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Edrahil

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  1. Je partage la suite de mes parties récentes: Comme sur mon premier retour -plus haut-, j'ai la chance d'avoir pu pratiquer des jeux de ma ludothèque que j'affectionne beaucoup parce qu'ils me rappellent le temps d'alors du monde du jdp. La nostalgie y joue beaucoup certainement. Mais pas que ! Ce sont surtout des bons jeux. Et quel plaisir de faire découvrir ces jeux à des personnes fraîchement entrer dans le monde du jds dit "moderne". Aujourd'hui c'est journée jeux avec le neveu .
  2. Voici la suite de mes retours de lectures ces temps-ci : Conan : Le Maraudeur Noir. J’ai lu tout Conan plusieurs fois mais je confesse avoir tendance à confondre les nouvelles. Je ne sais jamais quel personnage apparaît où, et dans quelle histoire… Et là avec Le Maraudeur Noir, j’ai eu plus qu’avec toutes les autres, l’impression que je découvrais cette histoire : je n’en avais aucun souvenir. Avec cette collection chez Glénat, pour ma part chaque tome se présente comme une découverte : entre les dessins que j’aime bien et ceux qui me laissent froid, voire même que je n’apprécie pas des masses, j’ai l’impression d’être mis à chaque parution dans un a priori d’humeur différent. L’avantage est qu’abstraction faite du dessin, n’est retenue que l’histoire. Si je trouve souvent trop courtes ces bd parce que je sens que les auteurs doivent comprimer l’intrigue et le développement, ou tout au moins faire des concessions pour que tout tienne dans la pagination, Le Maraudeur Noir m’a donné l’impression d’un temps d’intrigue “long”, grâce à plusieurs petits arcs narratifs ou unités de lieux différents. Ça donne un peu d’ampleur et décomprime l'ensemble, c’est ce que j’aime dans ces adaptations : celles qui parviennent à restituer l’ampleur des aventures de Conan telles que je me les figure. Blacksad T1 - Quelques part entre les ombres de JD. Canales et J. Guarnido. Blacksad c’est typiquement le genre de lecture qui fait partie de celles dont j’ai conscience qu’il faut les avoir faites. Passée l’appréhension d’être déçu devant l’unanimité que semble représenter une telle œuvre, c’est à mon tour que j’ai attendu d’être sous le charme de l’histoire. Après quelques pages, et bien je dois dire que le charme a opéré ; si j’étais septique quant à l'apport de l’anthropomorphisme dans l’histoire globale (je ne suis pas sûr, d’ailleurs, d’avoir été pleinement convaincu), c’est bel et bien l’histoire qui m’aura ravi. J’ai retrouvé le plaisir des lectures des polars d’antan à la Raymond Chandler que j’apprécie tant. Très classique dans sa trame et son déroulé, je me rallie à la masse pour en reconnaître toutes les qualités. Mon bémol demeure quand même qu’au terme de ce premier tome, je ne perçois pas ce que cet usage de l'anthropomorphisme apporte fondamentalement. Je me doute que cet aspect ressortira avec la lecture des tomes suivants, mais là, en l’état, pour moi c’était cosmétique. Je suppose que son succès provient aussi un peu de cette démarcation esthétique qui claque : c’est beau et bien troussé. Tout simplement. Le Puits de W. Jacob et F. Choo. Résumé éditeur : “Li-Zhen mène une vie simple dans son archipel. Celle que tout le monde appelle Lizzy veille sur son grand-père et leurs chèvres, entretient des sentiments pour une jeune fille qui travaille sur le bac et évite le plus possible le brouillard et les monstres qui s'y cachent. Son existence bascule le jour où elle vole une poignée de pièces dans un puits sacré. Le puits exige alors d'être remboursé, non