En fait je me méfies d'une certaine "facilité" a sortir un nom d'éditeur des années 40 ou cinquante, de dire "ah vous le connaissez pas, HEIN" et de faire le kakou pendant une heure ensuite en mode "ah moi je connais". Donc c'est pour ça qu'il y a aussi des choses comme Fables, qui plus est avec une universitaire, parce que ca permet de varier les approches. Parce que justement on en arrive après à des moments "ah mais c'est vrai, Fairest, j'avais oublié...".
Mon approche sur ce podcast c'est surtout de faire des sujets "hardcore" au point où ça en devient (j'espère) intéressant. Lev Gleason, en soi meme, ca parle pas à grand monde. Une fois que tu mets dans le bon ordre les pièces, ca devient la saga d'un type communiste dans un milieu ou on l'attend pas. Je suppose que pour le Major Wheeler-Nicholson et son trip à Cuba, c'est la même chose.
Le truc de l'accessibilité, c'est que je raconte les vraies histoires de vrais gens derrière les comics. Si bien que le néophyte qui a lu deux albums d'Urban, il est pas dans une situation très différente de ceux qui n'ont jamais lu un comic-book de Lev Gleason. Enfin c'est mon but. Zardoz en soi meme c'est pas accessible si tu parles que de Zardoz. Si tu en fais un truc sur la masculinité dans les comics ça devient autre chose.