rendue ! 😁
  15. Dernières lectures sous le signe du manga et de conseils glanés lord des Apéro BD. Badass Cop & Dolphin (série complète en 5 tomes). Résumé éditeur : “ Boyle Samejima est un flic qui aime l'action en mode badass. Seul problème : ses méthodes sont rarement approuvées par ses supérieurs ! Suite à un énième dérapage, cet énervé de la gâchette est mis au placard dans un archipel perdu au milieu de l'océan Pacifique. Lui qui pensait se dorer tranquillement la pilule au soleil se retrouve chargé d'enquêter sur le mystérieux culte de la mer : une secte guidée par une jeune oracle de cinq ans... Et ce n'est pas tout, pour résoudre l'enquête, il doit faire équipe avec... un dauphin !” Manga dans la plus pure veine shônen, son squelette est composée à 50% d’une intrigue générale “sérieuse” et de 50% de comédie. Son enrobage quant à lui, sur le même principe, c’est 50% d’action et 50% d’intrigues secondaires qui font vivre les personnages. Conseil de lecture issu d’un Apero BD, @teil pour ne pas le citer, je me suis laissé piquer au jeu de la curiosité. Pour une personne comme moi qui suis peu coutumier des lectures shônen/seinen parce que mes goûts me portent vers d’autres horizons, de temps en temps, ce type de découverte me va bien. Pour parler plus précisément de Badass Cop & Dolphin, je l’ai globalement bien aimé, c’est fort distrayant et agréable à suivre mais les bagarres dans les mangas (et comics) m’ennuient toujours. Je préfère les dialogues ; j’ai toujours trouvé que l’action et les plus grands mouvements se logeaient dans le verbe. Avec ce dernier je suis en dehors de mon cahier des charges habituel, mais de temps en temps je le répète, ça le fait. Et Badass Cop & Dolphin l’a fait. Terrarium (série complète en 4 tomes). Résumé éditeur : “Balade poétique dans un monde en ruine où la nature a repris ses droits. Dans un monde en ruine où l'humanité est sur le déclin, Chico la technologue d’investigation et son petit frère Pino arpentent des colonies délabrées où des robots poursuivent leurs tâches inlassablement. Les deux explorateurs tentent de les accompagner dans leurs derniers souhaits, mais à quoi bon quand la fin approche d’heure en heure ? “Combien de centaines d’années faudra-t-il encore aux humains pour devenir meilleurs ?” C'est la question soulevée par ce récit d’aventure SF crépusculaire.” Oeuvre à l’atmosphère étrange pour le moins, la notion de fin du monde et de déclin pèse énormément sur le moral j’ai trouvé. Si tu n’es pas mort, tu vas mourir prochainement semble dire l’histoire. Bien du mal à la juger pour le coup à cause de cette humeur qui s’en dégage et de cette indolence du déclin qui nous est dépeint. A se laisser tenter. Il a de très bon retours ; j'ai juste du mal à savoir quoi en dire et penser précisément. Death's Choice (série complète en 3 tomes). Résumé éditeur : “Kazuto Satô développe une application qui permet de voter afin de déterminer qui est l'élève le ou la plus populaire de la classe en plusieurs tours d'élections. Pourtant, ce qui était censé n'être qu'un jeu va tourner au massacre ! À l'issue de chaque tour, les élèves les moins populaires meurent subitement... La classe tout entière sombre dans l'incompréhension et la terreur ! Survivront-ils assez longtemps pour découvrir la vérité !?” A mi-chemin entre la série des Saw et la série des Destination Finale, Death’s Choice est un survival classique qui en reprend les codes. Une flopée de lycéens se voit décimés dans un jeu macabre dont ils ignorent les règles. Entre paranoïa et enquête pour savoir quelles sont les règles du jeu qui s’est mis en place à leur insu, on suit tout ce petit monde et leurs intéractions. On observe les lignes de force de certaines affinités et les tensions naissantes dans ce climat délétère, et comme eux, le lecteur cherche à saisir toutes les contraintes et règles tacites de ce phénomène étrange. C’est très rapide comme manga : la classe étant nombreuse, les morts s'enchaînent sans faiblir. Il se met presque en place une espèce de ronron de la mort dans les deux premiers tomes avant que le troisième se démarque. Nerveux et plaisant à lire, sans être réaliste pour deux sous, j’ai pris plaisir à lire cette série qui se présente comme un lent compte à rebours pour savoir qui sera le dernier ou la dernière survivante et qui est derrière cette machination diabolique. Reckless Tome 4 - Ce fantôme en toi de E. Brubaker et S. Phillips. Résumé éditeur : “Hiver 1989. Ethan est absent, si bien qu'Anna est seule pour prendre ce job. Lorsqu'une reine du cinéma lui demande de prouver que le manoir qu'elle est en train de rénover n'est pas hanté, Anna tombe