pas argent, mais en souhaits... S'en suit alors une quête qui amènera la jeune fille à affronter des puissances magiques autant que des souvenirs enfouis…” Lecture coup de cœur ou peut-être “grosse surprise”. La couverture pas forcément très jolie m’a attiré… et je me suis laissé tenter. J’ai pu découvrir un conte qui par son histoire m’aura permis de m’attacher au personnage principal d’une façon vraiment singulière. A la lecture de ses aventures et ses pérégrinations, j’ai vraiment tremblé pour qu’il ne lui arrive rien de mal tellement je ressentais son bon cœur et sa naïveté dans ses actions. J’ai pleinement vécu le conte et l’adversité qui nous est dépeint dans les pas de l’héroïne. C’est simple et efficace. Ça me raconte une histoire, chuis à fond dedans ; j’en demande pas plus. J’ai adoré. Boy's Abyss T6 et T7. Même si c’est une lecture dans la continuité d’une intrigue plus vaste, faut quand même dire qu’avec Boy’s Abyss c’est un concours Lépine de la lose, de la veulerie, de la mesquinerie… Y a pas une éclaircie d’espoir dans l’histoire. On dirait que tous les personnages sont pourris jusqu’à l’os et que toutes personnes tentant d'échapper à cette petite ville où l’entre-soi et les secrets règnent en maître, échouera par un concours de circonstances qui confère à la fatalité. Moi ça me fait presque penser à un dôme. Ils ne savent pas qu’ils sont dedans, cherchent à s’en échapper, et toujours, pour une raison ou une autre, ils en sont ramenés. Oeuvre fascinante par et pour cette noirceur ambiante. Ça reste une lecture “spéciale” quand même. Reckless T5 - Descente aux Enfers de E. Brubaker et S. Phillips. Usage du bot Brulips c’est très bien ! Rick & Morty T1 - Intégrale. Que dire ? Du Rick & Morty quoi ! Cette série est annoncée en 7 tomes. Le septième tome qui doit clore cette collection sera un tome rassemblant les histoires Rick & Morty spécial D&D. Bref du bon. La tranche des bouquins fera une frise une fois la série achevée. Friday T1 et T2 de E. Brubaker et M. Martin. Résumé éditeur : “Quand Friday Fitzhugh revient à Kings Hill pour les vacances de Noël, la neige tombe à gros flocons… Elle qui a passé son enfance dans cette petite ville à élucider des mystères en tout genre aux côtés de son meilleur ami, Lancelot Jones, pensait bien avoir tourné la page en entrant à l’université. Mais il lui suffit de revoir Lancelot pour se laisser embarquer dans une nouvelle aventure ! Petit prodige local mal-aimé de tous, ce garçon a toujours su résoudre les affaires les plus occultes de la région avec la bienveillance du shérif local. Pour autant leurs retrouvailles n’ont rien d’idyllique et malgré le lien fort qui les unit, les non-dits subsistent… Ils ne sont plus des enfants désormais. Pour l’heure ce qui inquiète Friday c’est cette étrange apparition dans les bois environnants !” Du Ed Brubaker -avec Marcos Martin- dans une veine différente du polar classique habituel qui a fait sa renommée avec S. Philips. Cette différence fait l’effet d’un courant d’air frais pour moi. Animé par une envie de faire un récit young adult comme l’auteur le confie dans une postface, c’est tout le décorum habituel qui est décliné version young adult pour coller à cette nouvelle atmosphère plus douce, fantaisiste et moins sombre. Je dis fantaisiste parce que le fantastique s’invite dans l’histoire et participe au mystère général. J’ai trouvé l’ensemble de la narration très bien construite. C’est hyper fluide. Le découpage est top : l'œil file tout seul d’une case à l’autre aidé par un dessin (que j’ai beaucoup aimé) et une narration qui se font parfaitement écho. Au terme de ma lecture du deuxième tome, j’attends avec impatience le troisième (et normalement dernier) pour voir comment ce dernier réussira à synthétiser ces deux premiers tiers très très bien conduits. Écuyère de S. Alfageeh et N. Shammas. Résumé éditeur : voir plus haut retour madcollector. Lecture/conseil issu du dernier Apero BD ; au prochain, je porterai d'ailleurs un chapeau en papier d'aluminium pour éviter à madcollector de lire dans mon esprit et influencer mes lectures. C'est vrai que l'on retrouve dans cette oeuvre du Ms Marvel du temps où c'était bien. Sinon j'ai envie de commencer par dire que c’est d’abord un beau livre : moyen format, épais, très coloré, aux feuilles épaisses. Les dessins sont top et très vivants. Ensuite pour ce qui est de la lecture et découverte : oui, c’est une belle surprise. On se sent vraiment embarqué dans ces paysages des temps anciens, entre réel, mythe et légende. C'est une histoire d' émancipation où les vies et les destins se révèlent noyautés par le poids des traditions et des préjugés. Notre jeune héroïne rêve de devenir chevaleresse. Malheureusement issue d’une condition inférieure, elle se heurte en premier lieu au refus familial qui argue avoir besoin d’elle au foyer. Ce n’est que le premier obstacle. Par la suite du récit, nous découvrirons comment le fantasme des passés glorieux des empires peut se fracasser sur le fantasme d’une vie rêvée personnelle au sein de la grande histoire d’un pays, d’un empire.. Sont renvoyées dos à dos la petite histoire personnelle et l’Histoire avec un grand H. Désillusion et questionnement identitaire viennent charpenter et traverser tout le récit de cette émancipation avec humanité. La persévérance, la candeur et la drôlerie d’Aiza font de la lecture un moment très agréable où l’impression d’être à ses côtés est grande. Toute la galaxie des personnages secondaires n’est pas en reste et apporte beaucoup de vie. Maux Mêlés T1 et T2 (série complète en 2 tomes). Résumé éditeur : “Maux Mêlés met en scène le quotidien d'adolescents qui, à cause de leurs blessures, ont du mal à s'ouvrir aux autres. Avec douceur et poésie, la mangaka croque leur apprentissage, avec un style graphique particulièrement charmeur ! Tsukasa Ayase est en deuxième année de lycée. Plus jeune, elle a été traumatisée par un de ses camarades d'école... Depuis, elle fuit les interactions avec les garçons. Habitant avec son père et ses grands-parents, son quotidien va être chamboulé quand, à cause de la baisse du tourisme dans sa région, l'auberge dans laquelle elle vit va devenir une pension familiale pour lycéens. Du jour au lendemain, elle devra, bien malgré elle, cohabiter avec deux camarades d'école. Mais l'un d'entre eux semble aussi enfouir dans son cœur une douleur inavouée…” Moyen. Un 11/20 pour moi. Je n’ai pas réussi à me passionner pour ces relations et ces traumas. La faute peut-être à des personnages par trop caricaturaux et/ou, en ce qui concerne les deux personnages masculins principaux, des personnalités et des attitudes qui m’ont irrité.
  3. Si on s'amuse à rebondir sur le propos nous précédant comme l'a fait skarlix juste au-dessus en mode "tiens c'est amusant dites donc !", ben tu sais quoi (?), je relis en ce moment même les règles de Barbarossa. Dingue non !? 😁 J'ai tous les Tanto Cuore pour ma part. Les cinq boites jusqu'à Winter Romance.
  4. Depuis quelque temps j'ai le bonheur de pouvoir jouer plus qu'à certains autres moments de ma vie de joueur. En plus de cette période faste, je constate que certains jeux plus anciens parviennent à ressortir. Ô joie pour moi !