sur un mystère vieux de plusieurs décennies qui implique l'une des scènes de crime les plus terrifiantes d'Hollywood... Un endroit qui renferme de nombreux secrets indicibles, dont certains pourraient s'avérer mortels…” Ethan absent de ce tome comme le dit le résumé, on suit donc le personnage d’Anna… Et c’est tout aussi bien. Brulips redoutable d’efficacité. Comme d’habitude. Luminous Blue (série complète en 2 tomes). Résumé éditeur : “L'arrivée dans un nouveau lycée, c'est la porte vers de nouveaux rêves. Kô aime la photographie, et elle est aux anges d'apprendre qu'elle est transférée dans le même lycée que son idole, qui a remporté deux fois de suite un concours inter-lycéen de photographie. Mais celle-ci a mis ses activités en hiatus, et fermé le club de photo. Afin de lui rendre sa motivation, Kô décide d'elle-même participer à un concours. Elle prend pour sujet Nene et Amane, deux filles de sa classe dont se dégage un profond sentiment d'intimité. Comment aurait-elle pu savoir que celles-ci sortaient ensemble et avaient rompu il y a quelques mois ?” Amateur des lectures de ce type, celui-ci n’est pas une bonne pioche.Si ça na pas été pour autant une lecture déplaisante, ça n’a pas été non plus une lecture coup de cœur ou au moins une lecture qui se place dans un “haut du panier” symbolique. Je lui reproche d’être trop rapide dans l’évolution des personnages et de leurs sentiments, des raccourcis donc, des maladresses dues à une écriture et des ficelles scénaristiques trop faciles, peu d’attachement aux protagonistes de l’histoire eu égard la trop grande rapidité de l’intrigue… Et j’en passe et oublie certainement. On gagne pas à tous les coups en découvrant un manga : semi-déception pour moi. Do a Power Bomb ! (one-shot) de D.W. Johnson. Résumé éditeur : “Lona Steelrose n'a peut-être? pas le talent de sa mère pour le catch, mais elle a hérité de son énergie. Malgré la réticence des entraîneurs à lui donner sa chance, et la désapprobation de son père qui considère cette carrière trop dangereuse, Lona parviendra-t-elle à reprendre le flambeau de la légendaire Yua Steelrose ? Si le combat semble perdu d'avance, son destin bascule quand elle croise le chemin d'un étrange nécromancien qui lui propose un pacte d'un autre monde…” J’ai adoré la franchise, l’énergie et la simplicité qui se dégagent de cette histoire. Comme une série B qui s’assume et se donne les moyens de bien faire, elle croit en son sujet et son thème ; l’auteur met du cœur et de la passion à celui-ci. Lecture encore issue d’une mise en lumière lors d’un Apéro BD (@madcollector je crois (?)), je n’avais aucune idée à quoi m’attendre quand je me suis laissé tenter par les prescripteurs de l’Apéro. Comment meubler et construire autour d’une histoire qui semble si simple ? L’auteur réussit ce pari de construire une intrigue qui enchaîne les combats de catch sans que tout ça ne soit dépourvu d’une forte charge émotionnelle, parce que tout simplement, les enjeux sont tout autre qu'une simple victoire. Tout est très généreux dans cette oeuvre, on croit entendre et sentir le bruit et la fureur des combats grâce aux dessins et aux couleurs. Une belle réussite et une belle découverte pour moi. Sexy Cosplay Doll Tome 10. Un dixième tome qui commence à sentir une sorte de replat dans la croissance de l’intrigue. Je ne sais pas comment dire ça. C’est toujours bien, mais c’est le stade de l'histoire où soit le mangaka a son intrigue bien en tête et finit dans 2, 3 tomes, l’histoire est bouclée (et ce genre d'histoire devrait toujours "durer" une douzaine de tomes d'après moi) ; soit ça commence à ronronner parce qu’il délaye la sauce pour faire durer inutilement (moult personnages et interactions vaines et inutiles). Comme je sais que cette série est un succès, je crains malheureusement que ça ne dure et qu’on perde en intérêt par la suite. A voir avec la suite donc. Mais la fraîcheur des débuts commence à se perdre je trouve.
  16. Pas lecteur de Judge Dredd, mais à farfouiller sur le marché de l'occasion, et en ayant ma propre échelle de valeur dû à l'expérience, je dirais que c'est une bonne occasion. En plus ils m'ont l'air en très bon état.
  17. @SentMa Je dis peut-être n'imp (?), on n'avait pas eu un temps déjà accès à cette solution de séparation de sujets dans un même post par une ligne ? J'ai un vague souvenir l'avoir utilisée cette fonction. Je n'avais pas fait gaffe que ça avait disparu. Et si j'ai bonne mémoire, je crois même que c'est toi qui y tenais déjà beaucoup à cette période pour la première mise en place de l'option ? J'ai pas rêvé ? Si ? 🤔
  18. Et j'en suis l'exemple. De rien.
  19. Edrahil