  5. Edrahil

    LEGO

    Tu es faible ! 😁 Edrahil qui s'y connaît en faiblesse 😉
  6. Ces derniers temps voici ce qui m'est passé devant les yeux. Ceux qui brûlent de Nicolas Deghdani. Résumé éditeur : “Une ville rongée par le crime et l'acide... Les boss ont eu la brillante idée de refourguer à Alex ce boulet de Pouilloux, et c'est pas un cadeau. Faut dire que la police grouille de machos de la pire espèce, qui n'hésitent pas une seconde à reléguer Alex au rang de gamine faiblarde. Alors elle a beau être inspectrice, autant dire que les gros poissons, c'est pas pour elle. Mais elle sait ce qu'elle vaut et elle ne compte pas en rester là. Justement, le timbré qui s'amuse à terroriser les honnêtes gens, en brûlant ses victimes à l'acide, court toujours... Une occasion en or pour la jeune policière de prouver sa valeur ? Ou un guet-apens dont personne ne sortira indemne ?” Un roman graphique qui a un certain charme artisanal. Le dessin comme le montre la couverture n’est pas détaillé et a un aspect “affiche” qui va à l’essentiel. Dans son ensemble très sombre, les traits sont raccords avec l’histoire qui n’est pas des plus guillerettes. On habite un univers où la noirceur des âmes est mise à nu. L’histoire à proprement parlée, navigue justement entre traumas et complexes des personnages principaux ; c'est une enquête qui occupe logiquement la place de fil rouge, de trame majeure sur lequel tout l’ouvrage se déroule et se charpente. Normal (!) pour un bouquin policier. Histoire complète en un seul tome, elle a pour elle un certain charme. Toutefois, malgré toutes ses qualités et le plaisir pris à la lecture, je dois confier que je n’aurais pas boudé sur un plus grand développement des traumatismes et de la psychologie du binôme policier. Mais je dois aussi reconnaître qu’il en est dit, montré et suggéré suffisamment pour que nous lecteurs, nous nous fassions une idée précise des enjeux psychologiques. Pour ce point ce sera alors qu’un semi grief. Pour moi le vrai défaut de Ceux qui brûlent est ce trop grand classicisme que je lui ai trouvé : une enquête qui se déroule jusqu’à résolution sans réelle surprise. J’aurais souhaité un petit quelque chose scénaristique qui le fasse sortir de l’ordinaire : un petit retournement, une surprise… quelque chose qui fasse que nous opinions du chef devant cette découverte. Sans ça, c’est très classique. Elle se cantonne à la catégorie des bonnes lectures faites avec plaisir mais qui va peu à peu glisser dans mon esprit dans les limbes de l’oubli. Mobuko no Koi T5 et Sexy Cosplay Doll T11 : l'intrigue déroule son propos attendu entre classique et léger ronron. Toujours à deux doigts du niais et/ou du poussif dans les caractères. C'est un genre en soi. On apprécie ou pas, moi ce sont des lectures de fond que j'aime beaucoup. Edrahil éternel jeune fille en fleur au fond de lui-même 😁. Quand Takagi me taquine T13 et T14 : je pourrais revenir ici vingt fois, vingt fois je vous dirais combien cette série sait mettre en musique cette grammaire des sentiments du non-dit sentimental sous ses atours enfantins et son exécution. Une éternelle bonne surprise à chaque lecture d'un nouveau tome. Yawara T14 : avec le tome précédent l'auteur a atteint la synthèse de toutes les intrigues et thèmes déployés. Tout désormais avance de façon égale (me semble-t-il) à chacun des tomes : les histoires autour du judo et Yawara, du judo et des amis de Yawara, les histoires de cœurs, les histoires satellites... Love X Dilemma T22 : bien heureux de pouvoir m'acheminer tranquillement vers la fin de cette série (28 tomes). On avait connu une "pause" de deux ans dans la publication des tomes en vf ; cela a repris un cours normal de parution depuis le T19. Tant mieux. Hinamatsuri T1 à 8. Résumé éditeur : “Un jeune yakuza voit