    le post à râler!

    Je trouve ça assez fou, mais j'arrive à me dire qu'entre eBay, Vinted et Le Bon Coin, c'est encore sur eBay que se trouvent les gens les plus raisonnables en terme de "juste prix spéculatif". Sur Vinted et Le Bon Coin les prix demandés sont tout bonnement fantasmés des fois. Vous allez me dire que le bon prix c'est celui que les personnes sont disposés à mettre, mais y a clairement un décalage. Je suppose que c'est justement ça la spéculation.
  20. Edrahil

    Cinéma, Cinéma Tchi Tcha!

    Je connais pas cet acteur.
  21. Edrahil

    Cinéma, Cinéma Tchi Tcha!

    Pour moi c'est le personnage Verbal (Kevin Spacey) dans Usual Suspects : "Le coup le plus rusé que le Diable ait réussi, c'est de convaincre tout le monde qu'il n'existe pas." C'est peut-être aussi dans L'Associé du Diable (?), mais Usual Suspects sûr.
  22. Edrahil

    Cinéma, Cinéma Tchi Tcha!

    Vu Barbie hier donc. J’ai toujours aimé le travail de Greta Gerwig. J’ai vu toutes ses oeuvres au cinéma (y en a que 3 d’un autre côté : Ladybird, Les Filles du Dr March et Barbie) et le travail qu’elle accomplit généralement en duo avec Noah Baumbach (Frances Ha en 2012 était très dans l’air du temps en même temps qu’il avait des échos à la Woody Allen). Leur collaboration me ravit toujours. Dans mon esprit c’est un peu la branchouille new-yorkaise. Barbie ne dérogera pas à la règle : j’ai beaucoup aimé (globalement). La nuance se logeant souvent dans les adverbes, je vous explique. J’ai trouvé le début plutôt malin dans les références, les citations, un discours qui montre à voir et fait comprendre : on perçoit et ressent bien les biais comportementaux et de pensée. Il y a quelque chose de l’ordre de l’infusion. Une sorte de mode de pensée qui infuse dans la société. Puis dans le dernier tiers, j’ai trouvé que le discours général du film et son idée première se crispaient pour verser dans un discours plus grossier ; un peu à l’instar d’une division Bloc de l’Ouest/Bloc de l’Est d’un Rocky IV. Matriarcat (le monde de Barbie) et Patriarcat (notre monde/Ken) apparaissent tous deux dos à dos figés dans leur mode de pensée. Irréconciliables. On dirait par la suite que le changement doit en passer par une lutte, une guerre qui ne dit pas son nom pour préserver ce statu quo. Alors oui, oui, on voit bien que le changement dans les modes de pensée est amorcé et qu’il va se faire lentement à la fin, mais ce n’est plus aussi fun et malin que le propos du début je trouve. En résumé, j’ai adoré même si je regrette un dernier tiers du film plus brouillon et lourdaud dans son discours. Il y aurait encore beaucoup à en dire (le sujet est riche et invite à l’analyse) mais c’est plutôt bien fichu et inattendu d’un film sur Barbie.
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