tomber un étrange objet ovale dans son appartement. En sort une petite fille totalement inexpressive appelée Hina, dotée de puissants pouvoirs psychiques qu'elle utilise pour forcer Nitta (un dangereux yakuza) à l'héberger chez lui !” Hinamatsuri c’est d’abord pour moi la découverte de l’animé. Grosse surprise et plaisir à sa découverte, il m’a donné envie de me mettre au manga. C’est chose rare cette démarche. La surprise vient du ton global de l’animé/manga. Le personnage de Hina est à lui seul un gros prétexte à comédie : son inexpressivité, ses réactions, son comportement… Tout nous situe à la frontière permanente du nawak. Je me posais la question de savoir si en lisant et découvrant l'œuvre papier j’allais ressentir tout ceci par rapport à sa version animée. Dans un premier temps : difficile de juger, je voyais l’animé défiler dans ma tête ; mais arrivé dans mes lectures à de l’inédit par rapport à l’anim’, ça reste bien fun. En fait, pour tout dire, Hinamatsuri me rappelle ces animés d’antan sans réel enjeu, où seul le souci de la drôlerie primait. Et encore, je serais même bien sévère de considérer Himatsuri comme cela. En effet, il y a en filigrane par l’entremise d’un personnage tout un discours dressait sur la pauvreté et le monde des sdf au Japon qui détonne dans l’ambiance du manga. Je ne saurai trop conseiller l’animé pour vous faire une idée. Testoterror de Luz. Résumé éditeur : “Un virus fait chuter le taux de testostérone des hommes... et se répand sur la planète ! Jean-Patrick, concessionnaire automobile dans la zone d'activité commerciale de Saint-Pierre-Le-Caillou, panique et tente de se réfugier au sein de la secte masculiniste dirigée par Jo, son coach sportif. Contaminé par le virus, Jean-Pat voit sa vision du monde changer... Mais alors qu'il se détache du mouvement viriliste, son fils s'y engouffre. Notre héros parviendra-t-il à sauver son enfant des griffes d'un gourou macho ? Privée de testostérone, l'humanité sombrera-t-elle dans le chaos Quel secret la part de féminité de Jean-Pat renferme-t-elle ? Et si la vérité résidait dans les yeux de Champion, son irrésistible chien priapique ?” Du pur délire sur plus de 300 pages. Mais le délire nawak n’empêche pas le fond et le propos “intelligent”. Tout est dit dans le résumé ; je ne vais pas revenir sur l’histoire à proprement parlé. En revanche, il sera aisé de voir que Luz brasse dans ce roman graphique de très nombreux thèmes ayant marqué et/ou restant marquant encore dans le monde : pandémie du covid, guerre en Ukraine, revendication féministe, environnement, nutrition… Tout se télescope joyeusement dans cette œuvre généreuse où les thèmes peuvent se répondre les uns aux autres en termes d’inquiétudes et de questionnement qu’ils suscitent. Cela fourmille de détails d’arrière-plan qui soutiennent le propos d’ensemble. Il y a de la référence et du glissement sémantique vraiment ingénieusement trouvé et développé. Exemple : certains hommes se sentant menacé par le mouvement féministe finissent par développer un discours de résistance, un sentiment de déclassement et une logique proche du KKK. On le voit se mettre en place au long cours dans l’ouvrage. [Pour en avoir déjà discuté avec des personnes l’ayant lu, cette réf. leur est passée complètement au-dessus. Dommage ! Elle dit beaucoup. Le mouvement de résistance s’appelle en plus le HHH. C'est plutôt clair.] En gros si vous voulez un gros bouquin généreux (en image et en verbe (= y a à lire !)) brassant une multitude de thèmes sociétaux et navigant dans une veine humoristique, Testoterror aura été pour moi une lecture inhabituelle mais très agréable. The Nice House on the Lake T1 et T2 de J. Tynion IV. Résumé éditeur : “Tous les conviés connaissent Walter - enfin, ils le connaissent un peu, en tout cas. Certains l'ont rencontré dans leur enfance, d'autres l'ont rencontré quelques mois auparavant. Et Walter a toujours été un peu... absent. Mais après une année difficile, personne n'allait refuser l'invitation de ce dernier dans une maison de campagne située à l'orée d'un bois et avec vue sur lac. C'est beau, c'est opulent, c'est privé ? de quoi supporter les petites combines et les surnoms bizarres donnés par Walter. Mais ces vacances de luxe revêtent très vite des airs de prison dorée.” Il est amusant après avoir lu le diptyque de lire ce résumé. On se rend compte combien ce n’est pas que ça l’histoire de The nice house on the lake. Ce que j’ai trouvé génial et m'a beaucoup plu c’est l’aura de mystère qui englobe toute l'œuvre. L’histoire : posée, carrée, claire, laisse entrevoir encore et systématiquement une multitude de questionnements qui font justement l’histoire elle-même. C’est ingénieux, et chaque personnage habite à sa façon une part de ce questionnement. Les personnages le vivent, s’interrogent et l’incarnent comme autant de facettes du mystère global : quel est véritablement ce lieu ? qui est Walter ? Je redis que j’ai adoré. Mes craintes reposent sur la suite. Je crains (comme souvent dans ce type d’histoire) que l’auteur ne parviennent pas à produire une fin qui soit aussi grandiose que le mystère ressenti et déployé durant toute l’intrigue. J’ai peur d’un effet “content du voyage proposé mais pas de l’arrivée” (jurisprudence Gideon Falls). Ou qu’on tombe dans le prêchi-prêcha méta-physico-philosophique. J’espère me tromper royalement…. Pour l’heure, ce tome 1 et 2 sont excellents, je n’ai pas boudé mon plaisir mais si j’avais en tête ces craintes pour une fin future.
  7. Je souscris à 100% à cela. Randy Newman est certainement peu connu et reconnu en France, c'est vrai, comme pesant de tout son talent dans l'industrie musicale. Il y occupe et mérite sa place. Son écriture tout en délicatesse se voit toujours habillée de très belle orchestration et d'une voix qui sait se faire jazzy, plus franche, plus assourdie... Il a son style à lui. Pour le grand public je pense peut-être que le monsieur sera plus associé comme un compositeur de musiques de films (ce qu'il est aussi !) et qu'il fait très bien. Je vous mets l'excellente rétrospective de Blow Up sur les BO de Randy Newman. Ne pas se laisser abuser sur le début de la vidéo très centrée Pixar, la vidéo balaye bien sa carrière de compositeur de musiques de films. @Roolz T'as des goûts musicaux assez similaires aux miens au fil des interventions que j'ai lues sur X années 😁.
  8. Pas mieux. Excellent !
  9. Ainsi donc, en rapport au premier post de Pallantides concernant le documentaire consacré à Howard, toute la série d'Arte est désormais disponible. Elle s'intitule "Aux sources de la fantasy" ; la quatrième et dernière partie est consacrée à R.E. Howard.
  10. Image du film La Zizanie de Claude Zidi. Ce qu'on voit c'est une chambre 😁.
  11. Edrahil

    [TALC] La cage aux mêmes

    @Pallantides Harrison Ford : cette personne aux deux personnes. Gilles Gabriel on ne t'oublie pas 😁. #humourdeniche 🙃
  12. Malheureusement oui. Sur le jeu de plateau Age of Conan chez Edge/FFG. Une traduction pour le moins... Le pire étant les com à la sortie du jeu à base de "nous passionnés de l'oeuvre d'Howard". Ouais ouais ouais...
  13. D'ailleurs messieurs, une version de Black Science en intégrale est prévue pour mars. J'avais remarqué ça il y a quelque temps.
  14. Question : on est bien d'accord que sur le KS nous avons la possibilité de mettre plus que le montant choisi afin de déjà payer les fdp ? J'ai la vague idée que c'est ce que j'avais fait sur le tout premier KS Conan. Mais comme ça date, chuis plus très sûr...
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